NOM : petridis, futile de mentionner les quelques réussites de cette grande famille grecque. noble au sang rouillé, elle a installé son règne en irlande après la grande guerre. ambitieuse, rusée, elle veut gagner des sièges toujours plus haut, en oubliant la pression qui peut écraser ses membres qui ne sont fait que de chaire, au fond.   PRÉNOM(S) : aedès, comique modification du nom du roi des enfers, laissant au principal concerné, un arrière goût de cendres et de mort dans sa bouche pâteuse. triste que de réaliser qu'il porte bien son prénom, ainsi que le second. orion, ce chasseur géant, magnifique et violent, fut soufflé par zeus dans un ciel noir, où il se transforma en un amas d'étoiles. un monstre au regard de velours. AGE : il ère, incomplet, depuis un quart de siècle. treize ans de trop, treize ans volées, à un être meilleur que lui. le loup est mort pour lui, alors aedès survit pour la créature.  DATE ET LIEU DE NAISSANCE : la grèce, ce jour-là, fut voilé d'une tempête de larmes, plus froides que les glaciers du nord. un vingt-et-un décembre maussade, fade, qui ne toucha point à la joie des parents accueillant leur premier héritier. STATUT CIVIL : seul, avec quelques attaches toujours accompagnées d'une date de péremption. c'est comme ça qu'il fonctionne, depuis toujours, confortable dans sa certitude qu'il ne blessera personne à qui il serait trop attaché. puis, cette lumière, cette pureté, lui a éclaté la gueule. cette fille, il l'a fui, refusant de céder, certain qu'il va la briser, et tout ça malgré les encouragements incessants de ses parents. mais s'il n'avait qu'elle... alors qu'il y a lui, ce fantôme sortit tout droit de son passé, de son tourment. rien n'arrive jamais seul, pas quand ça concerne le cœur d'un vieux loup solitaire. ORIENTATION SEXUELLE : comme il n'avouera jamais son fantasme de frapper son corps contre un miroir aux traits semblables aux siens, il se dit hétérosexuel (mensonge). n'est-il pas assez monstrueux, déjà? n'est-ce pas la perfection même, que de s'évader dans le corps doux d'une femme? avec cette constante possibilité de la briser, de la contrôler, car elle semble si fragile (sauf quelques violentes exceptions). alors qu'un homme, c'est dur, c'est trop découpé, moins fluide. c'est agressif, mais n'aime-t-il pas ça, ne fait-elle pas partit entière de lui, l'agressivité? il n'avouera jamais, alors à quoi bon creuser la vérité. GROUPE : l'eau, les charbons ardents? la soif de connaissance, ou l'intrépide aventure? un choix perdu, impossible à prendre jusqu'à ce que la lame entaille la paume de sa main. l'instinct prend le dessus, le guide à la seule faction possible, pour une créature imprévisible comme lui: les audacieux. STATUT DU SANG : la lignée des petridis n'est plus pure depuis bien longtemps, mêlée, et ça leur importe peu. du sang, ce n'est rien de visible, rien de tangible. on ne construit pas un monde à la pureté du sang, beaucoup l'ont compris trop tard. pas les petridis, mais aedès a bien un problème avec ses globules. c'est ce sang noir, sale, qui empoisonne son adn, et qui donnerait un véritable sang impur à une future progéniture. ANNÉE / MÉTIER : il entame sa neuvième année dans l'établissement, braquant son attention sur tous les cours qui lui sera utile pour son tablier de futur héritier petridis, éleveur de créatures et architecte magiques. l’enchaînement à ce chemin prédestiné le dérange parfois, lui faisant remettre en cause son éducation malgré son flagrant intérêt dans les deux branches. il s'imagine parfois partir à la découverte du monde, seul avec son mal, pour découvrir, explorer, agrandir le bestiaire magique et moldu. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: certains ont des dons, des cadeaux, lui, il a une malédiction. il porte la marque sur son épaule gauche, déchirée par une laide cicatrice, qu'il dissimule constamment sous un charme de dissimulation. il est un monstre, qui se réveille à chaque pleine lune, un loup assoiffé qui hurle sous les rayons lumineux. il sent la bête à chaque instant à l'intérieur de lui, travaillant sa colère, assombrissant son âme. il adore les créatures magiques, mais il est devenu celle qu'il déteste le plus, un loup-garou. ANIMAL DE COMPAGNIE : certains pourraient être surpris, mais c'est un kneazle (qu'à moitié) qui partage sa vie. ils se sont trouvés dans la forêt près des petridis, la petite boule de poils noire tachetée de gris l'adoptant immédiatement. il l'appelle affectueusement l'imbécile, pour avoir choisit un loup-garou comme maître, mais face aux regards incrédules, il a décidé de lui donner aussi un prénom, zya. zya l'imbécile, aux oreilles trop grandes et la queue d'un lion, une subtilité inexistante et une maladresse légendaire. elle est terrible, mais il l'adore, terriblement.   BAGUETTE : c'est un bois particulier, difficile, un bois de vigne, qui s'est révélé à aedès. on dit que ces baguettes choisissent des sorciers aux objectifs élevés, avec une certaine profondeur dans l'âme, toutefois. stupidement, aedès se sent rassuré par sa propre baguette. il n'a qu'à la regarder, pour se souvenir que malgré sa condition, il pourra satisfaire sa soif d'ambition, et réussir quelque part. c'est un crin de sombral que l'on retrouve, sans surprise, dans le coeur de sa baguette. après tout, il a déjà affronter la mort, la donnant et s'en sauvant de peu. il est d'ailleurs fasciné par la créature en tant que tel, celle que l'on voit seulement lorsqu'on a vu quelqu'un mourir. n'est-ce pas tristement intriguant?  EPOUVANTARD : une pleine lune dans une cage de fer. la lune car son monstre intérieur s'expose quand elle est forte, magnifique, dangereuse. et la cage, peur de s'y retrouver, d'y tourner en rond et de voir sa vie, ses rêves, s'effondrer autour de lui.  TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : instable, agressif, violent. mystérieux, renfermé, imprévisible. ambitieux, charmant. manipulateur, menteur. intrépide, loyal, franc. tourmenté, brisé. il tente de cacher le plus mauvais de lui en offrant au monde une image parfaite, des faux semblants construits sur ce qu'il serait complètement, sans sa malédiction. il tente parfois de se convaincre qu'il est ce qu'il n'est pas, d'oublier le monstre qui sommeille en lui. CRÉDIT : fyaaronjohnson/tumblr + nature punk/deviantart.

