NOM : dragomir, famille célèbre en europe de l'est pour être la famille héritière d'un roi puissant, et d'une harpie qui l'était tout autant. c'est aussi la famille ayant donné son nom à une entreprise de cosmétiques magiques mondialement connue, dont elle est la dirigeante. PRÉNOM(S) : walkyria, est le prénom qui lui a été donné à la naissance par sa mère, prénom représentant la force qu'elle dégageait. son second prénom, plus simple, est malia, prénom qui appartenait à la mère de son père. AGE : elle est aujourd’hui âgée de vingt trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE :  elle est née, un quatorze février, fête des amoureux pour les moldus, dans le château familial de roumanie. STATUT CIVIL : elle est actuellement célibataire, même si, il y a peu, elle était en couple. en couple avec un sorcier l'ayant trompé avec sa sœur. ORIENTATION SEXUELLE : elle est hétérosexuelle, même si il semblerait parfois qu'elle ait des tendances bisexuelles. GROUPE : c'est une audacieuse. STATUT DU SANG : de sang-mêlé, son père était un sorcier aussi de sang-mêlé, mêlé à celui des harpies. et sa mère était une harpie pure et dure. ANNÉE / MÉTIER : elle est en huitième année. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: de part son sang, walkyria est comme son frère et sa sœur, une demi-harpie. elle est donc née avec des plumes sur la tête, possède des yeux mordorés sous une forte émotion et attire autant la crainte que la fascination, des sorciers. ANIMAL DE COMPAGNIE : elle possède une chouette chevêche nommée Aello, en l'honneur d'une harpie grecque. BAGUETTE : sa baguette est en bois de cèdre, et mesure exactement vingt cinq centimètres quarante trois. elle contient en son cœur, une écaille de sirène. plutôt ironique, quand on sait que walkyria a une peur bleu des étendues d'eau. utile pour la métamorpose et les sortilèges offensifs, elle est cependant peu encline aux sortilèges de défenses. PATRONUS : son patronus est un scorpion. EPOUVANTARD : son épouvantard la représente elle perdant sa sœur, se rendant compte trop tard qu'elle aurait pu lui pardonner. elle est bien trop fière et rancunière cependant, pour lui pardonner pour le moment. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : elle dégage quelque chose de mystérieux et d'intriguant + bitch + provocatrice + insolente + arrogante + sincère + rusée + manipulatrice + a un bon fond + charismatique + extravertie + amusante + courageuse + déterminée + curieuse + bornée + douée en métamorphose + hautaine + irrésistible + manque cruellement de confiance en elle + c'est pourquoi elle se donne un genre + elle n'accorde pas sa confiance facilement + loyale, envers sa famille et les personnes qu'elle aime le plus + quasi personne + elle ne supporte pas faire l'hypocrite + cependant, elle est capable de très bien le faire + elle prône le dicton " fais ce que je dis, pas ce que je fais " + elle s'attache difficilement aux gens + elle n'est pas du genre à travailler en équipe + sauf avec son frère et sa sœur + c'est une vraie peste + mais lorsque l'on apprend à la connaître elle a le cœur sur la main + elle obtient toujours ce qu'elle veut + même si pour ça, elle doit se salir les mains + elle fait beaucoup de sport + de l'athlétisme, de la gymnastique mais aussi des duels + elle est d'ailleurs plutôt doué dans ce domaine + bien que sa faculté a utilisé des sortilèges défensifs est à revoir + CRÉDIT : tumblr.

UN SENTIMENT  : l'amour, quoique walkyria dégage, elle est dictée par ce simple sentiment. autant envers sa famille, que les gens auxquels elle peut s'accrocher. elle ne s'attache pas facilement par peur d'être déçue, mais lorsqu'elle le fait, elle se donne à fond et pourrait remuer mer et ciel, simplement pour leur faire plaisir. UNE COULEUR : le rouge carmin, sa couleur préférée de rouge-à-lèvres. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : la métamorphose, walkyria excelle dans cette matière, sûrement grâce à sa nature de demi-harpie, elle aussi capable, elle maîtrise la manipulation avec aisance, ce qui d'une certaine façon, pourrait-être apparenter à la métamorphose. UN RÊVE : le voeu le plus cher de walkyria, serait d'être acceptée telle qu'elle est, sans avoir à se cacher derrière une carapace ou à être jugée sur sa nature. UN ÉLÉMENT : l'air, aussi libre que lui, elle est difficilement contrôlable et est dictée par sa propre volonté. elle n'est pas influençable pour un sous. UN SORT : endoloris. la jeune femme est une sorcière torturée par d'innombrables choses et événements. UNE POTION : l'amortencia. UNE RELIQUE DE LA MORT : la baguette de sureau, puissante et indéfectible, il en faut beaucoup à walkyria pour flancher. UN PÉCHÉ CAPITAL : la luxure. dictée par ses instincts primaires, la jeune sorcière succombe facilement à ses envies sexuelles.

