∞ when night comes, the mind wanders.

‹ érudite › Mes Parchemins : 99 Ici depuis le : 09/07/2014

Jed ∞ Erin

Lungard, Erin y avait fait sa sixième rentrée il y avait à peine quelques jours. Et pourtant, elle se sentait de nouveau comme chez elle et elle avait rapidement repris ses marques dans le château. Oui, à l’instar de Poudlard pour son père et beaucoup d’adulte, Lungard était sa deuxième maison et le resterait. Et comme chaque enfant chez soi, elle avait ses endroits préférés à Lungard dont la bibliothèque et la salle d’étude adjacente faisaient partis, bien entendu. Sauf que comparé à beaucoup d’érudit, la jeune fille préférait les toits puis la salle d’entrainement des audacieux avant ces deux hauts lieux d’études cher à sa faction. C’était souvent une source d’étonnement de la part de ses camarades enfin surtout pour les jeunes. Les plus vieux avaient cessé depuis longtemps d’essayer de comprendre le choix de faction d’Erin qui correspondait plus aux audacieuses qu’aux érudites malgré sa grande curiosité. D’un autre côté, son choix n’avait été fait qu’en fonction de son jumeau, de son inquiétude pour lui et non pas en fonction de qui elle était. Toujours est-il que quand Erin avait besoin de réfléchir intensément ou de se détendre, elle grimpait sur les toits et s’y allonger afin d’observer les étoiles tranquillement sans que personne ne lui prenne la tête.

Et ce soir-là, elle avait bien besoin de calme après s’être prise avec Olivia qui avait de nouveau demandé quand elle se caserait avec Kieran. Non mais franchement, elle n’avait aucune raison de se caser avec l’audacieux qui était son ami d’enfance. Certes, il était vachement bien foutu, elle avait put s’en rendre compte à plusieurs reprises. Et elle aimait bien aussi passer ses mains dans ses cheveux noirs ébène et quand elle croisait ses yeux bleus, elle s’y noyer en se demandant bien ce qu’il voyait en elle. Puis, il embrassait vachement bien sans oublier le fait qu’il lui appartenait. Non, elle ne pensait pas à ça simplement parce qu’elle était possessive après tout il lui répétait souvent, voir une fois par semaine vu qu’ils n’arrêtaient pas de se disputer. Oui, bon ok, elle avait pleins de raisons pour se caser avec lui sauf qu’elle ne pouvait pas. Il risquait de souffrir et franchement elle tenait trop à lui pour le voir dans une dépression comme celle qui avait touché son père après la mort de leur mère. Non, elle refusait que Kieran vive ça, donc elle refusait d’être avec lui pour éviter ça.

C’est donc ainsi, qu’elle s’était retrouvée sur les toits allongée sur le dos à fixer les épaules. Elle ne portait qu’un fin chemisier sous une veste noir et un jean. Sa faction était représentait par une broche qui ornait sa veste, une broche magique en forme des petites gouttes d’eau qui scintillait et variait de couleurs passant par plusieurs teintes de bleu et vert. Elle possédait aussi un symbole des audacieux, moins visible puisque c’était un collier autour de son cou qui lui avait été offert par Kieran pour lui prouver qu’il ne lui en voulait vraiment pas de son choix. Fixant le ciel étoilée, Erin se détendait enfin et laisser ses pensées vagabondaient donc beaucoup tournaient autour de Kieran qu’elle aurait bien aimé avoir à ses côtés pour se blottir contre lui en se plaignant du froid.

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‹ sincère › Mes Parchemins : 99 Ici depuis le : 10/07/2014

