NOM : Abbot, un nom qui inspire des sentiments contradictoires haineux ou admiratifs selon desquels on parle. Non, elle ne fait pas partie de la "bonne" branche, celle qui s'est glorifiée selon l'opinion générale pendant la guerre. La sienne s'est surtout fait remarquer pour le superbe fratricide commis par son père. PRÉNOM(S) : Arabella Calixte deux vieux prénoms de sang pur qui traînent dans sa famille. Ce sont bien les seules choses de seconde-main qu'elle ait jamais eu à porter. AGE : vingt-trois ans elle est d'un an la cadette de l'héritier de sa branche et pourtant à bien des égards c'est elle l'aînée. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un vingt mai à l'hôpital pour sorcier de sainte-mangouste à Londres. STATUT CIVIL : fiancée depuis un an à un sang-pur irlandais recommandé par sa tante. Elle n'a accepté que parce qu'elle pense que ça peut aider sa famille ce qui ne signifie pas qu'elle est dépourvue de doutes car si elle n'a jamais été une grande romantique, un mariage devrait son elle avoir plus de sens qu'un simple arrangement au nom de la réputation. ORIENTATION SEXUELLE : absolument hétérosexuelle bien qu'il lui soit déjà arrivé d'embrasser une femme. GROUPE : elle a longuement hésité, mais quand elle est arrivée à Lungard ce qui la définissait le mieux c'était sa rage de vivre et de réussir et impétieuse, elle a pensé se reconnaître dans le charbon ardent des audacieux. Parfois elle se dit qu'elle aurait peut-être mieux fait d'opter pour les sincères qui lui ressemblent aussi, mais de façon générale elle a peu de raison de regretter son choix. Et puis surtout, elle n'aime pas s'attarder sur le passé et ne croit pas vraiment en l'idée de regrets. STATUT DU SANG : pur comme tous les Abbot. Si ce n'est pas la fierté que ça a pu être pour elle pendant son enfance, ou pour sa tante, ça n'est pas une honte non plus. Elle assume complètement, ça un côté rassurant au fond. ANNÉE / MÉTIER : huitième année. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: aucun. ANIMAL DE COMPAGNIE : depuis l'enfance elle possède un chat persan tout blanc nommé Boleyn, il commence à se faire vieux. BAGUETTE : bois de cerisier, crin de sombral, trente centimètres, rigide.  PATRONUS : un corbeau. EPOUVANTARD : les cadavres des membres restants de sa famille nucléaire, oui même celui d'Arya. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : téméraire, exigeante, sensible, susceptible, brave, jalouse, talentueuse, agile, maligne, humaine, maternelle, possessive, droite, franche. CRÉDIT : tumblr.

UN SENTIMENT  : la détermination si on peut appeler ça un sentiment. Quand elle a un objectif elle s'y tient et il dicte se vie jusqu'à ce qu'il soit accompli. On pourrait aussi appeler ça de la constance ou de l'assiduité. UNE COULEUR : le rouge, la passion, le sang, le prix de toute réussite peut-être. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : la métamorphose, passionnée depuis sa plus tendre enfance ça n'a pas changé.  Et puis c'est de famille n'est-ce pas? UN RÊVE : voir le blason de la famille Abbot et de sa branche en particulier, redoré. UN ÉLÉMENT : le feu; elle s'y reconnaît absolument. UN SORT : Lumos. Quand les temps semblent les plus sombres, on peut trouver le bonheur en pensant simplement à allumer la lumière. Elle a vécu selon ce principe pendant quasiment toute son enfance. Quelque part en prenant soin de sa fratrie, elle a été le Lumos de sa famille. UNE POTION : felix felicis, ça serait quand même bien utile de réussir tout ce qu'elle entreprend. UNE RELIQUE DE LA MORT : pour la même raison, son choix se porterait sur la baguette de sureau. UN PÉCHÉ CAPITAL : la colère.

