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Bienvenue, YCDM réouvre ses portes en ce lundi 14/07.
Sur YCDM, seuls les élèves de Lungard (de 16 à 26 ans) et le personnel de l'école (plus de 26 ans), sont jouables.
La lecture de cette annexe est extrêmement conseillée pour bien cerner le contexte du forum, merci de bien la lire.
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 danse macabre. (roksana)

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Roksana Ozera
Roksana Ozera
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Mes Parchemins : 30
Ici depuis le : 09/07/2014

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MessageSujet: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyDim 20 Juil - 23:32



ROKSANA OZERA
Je suis comme un milieu entre Dieu et le néant.
   




NOM : La famille Ozera, fut l'une des familles dont elle se délectait des histoires étant enfant, puis adolescente. Passionnée par tout ce qui touchait à la Russie, Roksana, avait croisé le destin de cette famille au fil de divers ouvrages. Une lignée digne des plus grande tragédies, une famille de la noblesse Russe, une des plus belles, des plus grandes, ayant subi une rébellion de leurs paysans, obligés de fuir et de se cacher, elle rêvait parfois d'être l'une de ces princesses. Ce n'est qu'un an auparavant qu'elle comprit ce lien indéfinissable qui la liait au destin de cette famille, elle en faisait partie, quelle ironie du sort! Elle n'y croyait pas, elle en souffrait, d'avoir été la laissée pour compte, celle que l'on avait choisit d'abandonner, elle aurait voulu, ne jamais apprendre la vérité, rester une simple membre de la famille Hill, une famille sans grande histoire ni prétentions, mais c'était sa famille, du moins elle le pensait. Malgré son attachement à ses parents adoptifs, trahie, elle a décidé de reprendre son véritable patronyme, après tout, c'était ce qu'elle était. PRÉNOM(S) : Jadis, ou du moins, un an auparavant, soit une totale éternité à ses yeux, elle répondait au prénom de Juliette, en honneur à la Juliette de la tragique œuvre de Shakespeare peut-être, son deuxième prénom, Roxanne lui avait toujours été plus ou moins étranger, elle sait maintenant pourquoi ce choix a été fait. La seule trace de sa véritable identité, désormais révélée au grand jour, elle porte avec fierté son prénom russe, Roksana comme s'il lui avait trop manqué durant toutes ces années. AGE : Elle est âgée de vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Elle est née dans la belle ville de Saint-Pétersbourg, durant le mois de juin, le vingt-quatre juin plus exactement. STATUT CIVIL : Célibataire? Fiancée? La limite est floue. Si, elle a toujours été persuadée que ce jeune homme était l'homme de sa vie, elle a désormais l'impression qu'il l'a trahie, lui aussi, pourtant, il n'a rien à se reprocher mais, en le regardant, en l'embrassant, en sentant ses bras entourer son corps avec force, elle ne peut s'empêcher de penser à toutes ces années qu'on lui a volé, elle le repousse, l'aime, le déteste, ils se déchirent et se brisent. Il est une victime collatérale du mensonge qu'a été la vie de sa fiancée. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle jusqu'au bout des ongles, elle ne jure que par le corps des hommes. GROUPE : Elle a rejoint la faction des érudits, quoi de plus normal pour elle qui se plait à en apprendre le plus possible? STATUT DU SANG : Pure née-moldue elle est fière d'être un mélange du monde moldu et du monde sorcier, qui la passionne tant. Mais, jusqu'à l'année dernière, elle se pensait de sang-mêlé. Dans tous les cas, elle est un compromis entre les deux mondes, loin de se sentir les fesses entre deux chaises, elle préfère considérer avoir pris le meilleur des deux mondes. ANNÉE / MÉTIER : Arrivée à Lungard en sixième année, elle fait aujourd'hui son entrée en huitième année. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: Sa vie lui réserve assez de surprise pour en rajouter avec une quelconque particularité magique, être une princesse déchue, abandonnée de ses pairs, adoptée, avoir une jumelle décédée avant même qu'elle ne puisse se souvenir d'elle, être une sorcière, tout cela est bien suffisant à son gout. ANIMAL DE COMPAGNIE : Elle possède, et ce depuis quelques années, un chat, un chat noir comme la nuit aux yeux de topazes qui la suit partout, comme une ombre veillant sur un elle d'une certaine manière. BAGUETTE : Roksana a acheté sa baguette, non pas chez Ollivander comme la plus part de ses camarades mais au Brésil, pays dans lequel elle résidait avec ses parents lors de ses seize ans. Cette dernière est composée de bois d'aulne et d'un crin de licorne, elle fait 24 centimètres. PATRONUS : S'il lui a fallu du temps pour réussir à créer un patronus digne de ce nom, elle est très fière d'y arriver désormais. Si elle n'a jamais eu à croiser la route d'un détraqueur, elle est prête à leur tenir tête si cela devait lui arriver un jour. Son patronus prend la forme d'un cygne. EPOUVANTARD : Peur irraisonnée et incompréhensible qui lui apparait lorsqu'elle se trouve face à un épouvantard. Ce dernier prend la forme d'un corps de femme, sous la glace, les yeux grands ouverts mais vides de vie. Et cette femme, lui ressemble comme deux gouttes d'eaux. Or, elle sait très bien que ce n'est pas d'elle qu'il s'agit. Mais bien de Viktoria, cette sœur qu'elle n'a pas connu et dont elle pleure la mort comme si elle avait partagé sa vie. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : souriante + élégante + distinguée + brillante + cultivée + polyglotte + solitaire + a du mal à se faire des amis + parfois froide + attachante + donne l'impression d'avoir besoin d'être protégée + manipulatrice + charmeuse + veut plaire à tout prix + discrète + charismatique + douce + artiste + protectrice + fragile + émotive + se donne un genre + tourmentée + idéaliste + pieuse + CRÉDIT : tumblr.



