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La lecture de cette annexe est extrêmement conseillée pour bien cerner le contexte du forum, merci de bien la lire.
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 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)

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Ulysse Zacharias
Ulysse Zacharias


Mes Parchemins : 9
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MessageSujet: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyMer 23 Juil - 23:41



ULYSSE ZACHARIAS
certains ont peur du vide, moi vu le prix de l'essence, j'ai plutôt peur du plein...





NOM : Zacharias, le nom du papa sorcier disparu à la naissance, et dont Ulysse ignore jusqu'au prénom. Peut être aurait-il dû reprendre le nom de sa mère, mais celle ci a toujours insistée pour que son fils possédant des pouvoirs puisse rejoindre l'école de magie avec un nom sorcier, même si en vérité, ça n'avait pas grande importance. Enfin désormais, ce qui est fait, est fait. PRÉNOM(S) : Ulysse, comme le fameux roi d'Ithaque victime de nombreuses odyssées. Maman avait été extrêmement inspirée à sa naissance sans doute, à tel point qu'elle n'a pas choisi de lui donner de second prénom, pour faire lumière sur le premier... Ah les femmes.   AGE : déjà vingt-huit ans, eh oui. Heureusement pour lui, Ulysse n'a pas vraiment peur de vieillir, et ne se sent pas effrayé par la trentaine. Non ce qui l'inquiète plus, c'est qu'il approche de cet âge importante, et qu'il n'est pas marié, ni n'a d'enfant. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : À Athènes tout simplement, en plein coeur de la ville un jour de pluie, le vingt sept février 1987. STATUT CIVIL : disons qu'au départ il est fiancé, et très heureux... Mais ces derniers temps, c'est extrêmement compliqué... Il ne sait pas vraiment si elle l'aime toujours, ni ce qu'elle veut. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel au départ, avec un penchant pour les femmes, que voulez vous. GROUPE : Teachers & co, puis qu'il est votre bien gentil bibliothécaire, eh ouais. STATUT DU SANG : Sang-mêlé, fils d'une union d'un sorcier et d'une jolie moldue. ANNÉE / MÉTIER : Eh bien vous le trouverez dans un endroit que beaucoup d'entre vous mériteraient de visiter plus souvent, soit la bibliothèque.  Il sera tout à fait ravi de vous procurer des renseignements, ou de vous aider si en avez besoin. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: Aucune particulière, mis à part le pouvoir de vous foutre une heure de colle si vous l'emmerdez. Pas mal comme pouvoir non ? ANIMAL DE COMPAGNIE :Eh bien, c'est Maddie, la belle maine-coon qui se trouve toujours dans la bibliothèque et que vous vous ravissez de pouvoir caresser lorsque vous êtes en pleine lecture ! Tout le monde l'adore celle là. BAGUETTE : bois d'épicea et crin de licorne.  PATRONUS : (si jamais la personne qui lit ou valide ma fiche a une idée, je suis ouverte à tout. j'avoue que j'ai du mal à trouver, donc si vous qui lisez ma fiche vous avez une idée, n'hésitez pas à me le dire !) un chien ? EPOUVANTARD : Un sombral, même si c'est une créature adorable, vous comprendrez en prenant connaissance de son histoire pourquoi il les craint tant. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : calme - protecteur - doux - attentionné - se braque facilement (susceptible) - cultivé - curieux - cynique - imaginatif - logique - mature - possessif - rancunier - taquin - têtu. CRÉDIT : tumblr.