UN SENTIMENT  : un sentiment vient automatiquement avec un autre. un tout, par contre, peut être le mal-être. une potion froide de colère, de remords, d'amerture et une pincée d'agressivité. un mélange constamment brassé, sans jamais entrer en contact avec l'oxygène. quel sera le résultat, quand le bouchon enfin sautera? UNE COULEUR : le gris, et ses mille facettes. sa facilité à tourner au blanc, au noir, mais rappeler que la vie, elle baigne dans des palettes infinies de teinte. rien n'est toujours tout blanc pour lui, le noir tâche constamment cette paix qu'il n'arrive pas à avoir. alors, il se contente de ce qu'il trouve entre les deux.  UNE MATIÈRE SCOLAIRE : ça, c'est facile, puisque c'est le cours de soins aux créatures magiques. le cours aurait pu être donné par un scroutt à pétards qu'il aurait adoré, vu sa folle obsession, vision, du bestiaire du monde. il mange, dévore, presque ses livres déjà frippés d'une utilisation plus que fréquente.  UN RÊVE : quand on connait son secret, sa douleur, il est facile de deviner que tout ce qu'il souhaite, c'est voir le gène de la lycanthropie disparaitre à jamais. parfois, il arrive à son convaincre d'y dédier sa vie, seulement, ce n'est pas la faction des érudits, qu'il a choisit, mais celle des audacieux. il n'est probablement pas fait pour réaliser son propre rêve.  UN ÉLÉMENT : avec sa personnalité enflamée, explosive, il ne fait aucun doute que le feu est son élément de prédilection. il ira s'éteindre souvent dans le réconfort des eaux calmes, mais il reste un garçon du feu.   UN SORT : nox, l'obscurité, les yeux fermés. ce sort qui glisse si bien dans sa bouche, lui apportant un semblant de paix et de tranquillité, quand il s'évade loin du monde magique. sortilège si simple et sans prétentieux, qui n'est qu'une berceuse aux oreilles du jeune homme.  UNE POTION : la potion d'amnésie, qui lui permettrait d'oublier qui il est, ce qu'il a fait, cette constante torture mentale qui le brise un peu plus chaque jour. un répit, voilà ce que ça lui amènerait. toutefois, il ne mérite pas de l'oublier, lui, oh non. il doit se souvenir, avancer, avec ce poids sur ses épaules, cette triste histoire d'un fantôme trop rapidement créé.  UNE RELIQUE DE LA MORT : écrire ici. UN PÉCHÉ CAPITAL : écrire ici.

