NOM : écrire ici. PRÉNOM(S) : écrire ici. AGE : écrire ici. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : écrire ici. STATUT CIVIL : écrire ici. ORIENTATION SEXUELLE : écrire ici. GROUPE : écrire ici, voir la liste. STATUT DU SANG : écrire ici. ANNÉE / MÉTIER : écrire ici. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: écrire ici, optionnel, et il vous faut en faire la demande auparavant ici. ANIMAL DE COMPAGNIE : écrire ici, optionnel, et il ne peut s'agir que soit d'un chat, d'un hibou ou d'un crapaud. BAGUETTE : écrire ici.  PATRONUS : écrire ici. EPOUVANTARD : écrire ici. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : écrire ici, 5 traits environ. CRÉDIT : tumblr.

UN SENTIMENT  : Un goût amer se répand dans sa bouche, ses mains se mettent à trembler, ses oreilles bourdonnent, ses muscles se tendent. Arya reconnaît le sentiment qui la prend au dépourvu, toujours lorsqu'elle laisse son esprit s'échapper. Malgré des années de cohabitation tumultueuse, cette colère ne s'est toujours pas laissée apprivoiser. Elle est constamment là chez Arya. Dans un regard glacial, dans un geste distanciateur.

UNE COULEUR :
Les grandes oppositions qui caractérisent Arya se retrouvent dans le rouge. Il exprime à la fois la colère sourde qui l'habite, la violence qui la prend parfois mais aussi la grande chaleur dont elle peut faire preuve lors de moments d'abandon. Le rouge c'est le danger, comme elle est intrépide.
. UNE MATIÈRE SCOLAIRE :
Sa persévérance en a fait une bonne élève en potion qui est une matière dans laquelle elle excelle. Elle aime prendre le temps pour parfaire les choses et parvenir au résultat le plus délicat.


. UN RÊVE : 
Pas de rêves. Que des buts.
UN ÉLÉMENT :
Elle pourrait être la petite flamme résistante et rebelle d'un grand incendie éteint. Elle pourrait tout ravager ou s'éteindre à tout jamais. Pourrait-il exister une alternative ?
  UN SORT :
Lashlabask
. UNE POTION :
Felix felicis. Elle a toujours beaucoup de chance ce qui fait dire qu'elle est tombée dedans étant petite.
. UNE RELIQUE DE LA MORT : 
Arya donnerait sa propre vie pour que ses parents retrouvent la leur : la pierre de résurrection.
UN PÉCHÉ CAPITAL :
La colère envers les autres et elle-même est le plus évident mais elle est aussi pétrie d'orgueil du fait de son nom, de son don en potion et de sa petite personne bien faite.
.

Les blés gigantesques se courbaient sous l'effet du vent et menaçaient de la dévoiler à chaque instant. Le vent couvrait bien heureusement les rires de sa sœur et les siens. Les pas, soudain, semblèrent se diriger vers elles et les deux fillettes échangèrent un regard inquiet qui les fit taire. Soudain, l'ombre se fit au dessus d'Arya, et deux mains puissantes l'empoignèrent pour la soulever vers le ciel d'un bleu éclatant. Sa sœur tenta de la délivrer mais elle fut elle aussi soulevée sans effort. Elles se débattirent mais il leur apparut bientôt que tous ces efforts étaient bien inutiles. Il finit par les déposer et alors, elles auraient pu tenter de fuir mais le rire les paralysa
« Madame l'ogre, j'ai trouvé en quoi consistera notre repas »
Leur mère se tourna vers ses deux filles, transformée par le polynectar et sa longue langue vint mouiller ses lèvres «  ah monsieur l'ogre, c'est qu'elles ont l'air bien appétissantes ! ». Sa mère était si convaincante dans son rôle qu'un instant Arya craint qu'elle y crut presque. Elle se tourna vers sa sœur, attendant que celle-ci lui donne le signal de fuite. Si ce n'est la petite différence de taille et les manières plus courtoises de sa sœur, elles étaient très semblables. Soudain, un cris de guerre retentit et les deux foncèrent à angles opposés. Arya courait vite, plus vite que sa sœur car elle savait se faire peur. Lorsqu'il lui sembla qu'elle était hors de danger, elle se laissa tomber dans les blés et écouta sa respiration retrouver son rythme normal sous la chaleur écrasante du soleil.
Existe t-il plus d'insouciance chez un être que durant les 5 premières années de sa vie ?