« Toi tu es une colombe, tu es censée voler. » Tu jettes la peluche dans les airs, ton regard pétillant d'excitation s'assombrissant en voyant le jouet tomber au sol. Déçue tu la ramasses et tentes à nouveau ton expérience avec le même espoir. Toujours rien. Frustrée tu la jettes à l'autre bout de ta chambre et t'allonges sur ton lit les yeux fixés au plafond. Tu as six ans et tu attends toujours tes pouvoirs. Voir tes parents user sans cesse de leur magie te rend de plus en plus impatiente de pouvoir les imiter. Néanmoins tes efforts pour déclencher toi-même ta première démonstration de magie ne semblent pas très efficaces. Avec mauvaise humeur, tu attrapes le livre posé sur la table de chevet et entame sa lecture pour te calmer. Tu détestes ne pas obtenir ce que tu désires et en ce moment il n'y a rien que tu désires plus que de découvrir tes pouvoirs. Tu sais bien qu'ils ne sont pas en retard, mais tout de même tu t'impatientes. Ces années passées sans magie te semblent n'être rien d'autre qu'une immense perte de temps. Tu soupires, puisque ton heure n'est visiblement pas encore venue pour toi de faire de la magie autant aller jouer. Tu sors en courant de ta chambre à la recherche d'un membre de ta fratrie, n'importe lequel, tu n'es pas difficile. Tu as la chance d'avoir une famille assez nombreuse et unie. Tu t'entends avec tout le monde et ta mère joue elle aussi souvent avec vous.  « Bella? » tu te retournes pour faire face à ta sœur qui t'invite à une partie de cache-cache avec les autres. Tu hoches la tête en guise d'approbation.



Tu attrapes la petite fleur qu'on te tend, un petit sourire déformant tes lèvres charnues. « Elle est beeelle » ris-tu délicieusement, les yeux brillants ramenant la fleur des champs contre ta poitrine avant de te rallonger sur l'herbe. Ton voisin vint bientôt te rejoindre, attrapant ta main au passage. Tu esquisses un nouveau sourire à ce contact, mais tu ne dis rien pour une fois. C'est pas dans tes habitudes de rester silencieuse. Dans uns fratrie comme la tienne, rester silencieux serait risquer de se faire oublier. « Je peux plus venir jouer. » lâche-tu finalement après un instant de silence. Tu sens sa tête se tourner vers toi, tu sens son regard rempli d'incompréhension, mais tu ne dis rien de plus. Lentement tu fais glisser tes doigts hors de son étreinte et tu te rassois sur l'herbe. « Désolée. » Tu évites toujours consciencieusement son regard. Ce n'est pas ta faute, ce n'est pas ton choix. Quand ta mère a découvert ce que tu faisais lorsque tu t'échappes de la maison vers les champs alentours, elle s'était montrée très claire. On ne joue pas avec les moldus. Ca ne s'explique pas ces choses là apparemment. Tu consens à lui offrir un regard sincèrement navré et tu te lèves pour de bon avant de partir, malgré cette petite boule au cœur quand tu aperçois son regard triste. C'est bien ta veine de t'être liée d'amitié avec l'un des seul moldu des environs.



Tapie dans l'ombre tu colles ton oreille à la porte les yeux mi-clos comme si ça allait t'aider à mieux entendre. Tes deux compères se chamaillent en silence pour l'autre position de choix contre la porte, pour qui pourrait coller son œil au trou de la serrure et observer la scène qui se déroulait de l'autre côté. Pour une raison qui t'échappait ta maison était en pleine ébullition depuis quelques jours et pas de celles que t'aimes bien comme avant les anniversaires. C'est quelque chose de sombre qui vous a indéniablement séparé de vos parents, quelque chose de secret qui expliquent les conversations à voix basses que tu surprends constamment. Vos parents sont dans la pièce, discutant de tout évidence de la nouveauté qui les avaient tous mis dans un état étrange et vous étiez bien décidés à en connaître la nature. « Shh. » fais-tu machinalement, en pleine concentration. Cela eut pour résultat d'apparemment régler l'affaire car l'une poussa l'autre et prit la place de choix contre la serrure sans d'autre excuse qu'un haussement d'épaule. « C'est décidé. » fait ton père, la voix visiblement emprunte d'émotions. «Tu es sûr? » doute néanmoins ta mère. Si tu ne pouvais pas la voir, tu imaginais très bien sa gestuelle douce, mais pressante lorsqu'elle s'adresse à ton père. Tu imagines l'expression de son visage que ta sœur elle, peut voir. « Certain. Je ne peux pas le laisser continuer plus longtemps. » Tu imagines le soupir de ta mère. « La réputation est importante. » semble-t-elle admettre, toujours sans que vous ne compreniez de quoi il peut bien s'agir. Même l'aîné semble perdu. « Exactement.» Tu entends un bruit sourd et avant que tu ne puisses t'inquiéter ta sœur te fait signe que ce n'est rien d'important. Sûrement un verre qu'on a posé. « Il faut maintenant préparer l'attaque. » Tu décolles ton oreille de la porte et vous vous regardez. Une attaque? Avant que vous n'ayez pu tirez quelque conclusion que ce soit, des bruits de pas s'approchent dangereusement et vous courrez vers la cuisine pour échapper aux représailles. On écoute pas aux portes.

