NOM : o'reilly, lignée de sang pur respectée dans le pays. PRÉNOM(S) : jerry, mais tu t'fais appeler jed parce que c'est grave la honte. La plupart des gens ignore ton véritable patronyme, et c'est très bien comme ça. AGE : vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : dix novembre, un putain de scorpion. STATUT CIVIL : coureur de jupons -et de slibards, à l'occasion-. ORIENTATION SEXUELLE : t'es pas difficile, mais t'évites quand même de présenter des mecs à ta famille, t'es à peu près certain qu'ils le zigouilleraient d'un avada kedavra pendant son sommeil. GROUPE : les sincères. STATUT DU SANG : pur, c'est une évidence. ANNÉE / MÉTIER : neuvième année, officiellement futur joueur de quidditch pro ou sorcier d'élite de la brigade de la police magique, officieusement désireux de devenir professeur de botanique ou éleveur de sombrals. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: un chien galeux, à ton plus grand désarroi. ANIMAL DE COMPAGNIE : t'as une gueule à chouchouter une bestiole à poils ? T'es pas mère teresa non plus. BAGUETTE : 29,4 centimètres, en bois de noyer noir et écaille de sirène. Parce que tu le vaux bien. PATRONUS : un buffle, ça s'passe de commentaire. EPOUVANTARD : une fille qui t'étale d'un seul sort alors que tu tends vainement ta baguette, devenue inefficace. Une fille, vous vous rendez compte ? TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : égoïste; moqueur; trop franc; joueur; dragueur du dimanche; compétitif; mauvais perdant; auto-centré; incapable de fermer sa gueule; déconneur; fidèle; sans gêne; peu rancunier; débrouillard; comédien; macho. CRÉDIT : tumblr.

UN SENTIMENT  : la suffisance. UNE COULEUR : vert. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : cours de botanique. UN RÊVE : qu'un sorcier trouve un foutu remède à la lycanthropie, ça ne doit pas être si compliqué tout d'même. UN ÉLÉMENT : terre. UN SORT : t'es un accio à toi tout seul -ou pas-. UNE POTION : un truc amer qui fout l'bordel dans ta vie et brûle ta trachée, au passage. UNE RELIQUE DE LA MORT : la cape d'invisibilité tu t'en branles, t'es pas un lâche qui se planque; t'as aucun intérêt à réveiller les morts, s'ils le sont c'est pour une bonne raison. Tu choisirais la baguette, sans hésitation. UN PÉCHÉ CAPITAL : l'orgueil.

« J’ai une question. » Là, y’a trois personnes qui te connaissent dans l’assemblée et qui se disent ‘oh meeerde’. Tu sais bien que tu n’es pas censé l’ouvrir pendant la fameuse cérémonie du choix, mais après tout, qui a décidé que tout devait se passer dans ce silence d’église ? Et puis t’as vraiment un truc pertinent à faire remarquer, un truc qui pourrait aider des générations futures de sorciers effrayés à l’idée de se taillader la main. « On est vraiment obligé de s’mutiler et tout ? » Tu te hasardes finalement, attrapant la lame aiguisée entre des doigts. Personnellement tu t’en moques, t’es un vrai mâle qui ne pleure pas pour un petit bobo –sauf possibilité de se faire plaindre et chouchouter, bien entendu-. Mais tu penses aux autres, d’ailleurs peut-être que tu devrais te diriger vers les galets. « Enfin j’sais pas mais la magie a évolué depuis l’temps où on sacrifiait des jeunes vierges et où on faisait couler du sang … » Non ? Bon, tu comprends bien qu’il est temps de fermer ta gueule et de procéder à ton choix. Tu sens très clairement le regard insistant des professeurs, et tu perçois les raclements de gorge impatients. En fait t’as bien envie de rajouter un truc, mais tes lèvres restent obstinément scellés et tu ne peux qu’émettre un son étouffé qui se noie dans ta gorge. Ok sympa l’accueil, t’as à peine débarqué qu’on te balance un sort informulé à la tronche pour que tu la mettes en sourdine. Tu porteras plainte auprès du directeur plus tard, en plaidant la liberté d’expression. De toute façon tout l’monde sait ce que tu vas choisir même si ce n’est pas la tradition dans ta famille. Le verre. Sincère. Comme ta tante. Qu'est-ce qu'elle serait fière de toi si elle te voyait. C'est elle, qui t'avait appris l'importance de l'honnêteté. Envers les autres, mais aussi envers toi même. Le premier c'est un concept que tu maîtrises à la perfection, même si ça t'attire pas mal d'emmerdes. Il t'arrive d'y déroger, de temps en temps, pour servir des intérêts supérieurs -les tiens, en d'autres termes-. Mais le second, t'as parfois plus de mal. T'as beau te répéter que t'es parfait, tout c'qui ne rentre pas dans ce joli moule t'as tendance à l'éluder et à t'mentir comme un arracheur de dents.

