NOM : La tristement célèbre famille Redfield ayant fait les gros titres de manière éphémère pour un drame familiale bien connu. Histoire d'ailleurs faussement rapportée par des journalistes avec peu de scrupules. Depuis la discrétion est devenu mot d'ordre.   PRÉNOM(S) : Loki, "Paine". AGE : Trente quatre ans d'existence et quelques années de gâchées inutilement de son avis. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Fier comme un écossais! Loki est né un quatorze janvier dans la ville portuaire de Wich, au nord de l'Écosse. STATUT CIVIL : Divorcé depuis cinq ans, sa femme l'a quitté six mois apres la perte de leur petite fille. Désormais il n'est plus qu'un célibataire abîmé par les vicissitudes de la vie. ORIENTATION SEXUELLE : Il n'a aimé qu'une seule femme dans sa vie et a perdu cette dernière. Au jour d'aujourd'hui sa vie sentimentale et sexuelle ressemble à un égout mal famé qui ramasse tout ce qu'il trouve, aussi bien les hommes que les femmes. Froisser les draps est devenu une habitude, le plus souvent ivre d'ailleurs. GROUPE : Teachers & co. STATUT DU SANG : Sang-mêlé. ANNÉE / MÉTIER : Il occupe le poste de professeur de défense contre les forces du mal depuis trois ans. Son cours est réputé ardu et la pratique aussi bien intense que violente. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: Sa haine croissante pour les créatures magiques et son alcoolisme naissant sans doute. ANIMAL DE COMPAGNIE : Rust, un vieux chat taciturne qui laisse tomber des poils par centaine derrière lui. BAGUETTE : Elle mesure vingt-sept centimètres cinq et s'avère rigide mais relativement fragile, Loki l'ayant brisée plusieurs fois dans des excès de colère. En bois de peuplier, son cœur renferme une branche d'aconit.  PATRONUS : Un loup de Sibérie bien qu'en ce moment l'homme ait du mal à en matérialiser un correctement. EPOUVANTARD : Son premier épouvantard fût la peur de perdre sa famille, désormais ce dernier lui fait revivre la mort de sa fille tout en ce voyant impuissant face à la scène.   TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : Incroyablement opportuniste, désabusé par la vie, audacieux, bourru au premier abord, beau parleur, débauché depuis la perte de sa femme et sa fille, essaye de rester digne face aux épreuves de la vie, égoïste, franc, mature, nerveux, anciennement protecteur et aimant, réaliste et susceptible sur certains sujets fâcheux.   CRÉDIT : tumblr, vox populi.

UN SENTIMENT  : Un unique, un seul? Si seulement. Son sang bouillonne encore de colère, de tristesse ainsi que de douleur. Pourtant c'est un sentiment d'impuissance qui le hante, le ronge un peu plus chaque jour.   UNE COULEUR : Le rouge. Celui qui tâche. Celui qui déclanche les peines les plus grandes. Celui qui réchauffe les corps. La couleur de la vie et celle de la mort, car oui, la vie de cette homme est tâché de rouge. Autant de sang séché que de verres d'un vieux Bordeaux. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : Grand fervent de l'école buissonnière, les cours d'astronomie se déroulaient quand le noir s'abattait sur les murs de l'école, ce qui lui donnait un prétexte pré-fait pour vadrouiller dans les dédales de l'école. Cependant l'impétueux Loki de l'époque possédait une plus grande propension à faire marcher sa baguette que sa tête. UN RÊVE : Il en a eu, des rêveries futures, pour lui, pour sa famille et sa petite fille mais un soir tout s'est écroulé. A quoi bon rêver, à quoi bon vivre dans l'espoir d'une chose qui demeurera inaccessible ou sera systématiquement détruite une fois obtenue. Vivre dans l'espérance c'est ainsi s'ouvrir aux portes de la souffrance.   UN ÉLÉMENT : La feu l'a consumé, il a brûlé ses sentiments et meurtri son cœur et désormais tout est devenu froid, comme de la terre. Sèche et craquée comme son corps abîmé par les épreuves qu'il a vécu. Invisible et pourtant irrémédiablement présent, il se terre dans l'ombre, observant le monde qui évolue à ses pieds sans jamais y goûter avec le même délice d'antan. UN SORT : Le sortilège d'oubli, le seul qui pourrait faire volatiliser ses souvenirs douloureux enfouis au plus profond dans son crâne. Il ne peut cependant pas s'y résoudre car il s'agirait là d'oublier les mauvais comme les bons souvenirs et Loki s'y refuse catégoriquement, préférant vivre dans la souffrance du savoir que de trouver du bonheur dans le déni.   