chinese portrait
UN SENTIMENT  : l'Impuissance. Cette lourde faiblesse qui nous donne l'impression qu'on nous plante un couteau dans le ventre, le fait de ne rien pouvoir faire, d'être forcé de se plier aux règles du destin et de prier pour que tout se passe  au mieux, l'impression d'être inutile, de n'être que strass et pacotilles. L'incapacité de se rendre utile. L'abattement total. UNE COULEUR :  sans doute le violet ou le brun. Ses deux couleurs lui correspondent parfaitement. Le violet parce que derrière son allure électrique, le violet est la couleur de la douceur et du rêve. C'est pourquoi d'ailleurs on la raccroche à la mélancolie et à la solitude. Le violet est la couleur par excellence des rêveurs, des personnes spirituelles plutôt que matérielles. Et le brun parce que  le marron est une couleur douce, rassurante et presque maternelle. Ni triste, ni joyeuse, cette couleur neutre est l'une des plus répandues aussi bien dans le monde animal que végétal ce qui explique qu'on se sente bien en sa présence. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : Disons qu'à l'époque où il était encore à l'école, il était très bon élève en sortilèges et en étude des moldus, cette dernière matière étant évidente puisqu'il a toujours vécu avec sa mère qui en était une. Alors s'il devait être une matière, il serait sûrement une étude de sortilèges. UN RÊVE : En voilà une bonne question. Son rêve est sans doute bien banal, mais au fond il est commun à chaque personne normalement constituée : être heureux. UN ÉLÉMENT : L'eau. UN SORT : Heum... Sans doute occulus reparo, il a toujours trouvé ce sort extrêmement utile et amusant. UNE POTION : Ohlala, quelle question... Le philtre de paix, allez. UNE RELIQUE DE LA MORT : la pierre de résurrection, pour revoir sa mère et lui dire combien il est désolé. UN PÉCHÉ CAPITAL : Peut être la gourmandise, il aime les bonnes choses, mais sinon les autres ne lui correspondent pas vraiment.



tell me who you really are
PRÉNOM / PSEUDO : Camille / Wednesday'. AGE : ahah, j'pourrais voter aux prochaines élections présidentielles.   RÉGION : Marne. FRÉQUENCE DE CONNEXION : oh ben 6/7 j. COMMENT ETES-VOUS ARRIVE SUR LE FORUM ? il m'est tombé dessus ! AVATAR :  Nico tortueninja. AUTRE CHOSE ? prout I love you




Dernière édition par Ulysse Zacharias le Dim 27 Juil - 1:38, édité 8 fois
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Ulysse Zacharias
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyMer 23 Juil - 23:42



Stories can conquer fear, you know
hello, is it me you looking for ?
   





I - L'enfance.


« J'ten pris, tu peux pas faire ça... Passe au moins le voir, il te réclame tu sais, et puis il te ressemble tellement... » T'avais rarement entendu la voix de ta mère si larmoyante, si suppliante, et d'ailleurs t'avais mis un temps à la reconnaître tant elle était inhabituelle. Tu retins ton souffle pour écouter pleinement ce qu'elle disait, mais surtout pour ne pas qu'elle t'entende, bien caché derrière la porte. Tu mordillas ta lèvre, ramenant tes courtes jambes contre toi, ne comprenant pas complètement ce qu'elle disait, mais faisait le maximum pour ne pas te faire repérer. « Je t'en supplie, il faut que tu revienne, il... Il... Je crois qu'il... A des pouvoirs, lui aussi... » Elle s'était mise à sangloter, et t'avais du mal à distinguer ce qu'elle disait. Tu hésitas un instant à la rejoindre, à lui demander ce qu'il se passait, mais elle reprit la parole avant que tu ne puisses tenter quoique ce soit. « Écoute je... J'ai réussis à avoir ton numéro, et même si tu ne veux plus me voir... Viens au moins voir ton fils une fois, parle lui, j'en sais rien... Qu'est-ce que je dois faire, le mettre à l'école pour sorcier ? J'y connais rien à tout ça moi ! » Mais de quoi parlait-elle ? Tu mordillas l'oreille de ta peluche. T'avais beau avoir déjà dix ans, t'étais en proie à de drôles de choses ses derniers temps, t'avais peur, t'avais du mal à dormir. Alors t'avais repris ta vieille peluche, qui t'avais plus ou moins aidé à trouver le sommeil. Ses derniers temps, tu ne la quittais plus. « A-A seize ans ? Pas avant ? Non mais je m'en fou de ça, viens le voir, viens m'aider ! » Ce n'était plus le même ton qu'elle employait désormais, elle semblait en colère, outrée, impuissante. Elle voulait le faire réagir, qu'il fasse quelque chose. Mais quelque chose au fond de sa voix laissait supposer qu'elle savait très bien que quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse, cela n'y changerait rien. « Espèce de connard, t'es vraiment qu'un con tu sais, t'es vraiment... » « Maman qu'est-ce qu'il se passe ? » Elle avait écarquillé les yeux et sursauté, raccrochant brutalement le téléphone en te fixant. Tu t'approchas doucement, serrant Teddy Bear contre toi en levant les yeux vers elle. Elle déglutit, se ressaisissant maladroitement. « Oh chéri c'est toi, tu m'as fais peur... Rien, rien du tout. Tout va très bien mon amour. Mais tu ne dors pas ? Il est tard... » Tu baissas les yeux, serrant un peu plus ton ours en peluche. « J'ai fais un cauchemar. » Elle soupira et déposa un baiser tendre sur ton front. « J'aimerai pouvoir te faire comprendre que tu ne risques rien mon ange, mais je ne vois pas le monde comme tu es destiné à le voir. »