prologue + give me love.
La flamme des bougies flanche, et les cris ne cessent d'augmenter. Irina, inspire profondément puis crie une nouvelle fois. Son mari attrape sa main, et elle la serre fort. Plantant ses serres, parce qu'elle ne possédait pas d'ongles, dans sa paume. Il gémit, mais il en a l'habitude. Il est familier avec ce monde, ce monde peu connu du monde de la magie. Celui des harpies. Il en fait lui-même parti, de part son hybridité. Les ailes de sa femme battent l'air, et les bougies s'éteignent alors. La pièce reste seulement éclairée, par la luminosité intense de la pleine lune. « apportez nous de l'eau, nasstia. » L'elfe de maison s'exécute, et d'un claquement de doigts, fait apparaître un seau d'eau avec une serviette. Elle n'a jamais eu peur de ces êtres, de la famille qu'elle servait. Elle les considérait même, comme sa seconde famille. Irina pousse un dernier cri, et l'enfant se met alors à piailler. Irina se met alors à sourire, de toutes ses dents. Vladimir prend son enfant entre ses bras, et caresse les plumes qui s'entremêlent à ses cheveux. Il l'approche de sa femme, et lui dépose dans les bras. La harpie pose un doux baiser sur le front de son enfant. « c'est une fille. » Ils avaient décidés, l'un comme l'autre, de ne pas connaître le sexe du bébé. Pour garder la surprise. De ses yeux mordorés, le bébé regarde sa mère et lui sourit. Elle attrape l'une des serres de sa mère et lui sert aussi fort qu'elle le peut. « c'est une battante, regarde. » L'elfe lève les yeux sur la petite, et demande alors à ses maîtres, le nom qu'ils vont lui donner. « walkyria, walkyria malia dragomir. »

chapitre un + the day i first met you.
Tu passes tes mains sur ta robe à fleur, puis dans tes cheveux. Tes yeux sont d'une couleur mordorées, révélant tes émotions fortes et profondes. Raspoutine s'approche de toi, et passe une main autour de tes épaules. Maléficia s'approche à son tour, et passe une main autour de tes hanches. Tous les trois, vous avancez alors, pour votre rentrée dans cette nouvelle école. Tu n'as pas hâte, vraiment pas. Mais le fait d'être avec ton frère et ta sœur, t'arrange et te conforte. La sonnerie s'enclenche, et vous vous dirigez sous le préau. Les classes sont faites bizarrement ici, et tu ne comprends pas trop pourquoi tu dois d'abord être séparée de ta sœur, puis de ton frère. Tu tentes de leur tendre une main, mais cela ne fait que rire tes camarades. Tous des sorciers. Tu baisses les yeux, légèrement vexée avant de les foudroyer un à un du regard. Certains éprouvent de la crainte pour toi, d'autres de la fascination. Tu peux le voir sur leurs visages candides. Ton nom est enfin appelé et tu entres dans la classe, avec d'autres élèves. Tu t’assoies à une table, et soupires. Une plume se pose délicatement devant toi, par un simple sortilège de votre professeur. Comme tous les élèves de ta classe, tu ne possèdes pas encore de baguette. Parce que vous n'avez pas encore l'âge. Tu commences à écrire ce que le professeur vous dicte. Il fait passé chacun de vous au tableau, afin que vous vous présentiez. Les premiers à passer sont James Abbot et Lissa Abbot. Tu croises le regard du jumeau, et tes yeux se mettent à pétiller. C'est comme si, quelque chose d'inexplicable s'était produit entre vous. Comme une petite étincelle. Tu ries aux blagues qu'il tente de faire en se présentant, et en présentant sa sœur et au charme fou qu'il dégage, alors que ce n'est qu'un enfant. Sa sœur par contre, te semble moins marrante, plus niaise qu'autre chose. Et déjà à ton âge, tu détestes la niaiserie. Sûrement du au milieu dans lequel tu as grandis. Il a toujours fallu que tu apprennes à te débrouiller, et à mesurer la fatalité des