« Qu'est-ce que tu crois que ça veut dire? » demanda l'aîné. C'était ton idée d'aller écouter la conversation, fatiguée de ne rien comprendre au changement radical d'ambiance dans la maison. « Je sais pas. » Tu fais la moue. « Ca doit encore être en rapport avec la guerre ou je n'sais quoi. » fais-tu en haussant les épaules. Tu en as entendu parler comme eux, mais on a pas prit le temps de vous dire de quelle guerre il s'agissait, on a pas prit le temps de vous donner la mesure de l'implication de vos parents, ni de la raison de cette implication. Et vous n'êtes pas plus avancés.



La maison avait été couverte de noir. Tu ne sais même pas qui en était responsable, une tante peut-être, une des personnes qui était venu s'occuper de l'état des orphelins. C'était vous. Ca te fait encore mal d'y penser. Tu avais perdu ta mère quand tes parents s'en sont pris à la seconde branche des Abbot, ce n'est qu'à ce moment-là que tu avais commencé à faire sens de cette guerre. Non que tu sois d'accord avec les motivations des uns ou des autres, tu es trop jeune pour ça. Mais tu as compris que c'était une histoire de sang, encore. On t'a enlevé ta mère à cause de ça, maintenant ce père aliéné depuis plusieurs mois vous était lui aussi perdu pour toujours. T'avais sept ans. C'est rien sept ans, t'as besoin de tes parents à sept ans. Déjà quand ta mère est décédée tu as cru que ton monde s'écroulait, ton père n'était plus le même il te faisait peur, ça faisait longtemps que tu n'étais plus proche de lui si tu l'avais jamais été, mais désormais on ne pouvait même plus parler d'une quelconque relation. Et pourtant ça t'a crevé quand on t'a annoncé sa mort. Étrangement le même jour tout le monde ou presque semblait faire la fête. Un camp avait définitivement gagné pendant cette dernière bataille, pas celui de tes parents. Mais toi tout ce que tu voyais c'était que ta fratrie  avait besoin de parents, alors t'as séché tes larmes et tu les as gardé pour le soir, quand tu serais seule dans ton lit et tu t'es occupée d'eux. Même de ton aîné parce que tu savais que vous aviez besoin d'être ensemble, d'être uni. Vous n'étiez pas fini vous, votre famille existait encore même si elle avait perdu trois membres dans cette guerre. Dans le salon le jour de l'enterrement, tu serres les uns et les autres dans tes bras, gardant le plus jeune près de toi pendant que des inconnus vous présentent leur condoléances. On vous a sorti des vêtements appropriés, mais aucune teinte de noire ne peut égaler celle de vos cœurs. D'un regard tu cherches le maillon manquant, Arya, que tu ne trouves nul part dans la pièce. Elle veut s'isoler, depuis le jour funeste de l'attaque contre les autres Abbot, elle semble refuser votre compagnie, mais tu ne peux pas la laisser faire, vous avez besoin d'être ensemble c'est ce que vos parents auraient voulu. Tu ne bouges pas cependant, tu ne peux pas, tu dois représenter ta famille, mais tu te promets de tout faire pour la ramener vers vous, malgré elle s'il le faut.