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« Donne la moi. » Un grognement s'échappa de tes lèvres alors que tu levais les yeux vers la gamine qui tendais inlassablement la main vers toi en espérant que tu céderais et accéderais à sa demande. Mais têtu, tu repoussas une énième fois sa main en lui tirant la langue, serrant l'épais morceau de bois contre toi, pour le protéger. « Non. » Ce fut à son tour de grogner, et elle se mit à trépigner sur ses jambes maigres, tapant du pied sur le sol et t'attrapant par les cheveux. « Donne la moiiiiii ! Maman, Ulysse veut pas me prêter ses jouets ! » A peine avait-elle commencé à geindre, que son idiote de mère surgissait avec un air larmoyant, désespérée que sa pauvre petite gamine pourrie gâtée n'ait pas ce qu'elle demandait avec tant d'envie. La grande blonde s'approcha de sa fille, la prenant dans ses bras alors que l'autre continuait de gesticuler, ce qui donnait un effet presque comique à la scène. Même si tu savais que tu n'allais pas rire encore très longtemps. « Ulysse, ta mère a dit que tu devais être gentil, alors prête un peu tes jouets à ta cousine ! » Tu levas les yeux vers les deux commères, les fixant avec un regard souffletant une certaine pitié non dissimulée, elles furent sans doute si fines qu'elles ne surent le comprendre. « Ce n'est pas un jouet. » Tu dis, alors que la petite désignait la baguette du doigt en trépignant d'avantage. Sa mère te l'arracha des mains en roulant les yeux, l'offrant à sa fille. « Si ce n'est pas un jouet qu'est-ce que c'est alors ? Mal élevé ce gosse. » Elle reposa sa petite garce à terre, avant de quitter la pièce, manquant de glisser sur l'un des jouets disposé là. Un peu déçu, mais surtout inquiet, tu détournas le regard vers ta baguette, mordillant ta lèvre. « Non ne la tiens pas comme ça c'est... ! » T'entendis comme un crac, et t'écarquillais les yeux, sentant ton cœur se mettre à tambouriner dans ta poitrine. Tu posais ta main sur ta bouche pour ne pas hurler, pâlissant à vue d’œil. Cette gamine venait de briser ta baguette, TA baguette. « Pff, pas très résistant, c'est nul. » Elle t'envoya presque les deux morceaux à la figure, reportant son attention sur autre chose, alors que tu les ramassais, les larmes aux yeux. Tu reniflas, tâchant en vain d'assembler les morceaux, mais ils retombèrent mollement. Tu serras les dents, relevant la tête vers la gamine et te levant, reposant soigneusement ta baguette brisée sur ton bureau avant de venir claquer la joue rose de la petite fille, sans forcer, une claque des plus maîtrisée. Aussitôt elle se mit à hurler et tu grognas, secouant la tête. « Au moins celle là tu l'a pas volée, mal élevée. » Tu secouas la tête avant de te rasseoir à ton bureau l'air de rien, attrapant un pot de colle. Ce jour là, tu restas éveillé toute la nuit pour essayer de recoller ta baguette, en vain.


II - Adolescence.