   
chinese portrait
UN SENTIMENT  : Un sentiment d'abandon qui la ronge depuis qu'elle a appris la vérité sur qui elle était. UNE COULEUR : le rouge. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : Ayant toujours adoré en apprendre plus sur les différentes civilisations, sur le passé, il est plutôt logique que sa préférence se trouve en la matière de l'histoire de la magie, cours que la plus part de ses camarades trouve ennuyeux mais qui lui plait particulièrement. UN RÊVE : Elle voudrait retourner en arrière et ne pas être abandonnée, elle aurait voulu s'accrocher à sa famille, garder cette place, à défaut de pouvoir le faire, elle voudrait la retrouver. Sa famille unie à ses côtés, voilà son plus grand désir. UN ÉLÉMENT : L'eau, glacée, calme ou déchainée. UN SORT : Le sortilège d'oubliettes qu'elle a subit pendant des années afin de réfréner les souvenirs de son ancienne vie, en Russie. UNE POTION : Une potion d'amortentia, pour quelqu'un qui désire plaire, c'est tout indiqué. UNE RELIQUE DE LA MORT : La pierre de résurrection, avec l'espoir de retrouver sa sœur.   UN PÉCHÉ CAPITAL : l'envie



   
tell me who you really are
PRÉNOM / PSEUDO : auré'. AGE : dix-huit ans. (hé oui je peux le dire maintenant.) RÉGION : midi-pyrénées. FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours si possible. COMMENT ETES-VOUS ARRIVE SUR LE FORUM ? par bazzart. AVATAR : jessica parker kennedy. AUTRE CHOSE ? danse macabre. (roksana) 541342822




Dernière édition par Roksana Ozera le Ven 25 Juil - 9:50, édité 4 fois
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Roksana Ozera
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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyDim 20 Juil - 23:32



Stories can conquer fear, you know
Une idée est fausse dès l’instant où l’on s’en contente.
   




chronologie, l'histoire de la famille Ozera
10 aout 1968 + naissance de Sergueï Ozera à Saint-Pétersbourg. 23 mars 1969 + naissance d’Irina Stroganova dans une province proche de Saint-Pétersbourg. 30 décembre 1988 + mariage de Sergueï et Irina entourés de leurs familles. 19 janvier 1990 + naissance d’Aleksandr, l’ainée de la famille Ozera. 8 octobre 1990 + naissance de Vladimir le second enfant de la famille Ozera, dans la demeure familiale d’Irina. 24 juin 1991 + naissance de Viktoria et Roksanna dans un hôtel particulier appartenant à la famille Ozera, à Saint-Pétersbourg. 5 novembre 1992 + naissance d’Andrei dernier enfant du couple. 1998 + année de chute de la famille Ozera. 10 avril 1997 + Les paysans du domaine des Ozera commencent à gronder de voir leurs maitres se pavaner en grandes toilettes tandis qu’eux, souffrent de la faim et de la maladie. 20 janvier 1998 + premiers affrontements, la rébellion parait être étouffée rapidement. 4 mars 1998 + la situation se détériore dans la campagne des Ozera. 19 mars 1998 + regain des tensions. 21 avril 1998 + les enfants sont envoyés chez leur tante à Moscou pour ne pas avoir à subir la situation. 7 mai 1998 + l’ensemble de la famille est obligée de fuir, la noblesse n’est plus la bienvenue dans leur fief. 10 mai 1998 + Roksana est séparée de sa famille pendant la fuite, elle ne les retrouvera jamais.

Chronologie, l’histoire de Juliette Hill
12 mai 1998 + Roksana est retrouvée par des bourgeois russes qui, la reconnaissant, l’ont envoyée dans un orphelinat tenu par des religieuses, leur faisant promettre de protéger son identité. 20 mai 1998 + Wolfgang Hill et sa femme, Bellamy se rendent en Russie pour calmer un conflit entre ministère moldu et sorcier. Le premier travaille du côté sorcier, la seconde du côté moldu. 24 mai 1998 + Bellamy Hill est en visite dans un orphelinat tombe sous le charme de la jeune Roksana, apprenant son histoire, elle supplie son mari de l’adopter, ils ne pouvaient pas avoir d’enfant. 4 juin 1998 + après avoir remplis toutes les modalités administratives, le couple amène enfin leur fille dans leur demeure, en Angleterre. 6 juin 1998 Roksanna devient Juliette, elle subit un sortilège d’oubliettes pour qu’elle ne se mette pas en danger en se souvenant de sa famille, pour qu’elle ne souffre pas de cet abandon dont elle a été victime. 16 aout 1998 + Juliette fait, pour la première fois, usage de la magie, Wolfgang est ravi de cette heureuse coïncidence. 6 septembre 1998 + Premier précepteur pour Juliette, ainsi, elle a appris à parler français et allemand couramment, elle développe une passion pour l’art, le piano particulièrement. 8 mars 1999 + premier déménagement pour la famille Hill, direction l’Espagne pour un nouveau détachement de ses parents. 1999-2002 + Juliette évolue en Espagne, elle apprend l’Espagnol et étudie l’art et la civilisation espagnole. 8 octobre 2002 + nouveau déménagement, à Washington. 2002-2005 + nouvelle vie, Juliette commence à être attirée par la Russie, cela inquiète ses parents qui tentent de la raisonner et de la pousser vers d’autres occupations, d’autres intérêts. 28 juillet 2005 + mutation de monsieur et madame Hill et déménagement au Japon. 2005-2006 vie au Japon. 5 décembre 2006 + le Japon s’est avéré trop proche de la Russie, agissant comme un aimant pour Juliette, déménagement à Athènes, en Grèce. 5 septembre 2007 + Juliette entre dans l’école de magie de Grèce.  2006-2009 + la passion de Juliette pour la Russie semble s’amenuiser, en réalité, elle suit des cours de Russe auprès d’un professeur dans le dos de ses parents, elle a l’impression de redécouvrir des choses qu’elle connait déjà. 10 juillet 2009 +nouveau déménagement, Juliette est déçue de quitter ce pays où il faisait bon vivre. Cette fois-ci, direction la France et l’élégante école de Beauxbâtons, elle espère pouvoir finir cette scolarité dans cette école réputée. 2009-2012 + la vie française est fort agréable, Juliette se plait à évoluer dans cette atmosphère à la hauteur de l’éducation qu’on lui a inculqué. 20 juillet 2012 + nouveau déménagement, l’épreuve est plus dure que les précédentes pour Juliette qui revient en Angleterre avec le cœur lourd. 4 septembre 2012 + entrée à Lungard en sixième année, Juliette choisit la faction des érudits. 7 décembre 2013 + Juliette apprend la mort d’une certaine Viktoria Ozera dans le journal, une jeune femme, élève à Durmstrang lui ressemblant comme deux gouttes d’eau, comme si on venait de lui ouvrir les yeux, elle se souvient brusquement de tout, de tout ce qu’on lui avait caché. 25 décembre 2013 + premier Noël que Juliette, qui se fait désormais appeler Roksanna, puisque c’est son véritable prénom, passe sans ses parents, elle leur en veut terriblement de lui avoir menti. 1 janvier 2014 + Roksana envoie sa première lettre à la famille Ozera, la première d’une série sans réponse, elle se sent encore une fois trahie, elle a l’impression d’avoir été abandonnée une deuxième fois, de ne jamais avoir été désirée. Depuis elle tente désespérément de plaire, c’est devenu une véritable obsession. 1 septembre 2014 + nouvelle rentrée à Lungard.