UNE POTION : Une potion de force aurait-il sans doute pensé quand il a vu sa chair périr devant ses yeux, mais la puissance ne lui manqua pas. La chance, oui. Felix Felicis, la potion de chance lui aurait peut-être permis de changer le cours de son existence. Malgré tout le jeune homme de l'époque ne fût pas un expert en potions et c'est encore le cas aujourd'hui. Il n'aurait pas été capable de changer le cours de son destin avec une potion qu'il aurait été incapable de réaliser. UNE RELIQUE DE LA MORT : Dans un élan de désespoir il utiliserait la pierre de résurrection et ramènerait sa petite fille à la vie, pour avoir une seconde chance de partager un instant avec elle. Un dernier sourire, un dernier signe de vie de son petit ange tombé trop tôt, qu'une créature lui à arraché avec violence. Il a connaissance des effets pervers de la pierre mais dans sa folie d'un dernier instant il l'utiliserait quand même. Peut-on blâmer un homme de vouloir partager un souvenir différent que ceux qu'ils se repasse en boucle dans sa vieille pensine usée par les âges? UN PÉCHÉ CAPITAL : La colère. Cette rage silencieuse en sommeil qui finira par exploser provoquant sur son passage des dégâts considérables. Il déteste les vampyrs et ne tient pas en grande estime le reste des créatures magiques. Au fond de lui il les hait tous, il les tuerait par dizaines, les innocents comme les coupables. Une seule optique: les faire payer pour la mort de sa princesse, tous autant qu'ils sont. Une haine aveuglée par l'amour inconditionnel d'un père.  

Cela fait combien de temps, Monsieur Redfield?
Quatre ans, dans trois mois exactement.
Vous avez perdu votre fille..
On m'a arraché ma fille ce jour-là. Une créature m'a pris ce que je possédais de plus cher. Donc non, je n'ai pas perdu ma fille, on me l'a enlevé.
Le rapport mentionne une attaque de vampyr.
Parlons d'autre chose.
Je suis là pour vous aider, si nous devons travailler ensemble un jour, vous ne pourrez pas éluder la question sans-arr-
Plus sérieusement alors.. parlons d'autre chose. (se renfrogne légèrement)
Très bien.. voyons, ou êtes vous né? Quand? Avez vous été élevé par vos parents et en avez vous des souvenirs particuliers?
Eh bien.. (soupire, semble ce détendre) Je suis né un quatorze janvier à Wich, une petite ville maritime venteuse ou les bourrasques récurrentes faisaient claquer les cordages des bateaux amarrés au port. J'ai été mis au monde à la demeure familiale, une grande propriété, ancienne, aux couloirs sinueux ou le souffle du vent avait tendance à s'engouffrer dans le moindre interstice de la maison. J'y ai attrapé de nombreux rhumes pendant mon enfance, à cause de la différence de températures entre certaines pièces, voyez vous.
Vous avez omis de nous parler de vos parents.
En effet, mes parents furent des gens simples. Mon père était un moldu qui travaillait dans une poissonnerie mais ce dernier préférait aller se perdre sur les berges du port avec seule compagnie, sa canne à pêche. Je me souviens encore de lui, rentrant de sa journée de travail, m'attrapant dans ses bras en me soulevant, pinçant mes joues de ses larges mains qui sentaient encore le poisson. Il devait atteindre le mètre quatre-vingt dix, la carrure typique d'un écossais et pourtant il n y avait pas plus tendre que lui, aussi bien envers moi ou envers ma mère.
Et votre mère dans tout ça?
Une sorcière admirable, une grande médicomage mais avec le recul de l'âge je me rends compte de la jalousie qui pouvait la ronger au fond d'elle. Une femme emplie d'amour, quitte à en devenir jalouse avec mon paternel et trop protectrice avec moi. Elle supportait difficilement le fait que je me salisse ou me blesse et je me retrouvais souvent puni pour n'avoir fait au final.. que l'enfant. (léger sourire en coin) J’ai toujours observé une distance modérée avec les garçons et les filles de mon âge, par cela j’ai rarement joué au parc avec les autres, eu des activités en dehors de celle que je pratiquait avec mes parents. D'où actuellement peut-être mon côté de vieux loup solitaire qui n’a jamais été habitué à partager des instants de la vie avec de nouvelles têtes.
Vous entendez par-là que vous avez éprouvé d'un manque étant jeune?
Non, pas le moins du monde, je pense avoir eu le droit à une éducation juste et j’ai été un môme chéri jusqu’au bout. Donc non, je n’ai jamais éprouvé de manque, ou alors quelques caprices d'enfant tout à fait banaux.
Votre mère donna naissance à un second enfant, une petit garçon.. Knox?