« Je suis sûre que ça se passera très bien. Ça va aller chéri. » Tu haussas les épaules, détournant le regard d'un air ennuyé, fuyant cette conversation. T'avais horreur des au revoir, et tu savais que ta mère était au bord des larmes. T'avais pas envie de la laisser seule, tu te sentais pas prêt à t'éloigner pendant quatre mois et la laisser se débrouiller seule. T'avais peur qu'il lui arrive quelque chose, que tu ne sois pas là pour la protéger, elle qui était maman célibataire et qui bossait jour et nuit dans un café minable pour des clopinettes. T'étais aussi éloigné par cette première année dans cette école mystérieuse, effrayé par cette lettre que t'avais reçu et à laquelle tu n'avais d'abord rien compris. Mais au fond, tu l'avais toujours su, que tu étais différent. Tes cauchemars petit, le fait que tu puisses bouger certains objets sans les toucher, ta facilité pour apprendre et comprendre les choses, tout ça avait quelque chose de surnaturel, de magique. Sans doute que ta mère aurait préféré que tu sois un petit garçon normal, mais il fallait bien qu'elle assume son unique nuit d'amour avec un sorcier de sang pur. Voilà, son fils était un sorcier, et elle une simple moldue, et elle avait essayé de faire des recherches, de t'expliquer un peu ce qui t'attendait. C'était maladroitement qu'elle t'avais expliqué toute l'histoire, et promettre de ne parler de ça à personne. Ton père t'avais acheté une baguette qu'il t'avais envoyé par la poste, sans aucune lettre de sa part, ni coup de fil, et pourtant pour le gamin de douze ans que t'étais à l'époque, ça avait été le plus beau cadeau qu'on puisse te faire. Ton papa t'offrait quelque chose, pour de vrai, jamais tu n'aurais pu rêver mieux. Ta cousine avait brisé ce joli cadeau, et sous la colère, tu lui avais administré une baffe immonde qui lui avait laissé un bleu pendant au moins dix jours : t'avais jamais revu cette petite garce, et ce n'était pas plus mal. T'avais commandé une autre baguette, tans pis. « Tu m'écriras des lettres hein ? » Et aujourd'hui c'était le grand jour pour toi, l'heure de retrouver cette école, de devenir un véritable sorcier : t'avais tout juste seize ans. « C'est promis, arrête de stresser. » Elle fait un petit sourire triste, et tu vis ses yeux s'humidifier. « Maman t'avais promis que tu ne pleurerais pas... » Elle secoua la tête, alors que tu lui tendais un mouchoir. « Pardon, c'est plus fort que moi... Mon petit garçon ! » Tu roulas les yeux, la serrant contre toi. « Je suis plus un petit garçon depuis longtemps maman. » Elle hocha vivement la tête, se serrant fort contre toi. Et tu sentis alors à quel point elle te semblait faible, dans ta carrure prenant au fil des années un peu plus d'épaisseur. Tu t'en voulus encore un peu plus de l'abandonner. « Je t'aime. » Tu déposas un baiser sur son front avant de monter dans le car, inspirant en choisissant une place à coté d'un rouquin qui deviendrait bientôt un allié précieux. Tu t'approchas de la vitre pour saluer ta mère qui pleurais à chaudes larmes, avant de soupirer et de te laisser tomber sur ton siège, épuisé.