Tu grimpes rapidement les marches de la tour pour atteindre le toit. Respirer. Réfléchir. T’aimes le vacarme de Lungard, te mêler à la foule, t’accrocher à un élève pour occuper tes journées. Mais parfois t’as besoin de ça. De paix, de calme. Juste quelques minutes. Quelques heures. Pourtant la solitude, ce n’sera pas pour aujourd’hui. Tu distingues une silhouette aux courbes gracieuses allongées sur le béton, les yeux rivés sur le ciel troués de multiples points de lumière. Tu n’as pas trop de mal à reconnaître cette chevelure châtain clair éparpillée autour de son visage : Erin. Erudite. Proie toute désignée. Tu l’évites soigneusement depuis la rentrée, histoire de la faire languir. Parfois faut savoir les laisser respirer, prendre du recul, leur faire croire qu’elles ne t’intéressent plus. D’ailleurs t’aurais bien continué ton p’tit jeu un peu plus longtemps si tu ne décelais pas l’indifférence la plus totale. Tu te dis que cette rencontre est un présage, que c’est le moment de passer à l’attaque, de reprendre tes bonnes vieilles habitudes. Alors tu t’accroupis brusquement et tu places ton visage au-dessus du sien, un sourire perché au coin des lèvres, l’air de dire ‘eh ouais, dommage’. « Inutile de te torturer plus longuement en pensant à moi, je suis là. » Non parce que c’est évident, qu’elle est en train de contempler ton double invisible au milieu des étoiles. Que tu l’obsèdes. Que tu hantes ses nuits. Qu’elle t’a écrit des parchemins durant tout l’été sans jamais avoir osé les envoyer –ou alors c’est son hibou qui s’est perdu en chemin, au choix-. Elle te fait bien ramer, mais ce baiser elle te l’a donné parce qu’elle en crevait d’envie. Elle prend simplement des airs de fille inaccessible, mais certains signes ne trompent pas. Le trouble dans son regard, tu le perçois très distinctement. Et puis franchement, à qui pourrait-elle penser d’autre ? A part cet abruti de Kieran, toujours coiffé en pétard et spécialiste de la rumination. Le type bat presque Fifi en la matière, c’est pour dire. Sincèrement, sa seule préoccupation consiste à défigurer les beaux mâles comme toi qui s’approchent un peu trop de l’érudite, parce qu’il n’en n’a pas assez dans l’pantalon pour s’imposer auprès d’elle. Le pire, c’est que leur attirance est réciproque et qu’elle crève les yeux. C’est le genre de choses qui t’exaspère le plus, deux idiots qui s’voilent la face –ouais, tu peux parler-. Et tu comptes bien en profiter pour tourner la situation à ton avantage. C’est sans doute lui, d’ailleurs, qui te pousse à t’entêter, à t’acharner malgré les claques continuelles qu’elle te met. La compétition, ça a toujours été très stimulant, et tu détestes perdre. Tu n’comptes pas commencer aujourd’hui, alors tu t’installes tranquillement à côté d’elle, sur ton flanc, le coude droit posé sur le sol pour ne pas t’allonger totalement. « Ça change de couleur selon ton humeur c’machin ? » Tu l’interroges en faisant glisser tes doigts sur sa broche, plissant les yeux dans la semi-obscurité. T’es presque obligé de te coller à sa veste pour identifier la teinte. « Vert ça veut dire : envie de jed, c’est ça ? » Tu hausses un sourcil, taquin. Ouais, ouais, t’es un lover à deux noises, t’assumes.