choses. Ton tour arrive enfin. Peu de temps après eux. « je m’appelle walkyria dragomir et je suis.. » Un élève te coupe la parole. « étrange? » La majorité des élèves explose de rire. « taisez-vous. » Tu relèves la tête vers lui. James. Tu lui lances un petit sourire faible, et continues. « et comme certains ont pu le remarquer, je ne suis pas une sorcière comme les autres. » Tu frottes tes mains l'une contre l'autre, de façon nerveuse. « je suis à demi-harpie. » Les visages changent, comme si certains mettaient enfin un nom, une image sur ce que tu étais, sur ce que tu dégageais. Certains commencent à avoir peur de toi, parce que leurs parents leurs ont lu des histoires sur les harpies, des histoires qui feraient peur à n'importe quel enfant. Le professeur te conseille d'aller te rasseoir. Tu remarques que tous semblent s'écarter légèrement, au moment de ton passage. Tu entends des murmures. Une blonde aux yeux bleus, Katniss, est en train de demander à une fille si elle pense que tu vas les manger, avant la fin de la journée. Tu lèves les yeux au ciel, mais ne dis rien. Parce que tu n'as pas de temps à perdre pour ce genre de choses. La journée passe beaucoup plus lentement que ce que tu avais pensé. La sonnerie sonne enfin, pour la récréation. Tu sors, mais ne croises ni ton frère ni ta sœur. Sûrement, ont-ils des récréations séparées des tiennes. Tu t’assoies sur un petit banc, et ne bouges plus, attendant que la récré se termine. L'air extérieur, emplit tes poumons d'air frais, et tu ressens enfin, un semblant de bonheur. James et sa sœur s'approchent alors de toi. « ça ne me dérange pas, moi. » Tu fronces les sourcils. « pardon? »  Sa sœur t'apporte une fleur, qu'elle vient de cueillir dans l'herbe. « tiens, voilà pour toi. » Tu lui souris, même si tu hésites à prendre cette fleur. Comme si c'était un gage d'une nouvelle amitié, de quelque chose. Puis tu ne la sens pas trop cette Lissa, elle semble trop gentille pour être vraie. Lui aussi d'ailleurs, mais il est tellement beau, que tu pourrais le présenter à tes parents pour leur dire que c'est ton fiancé. Tu acceptes malgré tout son présent. « le fait que tu sois à demi-harpie. tu restes humaine, comme nous. » Tu lui souris à lui, cette fois-ci. Tu ne sais pas pourquoi, mais ton cœur bât la chamade. Parce que tu te rends compte que tous le monde n'est pas vraiment mauvais, que tout le monde ne cherche pas forcément à te repousser. Et qu'il existe des personnes qui aimeraient te connaître, et qui ne te jugent pas par ton sang, mais par qui tu pourrais être. Ta journée, est définitivement meilleure, que ce que tu avais imaginé.  

chapitre deux + broken-hearted girl.
Tu enfiles ta robe. Noire, elle colle à ta peau, comme si elle faisait partie intégrante de ta personne. Elle part ensuite vers le bas, d'une manière assez aérienne. Une robe de sirène. C'est ainsi que tu l'as appelée la première fois que tu l'as vue. Maleficia était d'accord avec toi sur ce point, et ton frère était subjugué par ce que tu dégageais. Bien, qu'il était aussi, désespéré d'une certaine façon, de savoir que tu allais attirer de nombreux regards masculins sur toi. Tu avais levé les yeux au ciel, quand il t'en avait parlé. D'autant plus, que tu ne voulais attirer le regard d'une seule et unique personne. Alekseï. Vous étiez ensemble depuis le début de l'année déjà, et tu t'étais réellement attachée à lui. Tu te pensais même amoureuse. Cependant, vous aviez décidés de n'en parler à personne, pour la simple et bonne raison que tu ne voulais pas qu'il ait ton frère sur le dos, et que .. tu ne connaissais pas vraiment ses motivations à lui. Tu passes ton rouge-à-lèvres sur tes lèvres et sors de ta chambre. Tu peux