chapitre un, c'est ton âme russe que je ressens à chaque page
La demeure des Ozera était débordante d’agitation, mais c’était bien différent qu’à l’habituelle. Plus de rires et de courses d’enfants, le piano et le violon ne résonnaient plus dans les combles, les frottements des fusains sur les toiles non plus. C’était une agitation, froide, ordonnée, pressée mais méthodique, chacun était conscient de sa tâche et l’exécutait du mieux qu’il pouvait.  Dans l’une des chambres du château pourtant, des sanglots se faisaient entendre. Poussant la porte de la chambre le plus discrètement possible, pour ne pas effrayer le petit animal réfugié au fond de la pièce, emmitouflé dans une épaisse couverture de fourrure entourée d’une pile de livre renversée : « Roksana… Princesse, arrête dont de pleurer, il faut que l’on se prépare. »  Murmura Aleksandr en s’accroupissant non loin de sa petite sœur.  « Je voudrais que l’on reste auprès de papa et maman, pourquoi sommes-nous obligés de partir ? » Demanda l’enfant relevant un visage plein de larmes vers son frère. Trop jeune pour comprendre, trop fragile pour supporter l’éloignement et l’absence de ses parents, de cet endroit qui l’avait vu grandir. Elle aurait voulu y rester jusqu’à la fin de sa vie, entourée des siens mais le destin semblait s’acharner contre elle. Si elle n’avait pas à se plaindre de sa situation, elle ne pouvait s’empêcher de haïr ces gens qui osaient mettre en péril l’équilibre, déjà précaire, de sa famille. Elle ne comprenait peut-être pas toutes les raisons qui les poussaient à la rébellion, à la violence, mais elle savait bien que plus rien ne serait comme avant. « Moi aussi je voudrais, nous le voudrions tous, mais nous n’avons pas d’autre choix, il faut que nous partions, sois courageuse s’il te plait, pour maman, et pour papa. » Tentant de bloquer les tremblements de sa gorge, Roksana essuie ses larmes du revers de la main et adresse un léger sourire à son grand frère. Aleksandr avait toujours été présent pour elle, comme un ange gardien alors que Vladimir dédaignait un peu ses petites sœurs, elle l’aimait tout autant, mais ils n’avaient pas le même lien. Répondant au sourire de la jolie brunette, Aleksandr se redresse et tend la main à la fillette pour l’aider à se relever : « Je vais t’aider à préparer tes affaires, nous irons plus vite à deux. »

« Mes très chers enfants,
Vous êtes désormais assez grands pour avoir droit de savoir les raisons qui nous ont poussées à vous envoyer chez vôtre tante. Ici, la situation s’envenime de jour en jour, ils sont à nos portes, tels des animaux enragés. Plus les jours passent et plus une conclusion heureuse semble s’éloigner à l’horizon. Vous connaissez vôtre père, il espère toujours pouvoir renverser la situation à notre avantage, mais, j’ai bien peur que tous ses efforts soient, cette fois, vains. Dans le cas où la situation n’évoluerait pas dans le bon sens, nous vous rejoindrions sous peu, et il nous faudra fuir. Je suis tellement désolée de vous faire subir ça mes enfants. Prenez bien soin de vous en attendant notre arrivée ou votre retour, les garçons, prenez bien soin de vos petites sœurs et soyez gentils avec votre tante, elle doit se faire bien assez de soucis pour nous tous. Je m’excuse de ne pas pouvoir m’attarder plus mais, il est difficile pour nous de communiquer avec l’extérieur. J’espère vous retrouver bientôt, sang de mon sang.
Votre mère. »