‹ érudite › Mes Parchemins : 99 Ici depuis le : 09/07/2014

Jed ∞ Erin

Erin fixait le ciel tranquillement sans se soucier de qui pouvait bien grimper pour la rejoindre sur les toits. De toutes manières, elle savait que ce n’était pas Kieran puisque ce n’était pas le bruit de son pas et qu’il était occupé à s’entrainer loin d’ici. Mais elle ne s’attendait pas à voir Jed qui avait décidé de la lâcher un peu à la rentrée ce qui l’avait laissée de marbre puisqu’elle avait eut beaucoup d’autres chose à faire que s’occuper de ce garçon. Puis, elle n’avait pas encore eut l’utilité de rendre jaloux Kieran ce qui rendait Jed nuisible plus qu’autre chose vu son attirance pour lui. Alors forcément, quand elle vit son visage juste au-dessus du sien avec ce sourire en coin et le fait qu’il s’était accroupi très près d’elle montrait clairement que les ennuis commençaient. Mais loin de montrer le trouble qui l’agitait au fond d’elle, à savoir un mélange de désir et de haine, elle garda un visage impassible se contentant d’hausser un sourcil dubitatif. Son visage exprimait clairement ce qu’elle pensait au fond, qu’il n’était qu’un petit con arrogant très sexy et utile aussi mais les deux derniers elle évitait de l’exprimer pour son propre bien. Un soupir blasé franchit ses lèvres quand il prit le partit de croire qu’elle pensait à lui alors que ce n’était absolument pas le cas. Le pire c’était qu’elle n’avait absolument pas pensé à lui depuis la rentrée sauf quand elle le croisait dans les couloirs. Enfin d’un autre côté, quand on croisait une connaissance dans les couloirs on pensait forcément à lui donc c’était plus mauvais signe pour le sincère. Elle le laissa s’installer continuant de fixer les étoiles dans une tentative de fais ta vie, je fais la mienne et je m’en fiche. Sauf que disons-le clairement, ce n’était pas gagné parce que la chaleur que dégageait Jed, elle était clairement perceptible à cette distance et Erin avait beaucoup de mal à ne pas se blottir contre lui. Et la situation ne faisait qu’empirer puisque cet abrutis avait décidé de s’intéresser à sa broche et qu’il se pencha donc au-dessus d’elle, pile en face de sa broche et donc de sa poitrine en-dessous. Elle retient son souffle alors qu’il effleure sa broche du bout de doigts et se penche pour voir la teinte faisant une nouvelle fois une remarque à deux balles. Puis, quand il lève les yeux pour croiser le sien avec son air taquin, Erin agit rapidement le renversant sur le côté pour se retrouver sur lui avec un sourire ironique. « Non, il ne change pas de couleur selon mon humeur, cela donnerait beaucoup trop d’indication lors d’un combat sinon. La couleur varie aléatoirement grâce à un sort. » Son ton n’était pas du tout énerver, non, elle souriait même au garçon et même pas un sourire moqueur alors qu’elle avait inversé leur position en même pas une minute. Elle finit tout même par se glisser à ses côtés tout en restant face à lui afin d’éviter qu’il ne commence à râler. Sa main vint même doucement caresser sa joue avec un petit sourire taquin cette fois. « Bon et si au lieu de prendre le prétexte de ma broche pour mater ma poitrine et me draguer, tu me prenais dans tes bras pour tenir chaud. Non parce qu’il fait froid et que tu dégages pas mal de chaleur. Puis, faut le dire, t’es quand même bien foutus de ce que j’ai pu voir quand je t’ai embrassé l’année dernière… » L’érudite offrit un sourire sincère au garçon attendant sa réaction. Bon, elle risquait se faire jeter avec ses phrases moqueuses, elle en avait conscience mais elle s’en fichait un peu. Après tout, si cela advenait, elle pouvait toujours rentrer au chaud pour aller retrouver Kieran qui se ferait une joie de lui ouvrir son lit, elle en était sur.

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‹ sincère › Mes Parchemins : 99 Ici depuis le : 10/07/2014

Elle te donne une réponse bien trop sérieuse, qui te barbe comme la couleur ~~de la couche~~ du slip de Dumbledore. Tu te doutes bien que sa broche ne change pas de teinte selon son humeur, mais tu n’avais pas vraiment pensé au désavantage que cela représenterait pendant un duel. Pour toi, une nana n’a rien à faire dans un ‘‘combat’’, elle doit se servir de sa baguette magique pour faire chauffer la marmite et habiller les gosses. Point barre. T’avais oublié qu’Erin se rapprochait plus des audacieuses, de ces têtes brûlées au regard constamment luisant de défi. Imprévisibles. D’ailleurs elle te le prouve une nouvelle fois, comme pour t’éviter d’en douter, s’amusant à te renverser pour prendre le dessus. OLA, comme si t’allais te laisser dominer par une nana. Elle a qu’à croire. Mais tu te laisses faire, parce que ça devient subitement très intéressant. Elle te susurre des mots doux, elle t’allume comme un lumos. T’écarquilles toutefois les yeux, faussement horrifié, lorsqu’elle t’accuse de mater sa poitrine. Grand dieu, t’es carrément outré. Comme si c’était ton genre, franchement. T’es un véritable gentleman toi, pas le style qui scrute les seins de ses camarades en prenant un faux prétexte. T’es un sincère, à la limite si t’as envie de lui peloter les nibards t’iras franco, sans prendre de détour. Elle ne se posera même pas la question de savoir si c’est ce que tu es en train de faire ou non. « Pour que je veuille mater quoique ce soit, encore faut-il qu’il y ait de la matière. » Tu répliques, dans un étirement de lèvres narquois. Elle te traite de tripoteur, tu la qualifies de planche à pain. C’est de bonne guerre.