« Bella ramène-moi un verre d'hydromel veux-tu? » Tu t'exécutes sans broncher, ta tante n'est pas de ceux que tu as envie de vexer. Elle te lance un étrange sourire quand tu lui apportes la boisson et elle t'invite d'un geste à t'asseoir à côté d'elle.Tu sais que rien de bien grave ne va se passer qu'elle veut juste te parler, mais tu réprimes une grimace. « Alors, tu rentres bientôt à comment ça s'appelle déjà.. Lungard? Quel nom ridicule à mon époque on allait encore à Poudlard ça c'était quelque chose.. »  Tu hoches la tête malgré ta forte envie de rouler des yeux face au radotage de ta tante. « Poudlard a été détruit. » fais-tu platement et elle balaye l'information d'un geste de la main. Tu es obligée de te montrer patiente avec elle, de peur qu'elle ne s'énerve contre toi, mais ça t'est bien difficile. Tu n'as jamais demandé à habiter avec elle toi. Tout ce que tu voulais c'était ne pas être séparée des autres et c'est la seule qui a accepté de vous prendre tous les quatre. Tu ne peux réprimer une grimace en repensant à tes premiers jours chez elle, quand la plus jeune était encore pendue à ta main et te rejoignais dans ton lit le soir pour que tu la protèges des cauchemars. Elle te regarde encore avec des gros yeux, comme si elle s'attendait à ce que d'une seconde à l'autre tu te transforme en ta mère. T'aimerais bien. Ta tante émet un bruit de succion et tu relèves les yeux vers elle. « Quelle faction vas-tu choisir? » demande-t-elle avec sérieux, ses yeux froids semblant lire dans les tiens. Tu n'as pas vraiment envie d'en discuter avec elle, pas du tout même. « Je ne sais pas encore. » Ce n'est qu'un demi-mensonge, tu as réduit tes choix à trois factions différentes, c'est déjà un début. T'as encore près d'un an pour y penser de toute façon. « Avant on été réparti par le choixpeau magique, on choisissait pas notre maison comme ça tssk » Elle finit son verre d'une traite et te regarde comme si elle attendait une réponse. « C'est à cause de la guerre » est tout ce que tu trouves à lui dire. Tu commences à perdre patience avec cette conversation. Tu ne t'es jamais entendu avec ta tante, trop aigrie, souvent geignarde, si peu tolérante aussi. « La guerre! » fait-elle rabattant son point contre l'accoudoir de son fauteuil. « Quand je pense que ces fils de gorgone ont gagné. » Elle secoue la tête et tu hausses les sourcils. Tu as toujours su qu'elle avait des avis bien marqué sur beaucoup de sujet dont celui-ci et si elle vous a souvent fait la leçon sur l'importance de la pureté sanguine et le dégoût que vous devriez tous avoir pour les moldus, des leçons dont tu t'es vite détachée, elle ne s'est jamais attardée sur la guerre. C'est dommage car c'est peut-être le seul de ses sujets d'amertume qui t'intéresse vraiment. « Au moins tes parents étaient dans le bon camp, c'est peut-être la seule chose de bien qu'ils ont fait. » « Ils sont morts! » Tu n'en reviens pas qu'elle puisse en parler de cette façon. À nouveau elle balaye tes propos comme s'il s'agissait d'un détail. « Il n'y a pas de honte à mourir pour une telle cause. Un jour tu comprendras. » Tu lui jettes un regard haineux sans pouvoir te contenir. « Et toi t'étais où pendant la guerre alors? Assise sur ton fauteuil à critiquer le monde en espérant que quelqu'un vienne arranger les choses pour toi? » Tu sens la claque avant même que sa main n'entre en contact avec ta peau. Tu l'as méritée mais tu regrettes en rien ce que tu as dit. Ta mère t'a appris à ne pas mentir après tout.[i][i] « Surveille ta langue ma petite. » son ton est sec, menaçant, mais tu soutient son regard, furieuse. « T'es bien sa fille tiens. » lâche-t-elle avec dédain en référence à ta génitrice. Tu souris. C'est le meilleur compliment qu'on puisse te faire. Malgré ses fautes ta mère est et restera ton modèle. Si tu dois n'avoir qu'un but dans la vie c'est devenir quelqu'un d'aussi exceptionnel qu'elle. « J'espère bien. » Et tu te lèves pour quitter la pièce et la maison. T'as d'autres choses à faire.