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« T'as pas une pomme sur toi ? c'est pour leur donner. » Tu levais un sourcil, regardant autour de toi sans trop comprendre de quoi il parlait, mordillant ta lèvre. « Mais de quoi tu parles ? » Tu fouillas dans ton sac pour en extraire une pomme, que tu lui tendis néanmoins, parcourant la forêt des yeux en espérant comprendre enfin de quoi ton drôle de meilleur ami pouvait bien vouloir parler. « Les sombrals. » Tu fronçais les sourcils, t'approchant avant de prendre place sur l'une des pierres plates non loin de ton ami, tu haussais les épaules. « Je comprend rien. » Il s'avança dans une direction que tu pensais choisie au hasard, et tendis la main, la pomme posée sur sa paume. Tu te demandas alors s'il n'avait pas bu ou avalé un truc indigeste. « Darwin ? » La pomme se souleva alors dans les airs avant de se voir broyée sous tes yeux, puis elle disparu. Tu écarquillas les yeux, en tombant presque de ton rocher. « Whooooa, c'est quoi ça ?! » T'y croyais pas, ouvrant grand la bouche en te mettant à regarder autour de toi comme un malade mental, comme pour y dénicher un autre tour du même genre. « Tu ne peux pas les voir. » t'expliqua Darwin en s'approchant de toi, prenant place à son tour sur le rocher, et t'adressant un petit sourire. « Ce sont des créatures que l'on ne peut voir que si l'on a déjà vu la mort. Je suppose que ce n'est pas le cas pour toi. » Tu déglutis, fronçant un peu les sourcils en regardant un moment ton ami. « Parce que c'est le cas pour toi ? » Il poussa un petit soupir, baissant les yeux en haussant les épaules, glissant une main dans ses cheveux. « Mon petit frère. Rien à voir avec la magie, une maladie infantile... Il est mort sous mes yeux. » Tu mordillas nerveusement ta lèvre, soupirant doucement en choutant dans un caillou se trouvant là. « Je suis désolé. » Il haussa les yeux. « Tu pouvais pas savoir. » Tu soupiras avant de te lever, dégainant ta baguette et la pointant dans le vide en riant, faisant mine de te préparer à lancer un sort. « Parle moi de tes sombrals là. » Il avala une gorge d'eau d'une bouteille qu'il avait extraite de son sac avant de répondre. « Ben, j'en sais pas grand chose. Ça ressemble à des espèces de chevaux noirs squelettiques, mais c'est très gentil et surtout inoffensif pour nous. Il y en a au moins dix autour de nous là. » T'écarquillais les yeux. « Et je te souhaite de ne jamais les voir. » Tu soupiras, croyant comme repérer un mouvements non loin, et te mettant à fixer par là bas, comme si t'espérais pouvoir en fixer vraiment une, alors que t'en savais rien si elles se trouvaient ici. Comme un pressentiment. « J'espère aussi. » Tu lâchais à ton tour, jetant un œil à ton ami.


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« Pourquoi tu ne veux rien me dire ? Me prend pas pour un con ! Moi je t'ai tout dit, tout raconté, je te fais confiance, je t'ai même parlé de Juliette, alors pourquoi toi tu ne veux rien me dire ? Arrête de faire comme s'il n'y avait rien, j'suis pas aveugle, maman regarde moi ! » C'est à peine si elle osait te regarder en face, elle fuyait ton regard comme le lièvre fuit le fusil du chasseur, et cela confirmait de plus en plus tes doutes. Tu connaissais ta mère mieux que quiconque, même mieux que ton connard de père, t'avais toujours veillé sur elle autant qu'elle même avait veillé sur toi. T'étais la seule personne sur laquelle elle pouvait s'appuyer en toute circonstance, et tu la connaissais par cœur. Elle ne pouvait rien te cacher bien longtemps, tu savais lorsqu'elle mijotait quelque chose, et depuis quelques temps déjà, t'avais compris que quelque chose n'allait pas. « Ulysse, je veux pas que tu te fasses du soucis pour moi... » Tu serras les dents, serrant les poings. Plus elle disait des choses comme celles là, plus tu comprenais que c'était grave. « Dis moi ! » Tu insistas, lui tournant doucement la tête vers toi pour la forcer à te regarder dans les yeux. Elle inspira et finit par cracher le morceau, n'arrivant plus tellement à te tenir tête bien longtemps. « Je... J'ai un cancer chéri. » Tu clignais des yeux avant de froncer les sourcils, sans comprendre sur le coup, tant t'étais en état de choc. L'information te monta au cerveau et tu mis une bonne minute avant de l'analyser. Tu relâchas le menton de ta mère, te laissant tomber d'un seul coup dans le fauteuil derrière toi, la bouche grande ouverte. « P-Pourquoi tu ne m'as rien dis avant ? » Elle soupira, frotta ses cheveux et tu remarquas alors seulement qu'ils étaient moins nombreux. « Je... Ne voulais pas que tu t'inquiètes. Ce n'est rien je... Vais faire une trithérapie qui devrait me remettre sur pied, tu ne dois pas t'inquiéter. » Même si faible, elle s'inquiétait seulement pour toi, et rien ne pouvais à la fois tant t'énerver et t'émouvoir. « M-Mais t'es tellement stupide... Maman, pourquoi tu gardes tout pour toi comme ça ? » Tu te levas, venant t'asseoir à coté d'elle et l'attirant dans tes bras pour la serrer très fort dans tes bras en soufflant. « J'aimerai être plus présent pour toi... » Tu dis avec une forte dose d'amertume dans la voix, caressant doucement ses cheveux. Elle soupira pour toute réponse, et alors que tu glissais tes doigts dans ses racines grisâtres, tu vis qu'une petite masse de cheveux se décollant sans le moindre effort, se retrouvant collés à la paume de ta main. Tu sentis une boule se former dans ta gorge alors que tu déposais un baiser sur son front, ses vacances s'annonçant épuisantes, de toute évidence.