Le purgatoire lui rit au nez, léchant son visage de coupures de bois, alors qu'il court à travers la forêt sombre, terrifiante. Les arbres le narguent, s'abaissant sur lui, l'emprisonnant dans des étreintes meurtrières. Plusieurs fois, il sombre sur les feuilles mortes, collantes, permettant à son cauchemar, son bonheur, de se rapprocher de plus en plus de son cœur palpitant. Il le sent d'ailleurs monter dans sa gorge, prêt à y éclater dans un tourbillon de peur, jusqu'à ce qu'il le vomisse. Il s'enfuie d'un être aimé, un monstre déguisé dans une peau douce et souriante. Il ne comprend pas, oh, son esprit torturé, troublé, ne saisit pas la terrifiante vérité. Alors il court, écorchant ses membres tremblants sur la forêt rusée, le rendant aussi aveugle qu'un handicapé sans son guide. Jusqu'à ce que le vide se dessine sous lui, et il se trahit d'un cri désespéré, aigu, brisé par sa voix essoufflé, sa gorge si sèche qu'elle se déchire presque d'un tel assaut. Mais ce n'est rien, comparé au néant qui l'accompagne, qui le trahit et qui lui vole toute chance de survie. Car quand à nouveau ses prunelles terrifiées trouvent la lumière, il rencontre le regard noir, vide, meurtrier d'une bête aux dents acérées. À nouveau, il se déchire la trachée, incapable de réagir, pétrifié comme s'il venait de recevoir un sort en pleine gueule, alors que la bête s'élance vers sa proie condamnée.

douze ans.
L'acceptation est impossible, l'enfant refuse d'entendre une quelconque vérité sur les faits passés. Non, son meilleur ami ne s'est pas transformé alors que la lune était pleine, grosse, magnifique. Non, aucun monstre n'a déchiré sa parfaite chaire, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'humain chez Sven. Non, il n'a aucune cicatrice sur son épaule, preuve irréfutable, constamment douloureuse, d'une vie changée à tout jamais. Non, il ne s'est pas inconsciemment protégé en usant d'un petit couteau de chasse dissimulé dans sa botte, éventrant le loup-garou avant qu'il ne le tue. Non, les loups-garous n'existent pas, même dans le monde magique, ce n'est qu'un mythe. Non. Non, non, non.

la Cérémonie du choix (uc.)

seize ans.
Acceptation difficile, cachée, mais inévitable. Pleine lune après pleine lune, rage après rage, c’est plus facile de dire oui. Si on veut acquérir une certaine force, un certain contrôle, battre cette noirceur qui s’enracine tranquillement sur son âme. C’est plus facile de dire oui, mais ça fait toujours aussi mal, ça déchire le cœur jour après jour, comme si les tissus se régénéraient après chaque lacération imaginaire. Il accepte, mais ne s’accepte pas. Il se tortille continuellement dans un lac de remords, d’une colère sourde, une éternelle punition qu’il cache sous une façade de bétons. Fier, arrogant, c’est un faux semblant qu’il offre au monde en enfilant son costume d’héritier à l’avenir prometteur. Il a beau être un monstre, il a de l’ambition. Alors il ronge son secret, se retient comme il peut de ne pas vomir sa haine et son désespoir dans la gueule des autres.

Il passe sa main sur le museau rugueux du Sombral, lui offrant un bout de viande sanguinolent de l’autre. Il a craqué, comme un faible, comme un homme. Malgré la sombre apparence de son compagnon, il imagine encore le visage de poupée de la belle, qu’il a tant tenté de repousser. Elle a cette lumière, en elle, cette illusion de pureté qu’il ne peut s’empêcher de lui envier. Alors pourquoi a-t-il cédé, pourquoi avoir prit cette chance de la briser? Rien de bon, pour elle, ne peut venir d’une quelconque attache avec lui. Lentement, Aedès se penche au niveau d’un jeune Sombral, et il lui offre à son tour sa part du buffet rouge. Ici, il se sent calme, parmi ces créatures magiques qui ressemblent à des monstres, mais qui au fond, ne sont que d’agréables camarades. Tout le contraire de lui, qui possède une enveloppe à croquer, alors qu’en lui sommeille une dangereuse bête. Elle ne le sait d’ailleurs pas, elle, à quel point il est mauvais. Oh, doit-elle se douter qu’il n’est pas le garçon le plus sain de l’école. Il a ses sautes d’humeurs, qui ne passent pas toujours inaperçues. Pourtant, elle s’entête à revenir, encore et encore, pour le torturer un peu plus, à chaque fois. Encore un domaine de sa vie où il ne peut s’empêcher d’être en conflit avec lui-même. C’est presque une seconde nature, maintenant. Il laisse son corps s’étendre complètement sur le sol froid, guidant son regard glacé vers le ciel étoilé. C’est la seule et unique fois qu’il craque, se promet-il. Alors qu’il pousse la détermination dans chaque parcelle de son corps, une tête noire se place au-dessus de lui, et lui renifle les cheveux. Un rare rire s’échappe d’entre ses lèvres, alors qu’il se relève doucement, à la recherche d’un restant de viande. Il ne fait aucun doute qu’il se sent plus à l’aise, plus confortable, en la compagnie des créatures magiques. Il se permet parfois de rêver qu’il s’évade parmi eux, pour toujours. Peut-être qu’alors, il ne se sentirait pas autant comme un monstre.