Tu jettes le gingembre dans les mains tendues de ton ‘client’, lui arrachant la carte avec avidité. Tu ne poses pas plus de questions, tu t’en branles et à vrai dire tu sais déjà ce qu’il compte faire de ton ingrédient. Avec son intelligence égalant tout juste celle d’un troll, ça te semble évident qu’il concocte secrètement une potion d'Aiguise-Méninges. Toi, tout ce qui t’intéresse c’est … « Cornelius Agrippa. » Tu murmures doucement comme si tu prononçais le nom de Voldemort et tu fixes la plume s’agiter sur la récompense de chocogrenouille que tu tiens précieusement entre tes doigts, d’un regard dévorant presque flippant. Mais cette carte légèrement écornée que tu embrasses des yeux avec convoitise comme si tu tenais la pierre philosophale, ça fait deux ans que tu la cherches en vain pour la ranger amoureusement auprès de ses cent vingt-deux semblables. T’as pas vraiment l’droit de procéder à ces petits échanges au sein de l’établissement, d’ailleurs t’aurais jamais imaginé que t’avais la fibre commerciale. Mais on peut clairement dire que tu rends service. Des ingrédients de potion contre une misérable carte, c’est presque du désintéressement. T’es un peu altruiste sur les bords finalement, qui l’eût cru. « Tu veux un truc toi aussi ? » T’interroges l’élève qui l’accompagne en glissant Cornelius dans la poche de ton pantalon, plissant les paupières avec circonspection. « Un peu de gying de géranium dentu pour virer tous les spots qui se reproduisent sur ton visage ? » Le mec, on dirait qu’il élève une colonie de boutons, alors tu te dis que tu lui sauverais un peu la vie. Tu deviendras une nouvelle fois le héros de quelqu’un, et il épinglera ton portrait animé au-dessus de son lit. Peut-être même que quand il aura plus d’boutons, vous pourrez négocier autrem … Ouais non, t’es quand même pas dévoué à c’point. Les dentitions de gnome c’est pas trop ton délire, avec ou sans acné. Mais tu proposes toujours ce qui pourrait être le plus utile aux autres, t’es pas le genre de crevard à refiler des extraits de plante inutile -en vérité c’est surtout que t’es incapable de mentir pour vendre un produit inefficace, mais passons-. « Sérieusement,  on t’a jeté un sortilège de duplication ? » T’insistes, juste un peu, parce que tu trouves ça quand même étrange. Ce n’est pas l’effet calculatrice d’école primaire, c’est carrément le truc scientifique avec des dizaines de touches dont t’ignores la raison d’être. « J’ai pas … j’aime pas les chocogrenouilles. » En gros, il n’a pas ta monnaie d’échange préférée. Si ce n’est que ça, franchement, James et toi vous êtes preneurs de bien d’autres choses. Vous savez être arrangeants. « Non mais vraiment, je peux te faire ça pour des bonbons à hoquet je m’sens d’humeur magnanime. » Tu te vois déjà en filer à une pauvre première année innocente en lui expliquant que c’est la dernière nouveauté moldue pour une haleine de rose après les repas. La nana va mordre à l’hameçon direct, c’est sûr. Mais il secoue timidement la tête, glissant sa main sur ses joues en relief. Le pauvre, c’est à croire qu’il n’a pas parlé à un sincère depuis son éruption cutanée, parce qu’il ne fait aucun doute que tes comparses le lui auraient fait remarquer avant toi. Excepté Fifi, Fifi il arrive à mentir si c’est pour le bien. « Si tu changes d’envie fais-le moi savoir, ça soigne aussi les hémorroïdes. » Tu précises quand même avant de tourner les talons. Sait-on jamais.