Knox Redfield. (se renfonce dans son siège) Mon petit frère décédé, en effet.
Quel âge aviez-vous quand il est mort?
J'avais huit ans. Je venais de fêter mon anniversaire trois jours avant.
Parlez moi un peu de cette évènement. Comment ça c’est passé? Quel ressenti avez vous éprouvé? Et aujourd'hui comment le vivez vous?
Je me souviens que quelques mois après sa naissance il fût transporté d’urgence à  Mangouste pour une forte poussée de fièvre inhabituelle. Ma mère avait pris la fâcheuse habitude de nous transférer à l’hôpital  à la moindre contrariété, une précaution d’une mère un peu trop prévenante. (courte pause) Après une journée dans une chambre et quelques examens je me souviens qu’un médecin arriva dans la chambre et sans comprendre ses paroles techniques pour mon jeune âge, je compris rapidement la douleur sur le visage de mes parents. Ce jour-là tout à changé. Je crois que malgré ma naïveté encore enfantine, j'ai saisi ce jour-là l'importance de la vie mais également sa fragilité. (long silence) Knox est décédé moins d'un mois et demi après son premier passage devant un médicomage et après le diagnostic de sa maladie. Malgré tout j'ai peu de souvenirs de lui, principalement son visage et surtout son bel enterrement, au pied du saule de la propriété adossé au bord de la falaise verdoyante.
Au final votre père à perdu un fils tout comme votre fille vous à été arraché?
Ma mère à surmonté l'épreuve, tout comme moi, avec le temps et pourtant je n'ai jamais réussi à comprendre mon père à l'époque qui c'était renfermé dans un mutisme effrayant. (silence, se redresse) Depuis que je l'ai perdu je suis redevenu plus proche que jamais de mon père qu'auparavant. Nous sommes peut-être désormais différents en tout point mais nous partageons l'exacte même douleur.
La famille semble importante pour vous Monsieur Redfield?
Elle l'est.
Dites m'en plus, parlez moi de Kira, votre femme.
Ex-femme. Je l'ai connu alors que j'était tout juste majeur, finissant ma dernière année  d'études à Gryffondor et si j'avais été en âge de passer la cérémonie du choix alors j'aurais terminé chez les érudits.  Kira elle était deux ans plus jeune que moi. A l'école, et mes professeurs peuvent en témoigner, je n'était pas le parfait élève d'un point de vue comportemental. (petit rire) Les bagarres, les sorties nocturnes, je ressemblait au parfait archétype de mauvais garçon qui plaisait à un nombre incalculable de jeunes femmes. Sauf Kira. Elle était tout le contraire de ma personne, calme, posée et conciliante, un âme bienveillante derrière ses mèches blondes. Malgré ma rancœur envers elle actuellement pour ce qu'elle m'a fait et ce qu'elle m'accuse d'être responsable elle restera celle qui à su me donner un foyer, une fille et de l'amour. Elle à réussie à apaiser mon tempérament quand elle était encore présente à mes côtés.
Elle vous accuse d'être responsable de la mort de votre fille.
Elle considère surtout que je n'ai pas été assez fort pour protéger mon sang face à une créature de la nuit, elle me porte le grief de sa mort.
Beaucoup de choses ont été dites sur cette nuit là, le déroulement des faits, les circonstances de l'accident et je ne cherche qu'à rétablir la vérité, Monsieur Redfield.
La vérité je la connais et elle est assez douloureuse à supporter comme ça. (se referme, plus froid) Ça suffit.
J'entends bien m-
Si j'ai failli à protéger ma famille j'en suis le seul responsable (ton abrupte, viens de lui couper la parole) J'ai vu ma fille, ma Romy se faire vider de tout son sang devant mes yeux, impuissant, immobilisé par la force psychique de cette créature malfaisante qui, doucement, arrachait la vie de ma princesse. (s'énerve, serre les poings) Je l'ai vu partir devant moi sans être en état de bouger, prostré à genoux dans l'herbe humide par ce vampyr. Avez-vous des enfants? Savez-vous ce que c'est de donner la vie et de se la faire reprendre sans aucune forme de procès? (griffe les accoudoirs du fauteuil, bouillant à l'intérieur) Et malgré toutes les épreuves, je continue à survivre pour ma fille. Son souvenir me pousse à ne pas abandonner cette existence miséreuse que je vis. Si je suis encore là c'est uniquement pour elle.
Je vois.. Je.. La séance est terminée Monsieur Redfield, je suis conscient de la période abrupte que vous traversez et je vous aiderais à la surmonter, en plusieurs fois.
Vous ignorez tout et je doute assurément qu'il y est une prochaine fois.