entendre la musique dans tout le château. Le bal a commencé. Tu avances d'un pas rapide, et arrives enfin devant la salle. Alekseï, semble parler avec ta sœur, puis se tourne vers toi. Il te tend son bras. « tu es magnifique. » Tu lui souris. « je sais. » Il marmonne quelques mots, puis vous entrez dans la salle. Certains élèves dansent déjà, d'autres sont en train de s'abreuver de boissons sorcières typiques de l'est. Tu l'entraînes sur la piste de danse, et entames une valse. « qu'est-ce que ma sœur et toi vous disiez? » Il rougit légèrement, et tourne la tête vers un coin plutôt que de te regarder. « rien de spécial. » Tu t'arrêtes, et plonges ton regard dans le sien. « ne me mens pas, alekseï. » Il se mordille la lèvre, puis te regarde, d'une manière mielleuse. « on te prépare une surprise, en fait. » Tu lui souris. Tu reprends ta danse, tu remarques que ton frère change de partenaires à chaque nouvelles musiques et tu remarques que ta sœur jette des regards insistants vers ta direction. « je crois qu'elle veut que vous alliez parler de ma surprise. » Tu dis ça parce que tu es enthousiaste à l'idée qu'ils te préparent quelque chose. Il te sourit, te laisse alors et la rejoint. Tu les vois alors quitter la salle. Tu te retrouves seule au milieu de la piste, et vas rejoindre Viktoria. Son petit ami est parti rejoindre, ses amis. « tu ne t'ennuies pas trop? » Elle te sourit et te fait non de la tête. Elle commence alors à te parler des ragôts qui circulent dans l'école. Que tel ou tel personne, ont décidés de faire une after dans les dortoirs. Tu lui dis que tu n'y participeras pas, parce que tu es bien trop fatiguée ce soir, pour ce genre de choses. Mais que tu feras peut-être une entrée éclair dans l'une de ces soirées. Elle te parle ensuite de ton frère, comme quoi Nikita n'arrête pas de lui tourner autour et qu'il ne veut plus d'elle. « cette fille ne comprend pas que mon frère saute les filles une fois, puis les jette ensuite? » Elle ricane. Tu sais qu'elle avait le béguin pour ton frère l'année dernière, mais que parce que tu étais sa meilleure amie, elle n'a jamais rien fait. Ça lui ait passé, au final. Tu décides de la laisser, pour te rendre aux toilettes. Tu penses avoir besoin de te recoiffer légèrement. Tu y arrives. Elles semblent inoccupées, aux premiers abords. Puis tu commences à entendre des gémissements incessants. Tu penses dire quelque chose au début, mais décides de ne rien faire. Tu te recoiffes, te re-parfumes et remaquilles légèrement. Tu te mordilles la lèvre inférieure. Et là tu reconnais sa voix, celle de ta sœur. « alekseï! » Ton cœur manque un battement. Tu te dis que c'est une blague au début, alors tu fais le tour des miroirs et te diriges vers la porte des toilettes qui est fermée. Celle où tu entends les gémissements, et la respiration haletantes. Tu hésites et ta main trembles. Tu décides de l'ouvrir. Et tu recules vivement, perturbée par ce que tu es en train de voir. Ta sœur l'arrête, et le pousse, se dirigeant vers toi. Elle se rhabille aussi, comme elle peut. Elle tend ses mains vers toi, mais tu la repousses. « je peux t'expliquer, walkyria... » Tu arques un sourcil et recules, comme si un escargot se trouvait devant toi. Tu as une peur bleue de ces animaux. « je ne veux pas de tes explications, maléficia, je n'en veux pas. » Tu n'éclates pas en sanglot, tu es bien trop forte pour ça. Mais tu ne veux pas qu'elle t'approche, car tu sais que tu risque de devenir hystérique. Tu la laisses là en plan, courant à travers les couloirs. Ton cœur se fait dur, ta souffrance est intense. Et tu ne comprends pas, tu ne comprends pas comment ta sœur a pu te trahir de cette manière.

chapitre trois + i'm falling to pieces.