Tu cours comme dératé, tu cours à t’en péter la cage thoracique, tu cours comme si t’étais poursuivi par une acromantula affamée. Les branches des hêtres et des pins te fouettent le visage mais tu n’sens pas la douleur, t’es trop focalisé sur ta fuite des rayons lunaires pour te soucier du reste. Tu t’étais fait avoir par une foutue fleur soporifique pendant ta cueillette du dimanche, comme un bleu. Pourtant ta grand-mère t’avait bien mis en garde contre cette plante à l’aspect rond et pâle, telle la pleine lune que tu cherches à fuir. Tu t’étais réveillé en plein milieu de la forêt interdite, la lumière blême de l’astre nocturne chatouillant presque tes pieds. Un maigre nuage t’avait laissé un sursis, mais t’étais incapable de trouver un abri. Tu te serais volontiers jeté dans la tanière de centaures ou le refuge de trolls si tu pouvais les trouver. Mais rien, pas même un trou d’souris pour t’y glisser. T’as pas envie de hurler à la mort bordel, t’as pas envie de sentir tous tes os se briser pour devenir un chien galeux et enragé. Rage qui t’étreint déjà les boyaux et te met dans un état de nerfs à peine croyable. Tu serais bien capable d’étrangler le premier élève perdu et apeuré qui croise ton chemin rien que pour oser apparaître devant toi. D’ailleurs, tu pousses un cri rageur qui fait s’envoler quelques oiseaux magiques avant de percuter une silhouette qui surgit de nulle part dans la semi-obscurité. Ta course s’arrête nette et tu t’retiens à un tronc pour éviter de vaciller. « MERDE. » Tu brailles. La fureur au fond des yeux, la bave au coin des lèvres. Mais tes envies de meurtre s’évaporent aussitôt que tu distingues le visage de l’intrus. Milo. Le clébard qui t’a mordu. « P’tain qu’est-ce que tu branles là … » C’est pas vraiment une question, plutôt un constat désabusé. T’as pas envie de voir son œil de verre braqué sur toi et les vestiges de brûlures qui marquent sa peau par endroit. Ces stigmates qui te rappellent que t’es qu’un enfoiré qui l’a laissé cramer cette nuit-là. Tu savais qu’il n’y pouvait rien, qu’il obéissait à son instinct bestial –tu l’sais encore plus vivement aujourd’hui-. Tu savais que cette bête hargneuse était un être humain, de chair et de sang. Que c’était lui. T’aurais pu lancer un sortilège d’aguamenti avant de fuir, t’aurais pu utiliser la flotte du lac pour éteindre les flammes dévorantes qui avaient surgi de ta baguette pour protéger tes fesses, t’aurais pu prononcer un Vulnera Sanentur du bout des lèvres, t’aurais pu prévenir quelqu’un rapidement pour lui éviter les cicatrices. T’aurais pu. Mais t’avais détalé comme un lâche sans même te retourner. T’avais couru en boitillant, morsure dans le mollet, pour échapper au prédateur pourtant réduit à l’état de torche, gémissant sous la pleine lune. Parce que t’avais flippé, toi ô grand Jed. T’étais pas aussi fort que tu voulais bien le crier sur tous les toits. Lui, là, il te rappelle tout ça. A chaque fois. Inlassablement. Une seconde à l’observer suffit à le détester. A te détester. « La même chose que toi. » T’imagines que c’est là qu’il se transforme maintenant, pour éviter de bouffer un autre élève. Parce que la forêt interdite est censée n’être peuplée que de créatures magiques et pas de sorciers. Par précaution, malgré la potion. Potion que tu ne t’es pas décidé à réclamer auprès du professeur par pure vanité. Parce que tu croyais bêtement que t’arriverais à te planquer toute ta vie. Gagné champion. Mais c’est trop tard pour ça, et vous n’avez pas le temps d’échanger d’autres formalités. Les vaisseaux de tes yeux rougissent dangereusement et tes canines te démangent salement, tu sais exactement ce que ça signifie. Tu vas souffrir.  