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Agissant pour une fois docilement tu te ranges avec les autres devant la table où les différentes coupes vous attendent. Tu n'auras pas à te montrer trop patiente tu le sais bien ton nom seras parmi les premiers. Dans la foule tu repères un ami et tu vas spontanément le rejoindre le serrant dans tes bras et saluant sa jumelle d'un sourire. James tu ne le connais pas depuis bien longtemps, mais mais t'as l'impression que ça fait des lustres. Tu as correspondu avec lui tout l'été, accentuant ton impatience de venir à Lungard. « Abbot. » Étrangement vous échangez un sourire, tu ne lui as jamais dis ton nom, il l'a sûrement deviné vu son regard. « Abbot, Arabella. » Tu t'avances un rien anxieuse, un regard jeté derrière toi vers ton ami, qui étrangement ne te souris plus. Tu n'as pas le temps de t'en occuper toutefois et tu te concentres sur les coupes, sur ton futur. T'aurais bien aimé que ta mère soit là. Qu'elle puisse te dire ce qu'elle-même aurait choisi, tu l'aurais suivie sans hésitation. Mais tu ne peux faire que deviner son choix en fonction de ce que tu sais d'elle. Tu empêches ta main de trembler quand tu attrape la dague et tu te coupes la paume sans un haussement de sourcil. Tu veux êtres forte, impressionnante. Ta main hésiter près de la couple remplis de morceaux de verre. Ta tante te reproche souvent ta sincérité peu délicate, si elle savait qu'avec elle pourtant tu faisais des efforts. Tes yeux se posent sur le charbon ardent. Duelliste de talent, courageuse, énergique ta mère aurait probablement laisser son sang couler dessus. Alors décidée, tu avances ta main dessus et laisse les gouttes pourpre sceller ton lien avec ta nouvelle faction. Applaudie tu rejoins ta table avec un sourire et la tête haute. L'élève suivant est appelé juste alors que tu t'assois. « Abbot.. » Ah tiens un autre. Tu es consciente d'avoir des cousins, que tu ne connais pas et que par principe tu devrais avoir du mal à apprécier. Tu observes quand même. «..James. » Curieux. C'est un nom courant ceci dit, il ne serait pas étonnant qu'il y en ai plus d'un dans votre promotion. Néanmoins tu perds cet espoir en voyant le James que tu connais s'avancer sur le chemin que tu as toi-même pris. Il ne t'as jamais donné son patronyme, pas plus que tu ne l'as fait. Les chances pour qu'une chose pareille se produise étaient infimes, et pourtant. Ton regard vide est posé sur le dos de sa tête. Tu te réveilles lorsqu'ils l'applaudissent, réalisant pleinement que cet ami que tu t'es fait, ce garçon avec lequel tu as échangé un baiser unique qui n'était rien censé signifier est ton cousin. Ce baiser signifie soudain beaucoup, il t'horrifie. Tu comprends qui a choisi les audacieux car c'est vers votre table qu'il s'approche et soudain tu t'incrustes dans la conversation de tes voisins détournant ostensiblement la tête du jeune homme, priant pour qu'il trouve une place plus loin.



« Tu sais le nom des Abbot ne va pas se redorer tout seul. » Tu hausses un sourcil, tu n'aurais jamais cru ta tante capable d'être aussi réceptive et de deviner tes projets. Intriguée tu prends place sur le canapé qui lui fait face. « Et tu ferais comment toi? » Elle lève un doigt avec une expression pleine d'orgueil. « Des alliances. » Elle se veut connaisseur. Tu étouffes un rire, ce qu'elle connait de mieux elle c'est son salon mal décoré. Ce qu'elle connait mieux c'est sa malveillance. « Des alliances? » Fais-tu sans vouloir comprendre. Pourtant c'est assez clair. On ne peut pas dire que ta famille soit très bien vue. À Lungard tes débuts ont été difficile à cause de ce que les gens savaient des Abbot. On se demandait d'abord si tu faisait partie de la bonne ou de la mauvaise branche. Bien sûr la vérité s'est très vite sue. Contrairement à tes cousins l'intégration n'a pas été facilitée, mais tu t'es imposée, tu n'en souffre plus vraiment. Toutefois le moins que l'on puisse dire c'est que ça t'a poussée dans tes ambitions. Tu ne laisserais pas bien longtemps ta famille se faire traiter comme les mauvaises herbes du monde sorcier. « Un mariage. » répond ta tante avec un air d'évidence. Tu restes perplexe. T'as envie de rire. C'est bien beau venant d'une vieille fille comme elle. Ca a du sens pourtant. Un mariage, signifie gagner des alliés, le genre d'alliés dont tu vas avoir besoin pour sortir ta famille de la boue. Sans te laisser troubler par ce que cela signifie pour toi et ta vie personnelle, tu lisses les plis de ta robe avec un calme qui te ressemble si peu et soutient le regard de ta tante. « Et je suppose que tu as quelqu'un à me proposer? » Elle sourit. Tu la connais bien depuis le temps. Elle t'es longtemps apparue un peu gaga, perdu dans son aigreur, mais elle n'est pas stupide et souvent, elle sait très bien ce qu'elle fait.

Félicitations ! Ta fiche a été validée par le staff et te voici membre du groupe AUDACIEUX, ne l'oublie jamais et agis en conséquence. Si ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons à aller lire les annexes, tu peux aussi aller les relire, ça peut toujours être utile. Tu as désormais la possibilité de recenser ton patronus, ton métier, ou à rejoindre l'équipe de quidditch de ta maison par exemple ... tout ceci se passe par là. Voilà, tu peux désormais pleinement entrer dans le jeu. La première chose à faire est de te trouver des liens, et nous t'invitons donc à visiter cette partie. Enfin, tu peux créer un ou plusieurs scénarii, mais n'en néglige pas pour autant les autres membres du forum, ils ont besoin de liens eux aussi.
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