vingt-deux ans.
C’est difficile, inconcevable, qu’il garde tout ce mal à l’intérieur. Il est pourrit jusqu’à la moelle, et parfois, il s’échappe, le mal, il est plus rusé que lui. Elle brûle, sa belle image, dans une longue agonie. Instable, dangereux, c’est un cas à surveiller. S’il tremble, c’est qu’il est sur le point de craquer, alors s’il ne s’évade pas lui-même, il faut le faire. Au cas où il perdrait la tête, au cas où. Il a une part en lui qui est le mal, et il l’a tellement repoussé au fond de son âme qu’elle s’échappe vague après vague. Il ne se contrôle plus tellement bien, mais son secret est bien gardé.

uc.

vingt-quatre ans.
Il bouille, s’indigne, mais il est cet animal pris en cage. Bloqué, il marche constamment dans ses propres pas, incapable de voir clair, incapable de calmer son loup intérieur. Quelqu’un sait, quelqu’un veut l’exposer, et il est terrifié. Il est plus irritable, plus instable, il s’impatiente à attendre. Quoi? Qui? Il n’en sait rien, mais il ne veut pas qu’on sache son terrible secret. Il est un monstre, il ne peut pas être un monstre. Il a tué, en devenant ce monstre, son propre meilleur ami, et personne ne peut lui faire entendre raison : c’était un meurtre, pas de la légitime défense. On essaie de l’amadouer, le flatter dans le sens du poil. Mais il est un monstre, il est pris au piège, et il s’énerve, tranquillement. Une bombe à retardement, et sa neuvième année commence.

On pourrait presque croire que sa place est là, devant des élèves à flasher son faux sourire éclatant. Le voilà en train de présenter un projet sur une énième potion magique, et il a prit soin de paraitre sous son meilleur jour. Pourtant, alors qu’il pose son regard sur les élèves l’entourant, il ne peut s’empêcher de se demander si c’est l’un d’entre eux. Qui aurait pu lui envoyer ce mot, cet affront en lui indiquant qu’il ou elle connait son secret? Il envoie une petite blague rapide, attirant un rire chez ses camarades. Oui, parfois, il perd les pédales, son sang-froid. Mais c’est un continuel combat pour lui que d’envoyer une image de sorcier amenant, à l’avenir prometteur. Ce qui arrive surtout, c’est qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre avec le plus vieux des Petridis. Ainé qui, malgré son air joyeux du moment, se torture mentalement à rester calme, zen. Il veut savoir qui le menace, il veut s’évader du piège qu’on lui a tendu, dans lequel il est tombé les deux yeux fermés. Et surtout, il ne veut pas qu’on ébruite son secret, sa malédiction. Comment pourrait-il découvrir la vérité, toutefois? Son regard tombe alors sur un visage bien familier, sans vraiment l’être. Il continue de parler, mais son instinct s’éveille, et se trouble. Le grand frère de Sven, son meilleur ami qu’il a tué, alors qu’il se ruait sur lui cette fameuse nuit de pleine lune. Se pourrait-il que se soit lui, le coupable?

Félicitations ! Ta fiche a été validée par le staff et te voici membre du groupe AUDACIEUX, ne l'oublie jamais et agit en conséquence. Si ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons à aller lire les annexes, tu peux aussi aller les relire, ça peut toujours être utile. Tu as désormais la possibilité de recenser ton patronus, ton métier, ou à rejoindre l'équipe de quidditch de ta maison par exemple ... tout ceci se passe par là. Voilà, tu peux désormais pleinement entrer dans le jeu. La première chose à faire est de te trouver des liens, et nous t'invitons donc à visiter cette partie. Enfin, tu peux créer un ou plusieurs scénarii, mais n'en néglige pas pour autant les autres membres du forum, ils ont besoin de liens eux aussi.
Enfin, n'hésite pas à venir squatter le flood ou la chatbox, nous t'y attendons avec plaisir et impatiemment. Et bien sûr, poste des RP à volonté !
Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous, et espérons que tu passeras de beaux moments sur YOUCANDOMAGIC