Le brouhaha était constant, les gens se pressait, ce n’était pas étonnant, personne n’aimait rester dans une gare une fois la nuit tombée, surtout compte tenu de la situation actuelle qui n’avait rien de réjouissant. Ils se bousculaient, se piétinaient presque, se frayaient un chemin avec plus ou moins de politesse à travers la masse compacte de leurs concitoyens ne les considérant pas plus que des insectes sur leur passage, mais ce n’était rien par rapport à ce qui traversait l’esprit d’Irina Ozera en ce moment même. « Roksana ? Roksana ! Où es-tu ? » S’écria sa voix dans la foule. L’intonation était paniquée, apeurée, pressée, mais gardait toujours cette consonance élégante qui était propre à la jeune mère, le train allait bientôt quitter Moscou et avec lui la dernière chance pour les Ozera de s’échapper de ce pays qui les avait vu naitre et grandir, de ce pays qu’ils avaient aimé plus qu’eux même et qui aujourd’hui leur tournait le dos, leur faisait vivre toutes ces horreurs. Au début, ils pensaient tous que, une fois leur Saint-Pétersbourg natal quitté, ils seraient en sécurité, que la haine de leurs serfs, et du reste de la population de la ville, disparaitrait comme elle était apparue, mais, ils avaient tort. Même à Moscou ils étaient obligés de se cacher, de se faire passer pour ce qu’ils n’étaient pas, et Dieu savait à quel point cela pouvait être compliqué, autant pour Irina et Sergueï dont la rancune égalait au moins celle de leurs ennemis, que pour les enfants, trop bien habitué à vivre dans l’opulence de leurs différentes propriétés ici et là en Russie. « Il faut y aller Irina.. » Dit doucement son mari en l’attrapant par le bras pour l’entrainer vers le wagon où étaient déjà installés les enfants, leur niania, ainsi que les domestiques qui étaient encore dignes de confiance. « Roksana ! » S’époumonait encore la jeune femme. Mais, bientôt, elle comprit que ses efforts étaient vains, et, surtout, qu’elle attirait bien trop l’attention sur elle et sa famille. Enfouissant son visage dans le cou de son mari, les yeux déjà embués de larme elle le suivit jusque dans le compartiment. A peine quelques minutes plus tard, le train s’emballa et commença son chemin. Irina s’en est toujours voulue d’avoir abandonné sa fille sur les quais de cette dangereuse gare, elle a prié pour elle pendant des années, pour espérer la voir revenir à la maison par elle ne savait quel miracle, mais au fur et à mesure des années, l’espoir l’a quitté et avec lui le souvenir de sa fille autrefois chérie, il était plus facile de vivre ainsi.

chapitre deux, Que suis-je, où suis-je, où vais-je, et d’où suis-je tiré ?
Ce n’était qu’un voyage de plus pour Wolfgang et Bellamy Hill, un énième voyage, rien de plus. Ils allaient poser leurs valises en Russie, assister à des dizaines de réunions de crise, ils allaient tenter de mettre fin à la situation dramatique et tendue qui régnait entre le gouvernement sorcier et moldu et puis, ils rentreraient chez eux. Cela devait être extrêmement simple, pas que leur mission soit enfantine, mais, cela faisait partie de leur travail, ils avaient signé pour cela. Dans son tailleur strict, Bellamy n’avait rien de la femme douce et tolérante qu’elle était, elle avait enfilé son armure de gladiateur et elle ne faillirait pas. Fervente gardienne de l’équilibre entre moldus et sorciers, elle qui fut une née moldu, retrouvant sa patrie, l’Angleterre suite à la chute du Lord Voldemort, elle ne laisserait jamais quiconque la priver de sa liberté de penser, de ses idées et de ce talent qu’elle avait à convaincre les gens, c’était son plus grand atout parmi toutes les qualités que lui trouvaient son mari, Wolfgang. Tout aussi déterminé que sa tendre épouse, l’homme n’était pourtant pas destiné à une telle carrière. Sang pur jusqu’au bout des ongles il s’est illustré en refusant la doctrine de sa famille et en aidant l’Ordre du Phoenix, il était tombé amoureux de Bellamy encore adolescent, à Poudlard, il y a presque vingt ans, et depuis, ils faisaient tout ensemble, il avait tellement eu peur de la perdre qu’il se refusait à la laisser, c’était son plus beau trésor. Mariés à leur sortie de l’école ils avaient rapidement voulu fonder une famille, malheureusement, il s’est avéré que la jeune femme ne pouvait pas avoir d’enfant, un drame pour les deux jeunes mariés, mais,  cela n’avait fait que les rapprocher, un couple comme on n’en voyait pas souvent en Grande-Bretagne, ils s’aimaient d’un amour pur et inconditionnel, malgré les épreuves et les désillusions. « J’aurais tant voulu pouvoir t’offrir l’enfant dont tu rêvais.. » Lui murmura pourtant Bellamy alors qu’ils revenaient dans leur chambre d’hôtel après un diner avec des membres du gouvernement. Wolfgang pouvait lire le manque et la tristesse au fond de ses beaux yeux bleus, il ne supportait pas de voir sa femme ainsi en souffrance, alors, la prenant dans ses bras avec douceur il la berça en lui murmurant à l’oreille : « Nous trouverons une solution… Je te le promets, tu auras la famille que tu mérites. » Ils ne pensaient pas que cela serait par la suite si rapide.