Tu lâches un rire sonore en zieutant l’élève qui perd rapidement de l’altitude au milieu du terrain de quidditch, laissant à un autre le soin d’amortir sa chute par un sort bien formulé. T’es trop occupé à te foutre de sa gueule pour prononcer un seul mot, mais tu la rejoins rapidement histoire d’enchanter ses oreilles. « Eh ouais, c’est pas comme ça que les gonzesses doivent se servir d’un balai ma jolie. » C’est bien connu : femme sur un balai, cognard dans l’pif. Non, une nana ça doit rester sagement à sa place, et se servir d’un balai uniquement pour dépoussiérer un peu le sol histoire que ces messieurs ne salissent pas leurs chaussures. « T’inquiète, t’as sûrement de l’avenir ailleurs. Cuisine. Couture. » Ce sont ces domaines dans lesquels les demoiselles excellent habituellement, c’est historique ce n’est pas toi qui l’a inventé. Tu lui tends quand même la main, parce que tu es un gentleman, mais elle la gifle d’un revers de doigts rageur en soupirant. « Merde, ta réputation disait vrai. » Le pire c’est qu’elle a l’air vraiment déçue, comme si tu venais de ruiner tous ses espoirs en rendant hommage à ceux qui ont bavé dans ton dos. « A propos de mon charme irrésistible ou de mon intelligence sans égale ? » C’est vrai, il y a matière à hésiter. On doit dire tellement de choses de ce genre à ton sujet que tu n’sais pas bien à quoi elle fait référence. « De ta capacité innée à être un vrai connard. » C’est mal, de dire ces choses-là. De toute manière ça t’es égal, la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. « Ah … ça. » Bon tu n’vas pas non plus le nier, après tout t’es un sincère. Et il faut bien reconnaître que tu peux agir comme un sale con, de temps en temps. La preuve, c’est qu’avec James vous avez réussi à faire fuir toutes les prétendantes de Fifi. Bon personnellement tu restes persuadé qu’il rejette la faute sur vous pour ne pas assumer son incompétence à garder une gonzesse –peut-être que tu devrais lui proposer tes conseils en la matière, d’ailleurs-, mais passons. En fait tu crois instantanément cerner le problème, c’est le genre de choses qui t’arrivent souvent. Elle qui nourrit une passion dévorante pour ton corps d’Apollon depuis le premier jour où elle t’a vu, toi qui ouvres la bouche, réduisant son château de cartes à néant. Tant pis, elle ne sait pas ce qu’elle rate. Du coup tu te contentes de hausser les épaules alors qu’elle époussette ses vêtements, appuyant la pointe de ton pied contre le sol pour décoller à nouveau alors qu’elle lâche un « Je suis ta sœur » digne d’un remake de Star Wars qui s’essouffle dans l’air sans avoir atteint tes oreilles. T’es déjà beaucoup trop haut pour entendre sa jolie voix tremblante lâcher la bombe. Dommage.

Félicitations ! Ta fiche a été validée par le staff et te voici membre du groupe SINCERE, ne l'oublie jamais et agit en conséquence. Si ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons à aller lire les annexes, tu peux aussi aller les relire, ça peut toujours être utile. Tu as désormais la possibilité de recenser ton patronus, ton métier, ou à rejoindre l'équipe de quidditch de ta maison par exemple ... tout ceci se passe par là. Voilà, tu peux désormais pleinement entrer dans le jeu. La première chose à faire est de te trouver des liens, et nous t'invitons donc à visiter cette partie. Enfin, tu peux créer un ou plusieurs scénarii, mais n'en néglige pas pour autant les autres membres du forum, ils ont besoin de liens eux aussi.
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