Viktoria se met à courir dans la neige froide et tu l'as suis. Tu as cette facilité à courir vite, plus vite que n'importe qui, comme si des ailes étaient dans ton dos, comme si tu marchais sur le vent. Peut-être est-ce ce que ressentent toutes les harpies. Elle glisse sur le sol, et tu l'enjambes d'un bond, avant de te retourner, et de lui tendre ta main en riant. « fais-gaffe, vik, je n'ai pas envie que tu te casses quelque chose. » Elle se relève, et re-glisse, te faisant tomber. Tu pestes contre elle. Tu n'aimes pas la fraîcheur de la neige, tu préfères encore te dorer la pilule au soleil. Vous vous relevez enfin, et vous dirigez vers le lac glacé de Durmstrang. Viktoria sort de son sac des patins. « tu vas voir, c'est vraiment facile. » Tu n'as jamais fais de patin à glace, c'est donc une première pour toi. Quant à Viktoria, née-moldue d'origine, elle excelle dans ce sport. Tu enfiles tes patins, et te lèves difficilement. La sensation est étrange. Viktoria elle, se jette sur la glace et patine à toute vitesse, avant de revenir vers toi et te tendre la main. Tu hésites, mais l'attrapes finalement. « tu n'as qu'à avancer tes jambes de cette façon. » Elle te montre, et tu suis le mouvement. Tu trouves ça plutôt facile finalement, même si tu ne te sens pas forcément en sécurité au dessus de cette eau glacée. « tu es certaine que la glace ne va pas se briser? » Tu n'aimes pas l'eau. Sauf l'eau que tu utilises afin de te doucher. Autrement, tu ne mets pratiquement jamais un seul pied, dans un lac, une rivière, ou la mer. Bien que tu apprécies l'odeur de cette dernière. Elle te regarde, ri, et te rassure. Elle lâche ensuite ta main, et te laisse faire les choses par toi-même. Oui, c'est vraiment facile. Tu as encore plus l'impression de voler, à la vitesse à laquelle tu bouges. Tu essaies de faire quelques figures, mais t'arrêtes rapidement, quand tu comprends que tu n'es pas encore prêtes. Tu t'arrêtes de glisser et ne bouges plus. Tu regardes Viktoria tourner, tourner et tourner encore. Elle a un équilibre parfait, un maintient parfait. Et le cercle qu'elle est en train de former sur le sol, est parfait. Peut-être un peu trop. Et c'est pour ça que tu remarques la chose trop tard, c'est pour ça que tu ne fonces pas vers elle, alors que le cercle se brise et qu'elle disparaît dans les eaux noirs du lac. Parce que tu penses sur le coup que cela fait parti de sa figure, ou qu'elle va remonter. Mais elle ne remonte pas, alors tu fonces vers le trou. Mais l'eau est trop noire, bien trop noire. Tes yeux deviennent mordorés, dû à ta panique. Tu cries à l'aide, mais personne ne vient. Tu sors ta baguette, et tentes un sortilège, en vain. Tu n'en connais aucun qui pourrait la ramener à la surface. Tu plonges ta main dans l'eau, mais la retire vivement. Comme si tu venais d'être brûlée. Tu as bien trop peur, qu'une créature attrape ton bras. Pourtant, tu le replonges une nouvelle fois. Ton cœur bât la chamade, ta tension augmente. Ta fureur est palpable sur ton visage. L’atmosphère semble avoir changée. Tu cries son nom, tu hurles encore à l'aide. Et les larmes coulent sur tes yeux. Tu ne comprends pas, tu ne veux pas comprendre. Quelqu'un apparaît alors, dans cette étendue enneigée. Raspoutine. Il court dans ta direction et te demande ce qu'il t'arrive. Alors tu lui expliques. Et il plonge. Tu cries de plus belle, parce que tu ne veux pas le perdre lui aussi. Il revient quelques secondes plus tard, et sort de l'eau, frigorifié. Il ne l'a pas trouvé. Tu poses une main sur ta bouche, et te mets à pleurer. Des élèves accourent. Tu peux entendre les murmures. Certains pensent que tu es celle qui l'a jeté dans l'eau. Tu tournes le visage vers la glace, près du trou. Et tu pousses alors un cri strident, un cri macabre. Tu peux voir le visage de Viktoria, collé à la glace, la bouche ouverte et les yeux ouverts. Son teint semble livide. Tu cries de plus belle. Parce que tu vois qu'elle ne bouge pas, et tu comprends alors, pleinement. Que personne n'a une chance de l'en sortir vivante. Parce qu'elle est déjà morte.