Le séjour en Russie des Hill allait bientôt se terminer, mais, ils devaient encore visiter quelques lieux afin de se faire une idée plus précise de la situation auprès des civils, et ainsi, obtenir une opinion la plus documenté possible. Ils avaient tous deux une certaine affection pour ce pays et, ainsi ne voulaient rien laisser au hasard. C’est pour cette raison que madame Hill se rendait ce jour-là dans un orphelinat religieux proche de Moscou. « Vous savez, depuis le début du conflit, les orphelins sont de plus en plus nombreux ici Madame. » Déblatérait la religieuse précédant Bellamy dans les corridors du couvent, un fort accent russe parasitait son anglais pourtant impeccable. La jeune femme, laissant son regard glisser sur la structure de la bâtisse, les vieilles pierres lui rappelaient sa demeure natale, mais, bientôt, son attention fut attirer par un autre trésor des lieux. Les deux femmes entraient dans la salle d’étude, les enfants, regroupés par tables étaient religieusement penchés sur leur travail, tant de vies gâchées par cette guerre, Bellamy ne pouvait s’empêcher de penser aux familles détruites de la même manière durant la grande guerre contre le mage noir. La sienne en premier lieu. Elle refusait que d’autres enfants aient à subir les mêmes choses qu’elle, elle se sentait coupable de vivre désormais une vie plus qu’agréable alors que d’autres avaient à subir la guerre, la pauvreté et la maladie. « Voici certaines de nos filles, quelques-unes étaient présentes avant le début du conflit, mais, la plus part sont arrivées il y a peu, des nobles, des bourgeoises, des filles de paysans, elles évoluent en paix ici, c’est bien la moindre des choses que l’on puisse leur offrir. » Reprit la nonne en traversant la pièce. Observant attentivement toutes les jeunes filles présentes, Bellamy remarqua que l’une d’entre elle paraissait dénoter avec ses camarades : « Qui est l’enfant à l’écart des autres au fond de la salle ? Elle a l’air si triste ! » Demanda-t-elle doucement. « Oh, c’est notre plus récente pensionnaire, je ne devrais pas vous en parler mais elle faisait partie de la famille Ozera, vous savez ? Cette famille a toujours été liée à la royauté et ils ont étés obligés de fuir lorsque le conflit s’est enflammé, la petite a dû être oubliée, que Dieu la garde. » Expliqua la prêtresse en caressant doucement les cheveux de sa protégée, on pouvait lire une lueur de tendresse au fond du regard de la vieille dame. Immédiatement, Bellamy ressentit le même attachement pour cette princesse déchue, elle voulait pouvoir déposer un sourire sur le visage de cette enfant.

chapitre trois, Le talent s’épanouit mieux dans la solitude ; le caractère se forme surtout dans les tourmentes du monde.

« Pourrions-nous aller à Moscou durant les vacances ? Cette ville me semble si belle… S’il vous plait, dites oui ! » Monsieur et madame Hill avait senti leur cœur manquer un battement lorsqu’ils avaient parcouru la lettre que leur avait envoyé leur fille depuis son pensionnat sur une ile japonaise. Depuis des années ils avaient essayé de l’écarter de cet endroit maudit. Ils voulaient la protéger, ils la savaient si fragile qu’ils avaient peur de la briser en la ramenant sur les terres qui avaient été témoins de sa déchéance. Ils étaient aussi inquiets qu’elle se souvienne… Comment réagirait-elle dans ce cas ? Voudrait-elle retrouver sa famille biologique ? Renierait-elle l’amour que lui avaient apporté Wolfgang et Bellamy ? Ils avaient peur de perdre leur petite fille, leur plus grand trésor. « Nous ne pouvons pas accepter Wolfgang… » Murmura Bellamy en baissant les yeux. Elle se sentait coupable de mentir ainsi à sa petite princesse, de l’empêcher de renouer avec ses racines. Terriblement égoïste peut-être, elle refusait qu’une famille qui l’avait abandonnée lui arrache sa fille. Elle avait tout fait pour que cela n’arrive pas, elle ne pouvait pas abandonner son combat maintenant. « Nous pouvons toujours prendre le temps d’y réfléchir, tu sais, je ne pense pas qu’elle puisse se souvenir de quoi que ce soit… » Répondit calmement Wolfgang, déposant sa main sur l’épaule de sa femme. En effet, depuis son arrivée chez eux, elle avait subi des sortilèges d’oubliette, la magie ne faisait jamais défaut, les souvenirs de sa vie passée devaient avoir été rayés de sa mémoire pour toujours. Du moins, c’était ce qu’il voulait croire, peut-être avait-il tord mais, il avait tellement envie de rendre sa fille heureuse qu’il était prêt à prendre le risque. « Je ne peux pas Wolfgang, je ne peux pas me résoudre à risquer de la perdre… » La discussion, ne menait à rien, chacun savait déjà très bien ce qu’ils répondraient à Juliette dans leur prochaine lettre, que la situation en Russie était encore trop tendue pour qu’ils puissent y aller sans danger et qu’ils ne voulaient pas qu’elle risque quoi que ce soit. A la fin, ils lui promettraient de l’y emmener un jour, un nouveau mensonge qui leur coutait malgré l’habitude. Depuis qu’ils avaient aménagé au Japon, les requêtes de ce style étaient nombreuses, ils se doutaient que d’être aussi proche de son pays devait chambouler totalement Juliette et la laissait pantelante sans comprendre ce qui lui arrivait, et, le Japon fut le premier pays qu’ils quittèrent avant la fin de leur mission, pour leur fille, ils feraient tout pour elle, pour la protéger et la conserver près d’eux.

