NOM : écrire ici. PRÉNOM(S) : Nastasya en souvenir d'une grand-mère maternelle aussi froide que le blizzard soufflant sur la steppe sibérienne. AGE : 23. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : une nuit de décembre, à Moscou. STATUT CIVIL : libre, bien que.. ORIENTATION SEXUELLE : un attrait certain pour le sexe faible, hétérosexuelle donc. GROUPE : érudit. STATUT DU SANG : sang-mêlé du côté de sa mère. ANNÉE : 7ème. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: écrire ici, optionnel, et il vous faut en faire la demande auparavant ici. ANIMAL DE COMPAGNIE : aucun. BAGUETTE : bois d'aubépine, certainement pour ses contradictions, et crin de licorne pour sa fidélité et sa fragilité .  PATRONUS : écrire ici. EPOUVANTARD : écrire ici. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : observatrice, intelligente, manipulatrice, discrète, possessive, obstinée. CRÉDIT : tumblr.

UN SENTIMENT  : écrire ici. UNE COULEUR : dans l'esprit torturé et tortueux de Nastasya il n'existe que deux couleurs, le blanc et le noir. Aucune place pour un quelconque dégradé de gris. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : L'astronomie, passion qu'elle partageait avec son père et qu'elle continue à pratiquer à l'école. UN RÊVE : écrire ici, autrement dit le vœu le plus cher de votre personnage. UN ÉLÉMENT : écrire ici, feu, eau, air ou terre. UN SORT : semer le trouble dans l'esprit des gens est certainement une distraction primaire pour la jeune femme, sans surprise donc, le sort confundo est l'un de ses favoris. UNE POTION : veritaserum. si il y a bien une chose que Nastasya méprise, c'est le mensonge. UNE RELIQUE DE LA MORT : la pierre de résurrection, inutile d'expliquer pourquoi. UN PÉCHÉ CAPITAL : l'orgueil qui caractérise la confiance inébranlable que Nastasya a en elle, confiance que seule sa sœur sait ébranler.

Mlle Baranov, de son nom de jeune fille, était pleine de malice, le sourire aguicheur, et la parole facile. Loin d'être bourrue, elle participait à l'agenda sociale des hautes sphères de la société russe, toujours avec plaisir et bonne humeur. L'argent l'attirait comme le miel attise les sens des abeilles. Elle rodait telle une prédatrice, les dents pointues, le cœur qui bat, à la recherche de portes-monnaies bien fournis.
De cette technique bien rodée, - décolleté plongeant, sourire parfait et culture étalée parmi quelques phrases à l'humour travaillé - elle avait connu Mr Dashkov, à l'un de ces dîners caritatifs, bourrés d'hypocrisie. Il était de ces hommes russes au nom important et à la stature imposante. Pas une once de bonté dans ses yeux, mais rien de réellement effrayant non plus. Morne, terne, dépossédé de tout sentiment, il se faisait juste présent. Mlle Baranov s'en contenta. Après six mois d'une relation poussée, le mariage fût annoncé, suivi de la naissance de mon frère, Soann. Esfir et moi suivîmes deux ans plus tard, c'est là que le gouffre se creusa. Si ma mère vouait un culte sans nom à notre frère, mon père, lui, n'avait d'yeux que pour nous, ses jumelles.

Une vie aisée donc, faite de repas rythmés aux bruits de l'argenterie et de la porcelaine, de noms prestigieux, de non-dits et de bienséances. Nous avons grandi tant bien que mal dans un univers tout ce qu'il a de plus austère et impersonnel. Je pensais, à l'époque, avoir été la seule touchée par l'absence totale de liens affectifs normaux entre nos parents et nous. Très vite, le comportement d'Esfir et de Soann m'a fait comprendre l'inverse.
Notre père, souvent pris par les affaires, avait tout simplement oublié qu'il avait un fils, et consacrait ses rares moments au foyer familial à Esfir et moi, nous rabâchant à quel point nous étions la plus belle chose au monde à ses yeux. Mais si notre père avait décidé d'ignorer Soann, notre mère en contrepartie, faisait de lui le seul homme de sa vie. La relation qui les liait, lui permettait d'inverser les rôles. L'emprise qu'il avait sur sa personne, ne s'expliquait pas. Comme si la peur de le perdre, déraisonnait notre mère totalement, l'obligeant à courber l'échine devant un fils capricieux.




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