Le ciel pleure toutes les larmes qu'Arya se sent bien incapable de verser. Elle regarde par la fenêtre, inquiète de voir le monde changé. Non, bien sûr. Les grands drames qui frappent l'Humanité laissent la nature indifférente. Soudain, la pièce lui semble rétrécir et un curieux sentiment d'enfermement la prend à la gorge. Pourtant elle refuse de sortir et de se donner en spectacle devant sa famille. Elle reste donc confinée avec sa tristesse qui ne la laisse pas même respirer. Elle se tourne vers le miroir et celui-ci lui renvoie une image qu'elle connaît : les mêmes longs cheveux blonds, le visage déjà fin et le petit corps d'une enfant de huit ans. Mais ses cheveux lui semblent bien ternes, ses yeux éteints et son corps ramassé. Si sa mère avait pu la surprendre ainsi... « Nous sommes nées pour être des belles femmes. Ne fais pas honte à ta lignée Arya ».
Seulement ce ne sera plus jamais le cas. Cette constatation simpliste lui donna lui donna le vertige et elle du se rattraper à la commode pour ne pas s'effondrer.
Sa mère souriait beaucoup, savait se faire aimer des gens. En cela, Arabella lui ressemblait beaucoup. Cette pensée lui paru insupportable et la commode reçu un coup de poing. Détruire lui procura une sensation qui, sans être agréable, avait au moins le mérite d'être nouvelle. Après avoir jeté un dernier regard haineux à son reflet, elle donna un grand coup dans le miroir puis ce fut au tour d'un cadre, d'une boîte à cigarette, d'un étui à lunettes et bientôt le sol fut jonché d'objets brisés. Elle regarda incrédule le massacre qu'elle venait d'opérer et se sentit bête d'en être soulagée.
La porte s'ouvrit d'un coup et son père pénétra dans la chambre. Les débris le laissèrent sans voix un instant ce qui laissa à Arya le loisir de l'observer : son visage tiré lui donnait cinq ans de plus et ses yeux rétrécis par la fatigue un air méchant qu'elle ne lui connaissait pas. Il se tourna vers elle et son regard furieux la transperça comme une flèche. « Je ne veux plus que tu casses quoi que ce soit dans cette maison. Arya Le bruit m'est insupportable ». Il sortit sa longue baguette et les objets retrouvèrent ainsi tous leur place. Elle regarda tout se remettre en place de manière harmonieuse. Elle serra les poings pour ne pas céder à l'envie de tout renverser encore et le vide laissé par le départ de son père la calma un instant. Jusqu'à ce qu'Arabella pénètre aussi sans frapper dans la chambre. Elle semblait fatiguée et son air radieux avait disparu derrière un voile de tristesse. Malgré cela, elle trouvait la force de sourire, de serrer des mains compatissantes, d'accueillir des condoléances malvenues. Elle se toisèrent un long moment. «  Je peux te coiffer les cheveux et on peut aller se promener un peu. Le grand air te fera du bien. Cela doit bien faire deux semaines que tu n'es pas sortie ».
Un instant, Arya eu envie d'accepter : elle voulait sortir et courir jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer. Mais échapper à cette douleur, même un instant, était intolérable. « Va t-en, je ne veux pas ». Sa voix claqua, plus sèche que ce qu'elle avait voulu. Ne voulant pas affronter le regard blessé de sa sœur, elle se détourna. Un long moment suivit et, enfin, Arabella quitta la pièce. Sans doute retournait elle auprès de sa famille, noyer sa douleur dans celle des autres. Arya s'en sentait incapable tant la sienne lui semblait entière et forte. Ces gens demandaient tellement d'amour et Arya était certaine de ne pas en avoir tant.