Elle fait glisser ses doigts sur la main de son compagnon se blottissant contre lui. Elle a comme l’impression de le connaitre depuis cent ans alors que cela ne fait qu’une dizaine de mois qu’il est entré dans sa vie. L’année était passée comme un éclair, et, elle se souvenait encore de la première fois où elle avait croisé son regard, jamais elle n’aurait pensé pouvoir se plonger dans celui-ci comme elle le faisait à présent. Rêveuse, elle sourit sans même s’en rendre compte, il lui suffisait de se dire qu’il était là, et qu’il le serait peut-être toujours pour qu’elle se sente heureuse, il la rendait heureuse. Qui aurait cru que la petite voyageuse qu’était Juliette Hill aurait pu tomber amoureuse ? Elle-même qui avait du mal à tisser des liens, sachant très bien que le temps lui était compté avant un nouveau déménagement. La Grèce lui avait ouvert ses bras, l’avait accueillie, en échange elle lui avait ouvert son cœur. « Tu me promets que tu viendras me voir durant les vacances ? » Demanda-t-elle soudain en lui jetant un regard. Soudainement, elle revint à la réalité, le temps passait, bien trop vite à son gout, et, elle savait qu’une fois rentrée chez elle, elle risquait à  chaque instant d’entendre ses parents lui dire qu’ils déménageaient. Sa vie à l’école avait été comme un rêve, elle découvrait des choses qu’elle n’aurait jamais crues possibles, elle s’y plaisait réellement, elle ne voulait pas la quitter, et ce n’était pas seulement à cause, ou grâce à Ulysse, et ce, même s’il faisait, bien sûr, partie de ces personnes, de ces choses qui la rendait aussi attachée à cet endroit. Elle se sentait à sa place dans cet endroit et elle priait, chaque soir, pour que Dieu lui laisse un jour de bonheur de plus. Elle se sentait bien égoïste de ne penser ainsi qu’à elle, oubliant ses parents et leur bonheur. Monsieur et madame Hill étaient des globe-trotteurs, ils ne tenaient pas en place, avaient besoin d’aller là où cela allait mal pour y déposer une pincée de mieux. Juliette les estimait beaucoup pour cela, mais, il était parfois compliqué d’être la fille de ces personnes. « Et que… Tu ne m’oublieras pas si je repars ? » Reprend-elle, se mordant doucement la lèvre. Elle était inquiète, mais, elle savait aussi que malgré tous ses efforts, Ulysse ne parviendrait pas à chasser ses inquiétudes. Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Juliette avait été poursuivie par ce sentiment amer d’abandon, elle avait l’impression que rien ne lui était dû et que, peut-être, tous ceux qu’elle aimait disparaitraient bientôt en un battement de cils et cela la paniquait. Lisant surement ce tourbillon d’émotions dans les yeux de sa compagne, le jeune homme la serra un peu plus contre lui, déposant un baiser sur sa tempe, protecteur : « Je t’en prie Ju’, ne t’inquiète dont pas pour ça, je serais toujours là, je te le promets. » Ni l’un ni l’autre ne savait si c’était vrai, mais, ils avaient envie d’y croire. L’année 2007 fut pour Juliette l’année de toutes les découvertes, elle était, pour la première, entrée dans une école de magie, elle avait rencontré l’amour, le premier et le dernier espérait-elle, pour la première fois, tout avait un sens. Ainsi blottit contre lui, dans la pénombre, elle espère et prie pour que ces moments durent toujours, elle en a besoin, elle le sait.

Elle n’aimait pas cette nouvelle école, trop différente de l’élégante Beauxbâtons, trop lointaine de la Grèce et de son cœur qui y était enfermé. Elle avait toujours réussis à s’adapter à ses nouvelles destinations, ici, elle ne savait pas sur quel pied danser. Elle avait du mal à comprendre le fonctionnement de cette école, elle n’y mettait surtout, pas vraiment de bonnes volonté. Elle se disait qu’il ne servait à rien de s’attacher, dans peu de temps, ils déménageraient à nouveau, ce n’était pas plus compliqué que cela. Elle avait fait le tour du monde, plus ou moins et revenait à son point de départ, mais, elle ne se sentait pas chez elle, comme nulle part où elle avait passé deux ou trois années d’ailleurs. Elle se souvenait encore de la légère douleur qui s’était propagée dans sa main tandis qu’elle s’entaillait la paume pour déposer quelques gouttes de sang dans l’eau claire représentant la faction des érudits, l’hémoglobine s’étaient rapidement diluée en filament rougeâtres dans l’eau avant de disparaitre totalement. Si elle n’avait pas choisi sa faction sur un coup de tête, c’était surtout par défaut qu’elle s’était rendue à cette table. Bien sûr, cela lui correspondait, mais pouvait elle espérer trouver une seconde famille parmi ces gens ? Elle en doutait.