épilogue + family above all
« oui papa, tout ira bien. » Tu lèves les yeux au ciel. Bien sur que tout iras bien, tant qu'elle ne te pique pas ton prochain copain encore une fois. Ou tant que tu ne la retrouves pas dans un dortoir, en train de pleurer toutes les larmes de son corps parce que quelqu'un a abusé d'elle. Ou parce que tu lui as pris l'un de ses t-shirts favoris. Ou tout simplement parce que tu ne lui as pas dis bonjour, avec respect durant la matinée. Tu croises les bras sur ta poitrine. Ton père enlace ton frère, puis se dirige vers toi. « embrasse-moi. » Tu pinces les lèvres, puis déposes un baiser sur sa joue. Il passe une main dans ta chevelure, puis recule. « prends-soin de toi, walkyria ainsi que de ton frère et de ta sœur. serrez-vous les coudes. »  Tu lui fais ton plus beau sourire, avant de pénétrer sur le bateau, ta valise derrière toi, lévitant grâce à un sortilège. Ton frère passe sa main autour de tes épaules, et ta sœur s'approche de toi, elle tente de mettre sa main autour de ta taille. « si tu poses ta main sur moi, je te jure que je te brise les doigts. » Elle semble hésiter mais choisit de ne rien faire finalement. « vous me fatiguez. » Tu regardes ton frère. « ne dis pas de bêtises, raspoutine, c'est elle qui te fatigue. » Il retire sa main de ton épaule. « je ne veux pas savoir ce qu'il s'est passé entre vous, je veux juste qu'on redevienne une famille. » Tu passes une main dans tes cheveux et regardes ta sœur. « nous sommes toujours une famille. » Raspoutine soupire. Ta sœur elle, passe une main dans ses cheveux. Vous êtes bien trop similaires, elle et toi. Bien plus que tu ne voudrais le croire. Certes, elle te bat sur la bitch attitude, parce qu'elle en est la reine, et que tu n'es qu'une petite princesse face à elle, mais vous partagez aussi beaucoup de traits de caractère. Comme la fierté. Cette fierté propre à votre famille, fierté incommensurable. Et tu ne feras pas un pas pour la pardonner et aller vers elle, et tu sais très bien aussi, qu'elle ne le fera pas. « tient, ce ne seraient pas tes amis là-bas? » Tu lèves les yeux au ciel. « tu te fou de moi, c'est ça? » Puis tu tournes la tête dans la direction qu'elle zieute. James et Lissa. Tu souris. Tu hésites cependant à aller les rejoindre. Non, tu es montée dans ce bateau avec ta famille, tu resteras avec ta famille. « tu ne vas pas les voir? » Tu te tournes vers elle, et lui sourit. D'un sourire mesquin. « non, je préfère rester avec la garce qui me sert de sœur. » Elle te rend son sourire, tout aussi hautain que le tient. « ouch. » Vous vous asseyez tous les trois dans un coin, et regardez les élèves passer devant vous. « les irlandaises sont plutôt pas mal. » Tu souris. « j'ai vu mieux. » Tu tournes la tête vers ta sœur. Elle a toujours été jalouse de l'intérêt que votre frère, portait aux filles. Comme si elle avait l'impression d'être reléguée au second plan. Pathétique. « il ne veut juste que les baiser, rien d'autre, maléficia. » Tu arques un sourcil. « un peu comme toi, avec tous les mecs, non? » Elle arque elle aussi un sourcil, avant de mordiller sa lèvre inférieure. « tu parles de toi, c'est ça ? parce que jusqu'à preuve du contraire, je ne couche pas avec tous les mecs avec qui j'ai un contact visuel. » Tu fais légèrement craquer ta mâchoire et tes phalanges. C'était la vérité. Depuis Aleksei, tu étais tombée dans un cercle vicieux. Tu couchais avec n'importe qui et ce, de manière assez débridée. Tu étais même tombée enceinte, même si tu savais que l'embryon, qui avait grandit en toi, seulement quelques semaines, était celui d'Aleksei. Tu avais fini par avorter, et tu avais garder un mauvais souvenir de cette expérience. Tu t'étais désormais jurée de garder n'importe quel être qui vivrait en toi, dans le futur. Mais aussi, de trouver la bonne personne avec qui construire une famille. Mais tu n'étais pas certaine d'être réellement prête pour tout ça. Parce que la vie t'avait plus ou moins brisée, formatée et transformée. « pardon c'est vrai, toi tu préfères aller les chercher dans le lit des autres. » Tu savais que tu te trompais, et qu'Aleksei avait été une simple erreur. Après tout, vous n'aviez jamais été officiellement ensemble lui et toi. D'autant plus que tu savais que, au fond d'elle, tout comme toi, ta sœur ne cherchait qu'une chose. De l'amour, pur et véritable. Tout comme ton frère, qui ne semblait qu'être un coureur de jupon. L'amour guidait les gens, et c'était ce don les harpies avaient le plus besoin. D'amours, et c'était sûrement parce qu'elles en manquaient, qu'elles terminaient comme toutes ces vieilles sorcières de contes de fées. Et tu espérais, au fond de toi, qu'aucun de vous trois ne deviendrait comme ça.