La chaleur corporelle, c’est normal. C’est tes foutues hormones animales qui s’manifestent. Tu peux jeter toutes les vestes de ton placard, t’en auras probablement plus jamais besoin. T’as la sensation de brûler en permanence, comme si ton sang n’était qu’un flot de lave circulant dans tes veines. T’aurais jamais pensé que ça pourrait se transformer en avantage tactique. Tu devrais peut-être le remercier, finalement … Merde ta gueule, c’est pas du tout le moment de penser à ce pot d’colle et à sa gueule d’innocent. Là, tu dois te focaliser sur l’érudite qui te chauffe outrageusement. Ouais. Non. Ouais. Non. T’as presque envie de lui hurler dessus quand elle s’écarte, parce qu’elle lui laisse le champ libre pour polluer ton esprit. Raaah, faut que tu restes concentré. Con-cen-tré. Alors tu te tournes vers elle, et t’attrapes rapidement la main qui s’égare sur ta joue pour la tirer légèrement, l’obligeant à vriller vers tes lèvres. Oups, qu’elle fâcheuse conséquence. T’embrasses ses doigts, doucement, avant de les écarter pour te coller à elle, glissant ton bras libre dans son dos pour venir effleurer sa nuque de tes doigts. « Et t’as encore rien vu. » Tu souffles contre son visage. « Tu peux toucher, si tu veux, juste pour vérifier. » Tu lui proposes en posant sa main que tu tiens toujours sur ton torse, magnanime. Ouais ouais ça va, c’est elle qui a commencé.

‹ érudite › Mes Parchemins : 99 Ici depuis le : 09/07/2014

Jed ∞ Erin

Erin avait eut de grande peine à ne pas exploser de rire quand Jed l’avait qualifié de planche à pain. Elle avait conscience de ne pas avoir une poitrine énorme mais elle était plutôt bien fournie en tout cas assez pour ne pas être qualifié de planche à pain. Puis, même si elle l’avait vraiment été, elle ne s’en serait pas souciée outre mesure préférant plaire pour ce qu’elle était au fond d’elle plutôt qu’à cause de son physique. Mais elle s’était retenue haussant juste un sourcil moqueur avant d’embrayer sur d’autres sujets qui étaient beaucoup plus intéressant pour elle mais aussi pour lui, elle en était sur. Elle se laissa glisser sur le côté doucement tout en se blottissant contre le garçon qui dégageait une chaleur monstre au point qu’elle ne sentait plus le froid. Et face à ce contact très proche, elle ne résista pas à son désir de caresser la joue du garçon du bout des doigts. Elle avait compris depuis longtemps que ce crétin l’attirait énormément, beaucoup trop pour son propre bien et celui de Kieran. Et elle n’arrivait pas à résister à cette attirance surtout quand ils étaient proches ainsi ce qui était particulièrement injuste. Elle aurait préféré le détester cela lui aurait permis de l’utiliser sans courir trop de risques comme elle le faisait actuellement. Sauf que c’était plus fort qu’elle, elle avait beau être de la faction érudit, elle restait une audacieuse au fond d’elle et donc dirigeait par ses sentiments comme le désir. Quand elle sent la main de Jed se saisir de la sienne et la faire vriller vers ses lèvres en l’attirant plus proches de lui, elle se mord la lèvre inférieure. Bordel, pourquoi elle n’avait pas résisté à ça, c’était obligé qu’il en profite pour la mettre mal à l’aise. Sauf que quand il se met à embrasser ses doigts, elle ne se sent pas mal à l’aise bien au contraire, elle se sent à l’aise un peu trop pour que se soit innocent. Ses yeux se fermèrent face à ce contact avant de se rouvrir d’un coup en sentant Jed la rapprochait encore plus de lui pour venir caresser sa nuque. Elle reprit son mordillement de sa lèvre inférieure alors que le souffle de Jed sur son visage lui porte ses paroles. Et la suite colore ses joues d’une rougeur qu’elle ressent mais qui fort heureusement ne se voit pas dans la noirceur de la nuit. Son cœur palpite de plus en plus dans sa poitrine alors qu’elle reste face à Jed dans cette position. Une partie de son cerveau lui souffle de reprendre le contrôle et de fuir le plus loin possible mais une autre lui disait de se laisser aller, un combo assez destructeur avec son désir qui ne cessait de croître à son contact. « Vérifier hein ? Je m’y connais en musculature Jed, je n’ai pas besoin de vérifier pour savoir ce que j’ai sentit quand je t’ai embrassé. Bien au contraire, je sais que tu es musclé, enfin, beaucoup plus musclé qu’on pourrait le penser d’un sincère… » Erin la fixe avec un petit sourire mutin essayant de calmer le jeu entre eux même si le désir grignote peu à peu sa raison. Inconsciemment, elle laisse son souffle venir contre les lèvres de Jed alors que ses lèvres se rapprochent des siennes. Elle se souvient de leur baiser, il était blessé mais cela avait été incroyable beaucoup moins magique qu’avec Kieran mais il était bien placé à la deuxième place et clairement elle était sous son charme.

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» mind the gap please.
» all night long.

∞ when night comes, the mind wanders.

∞ when night comes, the mind wanders.

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