chapitre quatre, Parfois le mensonge explique mieux que la vérité ce qui se passe dans l’âme.
Elle tentait de conserver son calme, n’oubliant, malgré tout, pas l’éducation que lui avaient inculquée monsieur et madame Hill à travers différents précepteurs tout au long de sa vie. Elle ne voulait pas paraitre aussi touchée qu’elle l’était réellement, on lui avait appris à rester détachée en toute circonstance, elle devait sourire, se tenir droite et parler de manière intelligible et assurée, elle avait bien retenu la leçon, elle ne perdrait pas son calme, surtout, elle ne pleurerait pas. Ce n’était pas digne d’elle. Assise, bien droite sur l’un des fauteuils du salon des Hill elle tient entre ses mains un journal aux pages à moitié arrachées, Dieu savait à quel point elle avait pu tourner et retourner encore et encore les pages espérant y trouver un élément qui la réveillerait de ce cauchemar, en vain. « M’avez-vous mentis durant toutes ces années ? » Murmura-t-elle en relevant les yeux vers ses parents, ou devait-elle dire, ses parents adoptifs qui la fixaient en silence, ne sachant que dire face à l’accusation qu’elle leur portait. Pendant des années, ils avaient essayé de l’écarter de ses origines, de son enfance passée en Russie, de ces évènements traumatisants qui l’avaient poussée dans leurs bras plus de dix ans auparavant. Ils les lui avaient fait oublier à force de sortilèges, pour la protéger, pour qu’elle ne souffre pas de ses souvenirs, de cet abandon, de cette fuite, de ces jours passés à fuir les autorités et les vermines de la rue, qu’elles soient humaines ou animales. Ils voulaient qu’elle soit heureuse, mais, ils avaient beau se répéter ces phrases encore et encore, jamais ils ne réussiraient à lui faire comprendre que leurs intentions étaient plus que louables. « Juliette… » Demanda doucement Bellamy en tendant la main vers sa fille. Mais celle-ci s’écarta, presque brutalement, faisant vaciller le regard de celle qui se considérait comme sa mère : « Ne m’appelez plus comme ça ! Plus ja… » Elle fait un pause et se reprend après avoir senti sa voix se briser : « Ne m’appelez plus comme ça, ce n’est pas mon nom, mais vous le saviez déjà. » Sa froideur glace ses parents d’effroi, ils ont comme l’impression qu’elle n’est pas touchée, qu’elle énonce des faits comme une liste de fournitures, c’est bien ce qui leur fait le plus de mal, qu’elle les déteste au point de ne même plus leur adresser le moindre de ses sentiments, peut-être après tout ne le méritaient ils plus. « Vous n’avez donc rien à répondre ? » Reprit-elle en fixant ces deux personnes désormais considérées comme étrangères à son esprit. Bien sûr, elle les aimait de tout son cœur, mais ils l’avaient trahie, ils lui avaient mentis pendant des années, ils l’avaient manipulée, elle ne pouvait pas laisser passer cela, elle ne pouvait pas oublier encore une fois. « Je m’en vais, je retourne au château. » Dit-elle enfin, brisant le silence pesant qui s’était une nouvelle fois installé dans la pièce. Ils allaient tenter de la retenir, elle le savait, c’est pour cela qu’elle ne tarda pas. Ses affaires n’étaient même pas déballées, et donc, ce fut en moins de quelques minutes qu’elle quitta, peut-être définitivement la maison familiale.

Assise en tailleur sur son lit, le regard perdu dans le vague, Roksana triture le collier qu’elle porte sans interruption depuis qu’elle a appris la vérité. Lors d’une discussion, houleuse, avec monsieur et madame Hill qu’elle refusait désormais d’appeler Papa ou Maman suite à leurs mensonges, ils lui avaient rendu ce pendentif, gravé aux armoiries de la famille Ozera et à son prénom, c’était le seul lien qu’elle avait avec sa famille biologique, elle refusait de le lâcher. Elle entendit des pas s’approcher de la chambre, mais, elle ne réagit pas. Elle ignorait ses parents adoptifs et, la seule autre personne à se trouver dans la maison ne se braquerait pas de ne pas la voir réagir. Entrant dans la pièce, Ulysse laissa échapper un soupir : « Juliette… » Soupira-t-il en s’asseyant près d’elle sur le lit, déposant sa main sur son épaule pour l’attirer contre lui : « Ne m’appelle pas comme ça ! » S’exclama-t-elle, peut-être un peu trop virulente en s’écartant de l’homme.  « Pourtant, c’est bien comme cela que tu t’appelles. » Reprit-il, en tentant de rester le plus calme possible face à sa furie de fiancée. « Non ! Je ne suis pas Juliette Hill ! Je ne l’ai jamais été tout cela a toujours été un mensonge ! Encore un ! » Grogna la jeune femme en dardant son regard froid sur son fiancé. « Pourtant, c’est bien de Juliette Hill dont je suis tombé amoureux. » C’était un dialogue de sourds, depuis quelques mois, ils n’arrivaient pas à se comprendre. Plus depuis que Juliette Hill était redevenue Roksana Ozera. « Que veux-tu insinuer par-là ? Que tu ne m’aimes plus ? » Demanda-t-elle soudain, sortant de ses pensées, de sa haine l’espace de quelques secondes. L’espace de quelques instants elle redevenait  la douce jeune femme, terriblement amoureuse et attachée à Ulysse, mais Dieu sait à quel point une femme amoureuse pouvait-être dangereuse. « Mais… » Balbutia-t-il désarçonné par ce changement brutal d’attitude. Ne lui laissant pas le temps de se reprendre elle recommence : « C’est ça ! Tu ne m’aimes plus ! Je le vois dans tes yeux que tu ne m’aimes plus ! » Elle a les mains qui tremblent tandis qu’elle continue à faire glisser le pendentif entre ses doigts, comme pour essayer d’en retirer du calme, sans grand effet. « Mais voyons… Ce n’est pas du tout ça tu le sais bien ! » Tenta le jeune homme, refusant d’entrer dans le jeu de la sorcière. Il n’arrivait pas à croire comment ils avaient pu se retrouver dans une telle situation, mais cela devenait monnaie courante en ce moment. « Ne me mens pas ! Tu n’as pas le droit ! » Devant la violence de la réaction de la jeune brune, Ulysse tente de restaurer le calme entre eux, il est doux, calme et sa voix est posée : « Je ne te mens pas. » Mais il est trop tard, elle est trop engloutie dans ses délires, dans sa peur de le perdre qu’elle ne s’écoute même plus lui hurler : « Bien sûr que si ! Tu n’as toujours fais que ça ! Vous tous m’avez toujours tous mentis ! » Elle ne pense plus qu’à cela, les mensonges, ils ont fait partie intégrante de sa vie pendant quinze ans, elle avait tellement peur de se faire tromper une nouvelle fois qu’elle risquait de tout gâcher avec ses crises de paranoïa et de colère, elle ne le faisait pourtant pas exprès. « Juliette ! Tu vas trop loin ! C’est assez maintenant, depuis des mois tu as changé, on dirait que tu as oublié tout ce qu’on a vécu ensemble à cause de cette histoire sortie de nulle part ! » S’en était trop pour Ulysse, s’il aimait Roksana autant qu’elle l’aimait, ou du moins, qu’elle avait pu l’aimer, il ne supportait de la voir se détruire, les détruire ainsi. « Cette histoire c’est la mienne ! Et que tu le veuilles ou non je dois vivre avec ça ! Si cela ne te convient pas je pense que l’on n’a plus rien à faire ensemble ! » Elle disait des choses qu’elle ne pensait pas, elle était aveuglée par la haine et la tristesse, la douleur et le manque. Parce qu’il lui manquait, Ulysse lui manquait, ses bras lui manquaient, ses baisers lui manquaient, elle aurait voulu se glisser dans ses bras et ne plus les quitter mais rien n’y faisait, trop d’émotions contradictoires prenaient contrôle de son esprit. « Juliette ! » S’exclama-t-il, perdant désormais tout autant qu’elle, son sang-froid. « Ne m’appelle pas comme ça ! Je ne veux plus jamais te revoir ! » S’écria-t-elle en le repoussant le plus loin possible d’elle, sentant des larmes se déverser sur ses joues. Elle se sent épuisée, tremblante, en sueur, elle se laisse tomber en boule sur le lit, sanglotant au souvenir de cet amour peut-être perdu. Ce fut la dernière fois qu’Ulysse et Roksana se sont vus, il lui manque terriblement mais, sa fierté la pousse à attendre, elle fait la fière, mais elle souffre de son absence.





Dernière édition par Roksana Ozera le Ven 25 Juil - 9:51, édité 24 fois
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Walkyria Dragomir
Walkyria Dragomir
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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyDim 20 Juil - 23:43

je t'aime. danse macabre. (roksana) 3581513411 et je n'ai qu'une autre chose à dire.
Spoiler:
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Anonymous
Invité
Invité


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyDim 20 Juil - 23:47

Danse macabre, mon morceau de classique préféré I love you
Bon courage pour ta fiche danse macabre. (roksana) 619713293
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Zineb Crane (Rosir)
Zineb Crane (Rosir)
‹ audacieux ›


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyLun 21 Juil - 9:30

Bienvenue sur le forum ma jolie,
bon courage pour ta fichounette  wuut 
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Wilhelmina Eagles
Wilhelmina Eagles
‹ audacieuse ›


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyLun 21 Juil - 9:48

oh jessicaaaaa I love you j'crois que c'est la première fois que je la vois jouée  danse macabre. (roksana) 3670133886 
bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche danse macabre. (roksana) 3578903486 danse macabre. (roksana) 3578903486
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Erin Moorehead
Erin Moorehead
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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyLun 21 Juil - 11:56

Rebienvenue ici.  danse macabre. (roksana) 3581513411 Et Jessica quoi, c'est juste un choix énorme.  danse macabre. (roksana) 767474558 En tout cas, j'ai hâte d'en lire plus sur Roks qui m'a l'air juste géniale d'après ce que tu m'as dit sur la CB.  danse macabre. (roksana) 2797515304 
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Loki Redfield
Loki Redfield
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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyLun 21 Juil - 12:31

I love you Bienvenue!
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Milo Flores
Milo Flores
‹ fraternel ›


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyLun 21 Juil - 14:30

Bienvenue, à nouveau (je te préviens, je vais continuer à t'appeler Maiiii  nan  (même si ton pseudo rock !).
Bon courage I love you.
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Jed O'Reilly
Jed O'Reilly
‹ sincère ›


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyMar 22 Juil - 10:48

RE-BIENVENUE ma louloute  wuut T'es belle comme ça  sourcils En plus juliette quoi, ça flatte mon égo j'aime ça danse macabre. (roksana) 3650578618
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James Abbot
James Abbot
‹ audacieux ›


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyMar 22 Juil - 14:01

ton nouveau pseudo est top et ton nouveau choix d'avatar aussi danse macabre. (roksana) 2797515304 faudra voir si on garde notre lien, surtout si t'as un super lien avec Walkyria, ça fera encore plus d'effusions.. danse macabre. (roksana) 305758266 (ça me fera grave penser à TSC aussi dent) bref, j'ai hâte de lire ta fiche I love you re-bienvenue parmi nous, amuse toi bien surtout et bon courage pour ta fiche please please
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Joseph Hora
Joseph Hora
‹ érudit ›


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptyMer 23 Juil - 19:06

C'est un bien bon personnage que voilà. I love you
Bienvenue. danse macabre. (roksana) 2797515304
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James Abbot
James Abbot
‹ audacieux ›


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MessageSujet: Re: danse macabre. (roksana)   danse macabre. (roksana) EmptySam 2 Aoû - 13:05



félicitations !
TE VOILÀ VALIDÉ





je suis désolée du retard, ta fiche est parfaite et c'était vraiment plaisant à lire I love you ton personnage gère trop, au plaisir de se trouver un lien bientôt  danse macabre. (roksana) 2797515304 


CHER(E) SORCIER(E),
Félicitations ! Ta fiche a été validée par le staff et te voici membre du groupe ÉRUDITS, ne l'oublie jamais et agis en conséquence. Si ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons à aller lire les annexes, tu peux aussi aller les relire, ça peut toujours être utile. Tu as désormais la possibilité de recenser ton patronus, ton métier, ou à rejoindre l'équipe de quidditch de ta maison par exemple ... tout ceci se passe par là. Voilà, tu peux désormais pleinement entrer dans le jeu. La première chose à faire est de te trouver des liens, et nous t'invitons donc à visiter cette partie. Enfin, tu peux créer un ou plusieurs scénarii, mais n'en néglige pas pour autant les autres membres du forum, ils ont besoin de liens eux aussi.
Enfin, n'hésite pas à venir squatter le flood ou la chatbox, nous t'y attendons avec plaisir et impatiemment. Et bien sûr, poste des RP à volonté !
Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous, et espérons que tu passeras de beaux moments sur YOUCANDOMAGIC


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