- - - - - - - -

« Dis. » Elle leva les yeux vers toi, t'adressant un regard interrogateur pour que tu continues. « Tu... Tu m'aimes bien pas vrai ? » Tu demandas un peu maladroitement, alors qu'un léger rictus amusé prenait place sur ton visage. T'avais encore jamais tenu à une fille à ce point, c'était la première fois que tu voulais vraiment t'engager avec une fille, et tu ne voulais pas la perdre. Elle était beaucoup plus jeune que toi mais tu t'en foutais. T'étais prêt à te lier à quelqu'un, à lui offrir ton cœur, mais t'étais forcément un peu maladroit, tu l'avais toujours un peu été avec elle, et bizarrement ça la faisait beaucoup rire, fallait croire que tu l'amusais. T'attendis désespérément sa réponse, torturant tes mains en marchant lentement à ses cotés le long des immenses couloirs de l'école. La nuit était déjà tombée, et c'était la lumière de la lune qui vous éclairait encore faiblement, vous vous fichiez éperdument du couvre feu, vous étiez tous les deux, et tu ne pensais à rien d'autre qu'à elle. « Oui je t'aime beaucoup. » Tu inspiras, hochant doucement la tête en imposant un petit silence. L'espace d'un instant tu hésitas à en rester là, et ne rien tenter de plus. Mais tu te dis que maintenant le sujet était lancé, qu'il fallait que tu ailles jusqu'au bout sinon tu le regretterais. « Je me disais... » T'enfonças tes mains dans tes poches, inspirant doucement en continuant de marcher, fixant le sol en cherchant tes mots. « Maintenant que ça fait quelques mois qu'on se fréquente et euhm... Ben voilà en fait, Juliette je... T'aime. » Elle s'arrêta et tu fis de même, clignant des yeux alors qu'un immense sourire apparaissait sur ses lèvres, elle s'approcha de toi, collant son front contre le sien. Vous n'aviez jamais été si proches tous les deux. Alors tu pensas que c'était le bon moment, et t'envoyais tes doute se faire foutre. Tu l'attrapais avec douceur par la taille et tu réunissais vos lèvres, à la lueur du clair de lune.


III - Jeune adulte.


« Monsieur Zacharias, attendez, je peux vous parler ? » Tu te retournais vers le bibliothécaire, un livre à la main, tu mordillas ta lèvre et hocha la tête, venant te planter devant son bureau. A ta plus grande surprise, alors que tu pensais qu'il allait t'engueuler pour tu ne savais quoi, il t'offrit un sourire chaleureux et te tendit un petit livre à la reliure dorée. « Tenez je vous l'offre. » Tu clignais des yeux, baissant les yeux vers le livre avant de les écarquiller. Avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit, il te coupa : « J'avais cru comprendre que c'était un livre que vous appréciez, vu que ça fait huit fois cette année que vous l'empruntez. Ça me fait plaisir de vous l'offrir. » Tu lui rendis son sourire, hochant vivement la tête pour acquiescer ce qu'il disait. « J'aime les romans, et celui là plus particulièrement, en fait, j'aime lire tout simplement. Merci beaucoup monsieur Mordoh, ça me touche. » Il repoussa ses lunettes vers l'arête de son nez, le sourire toujours sur les lèvres. « C'est rare des élèves qui aiment lire, de plus en plus rare même, je vous le dis. En tout cas continuez, c'est bien, les livres ont des tonnes de choses à nous apprendre. Qu'est-ce que vous voulez faire plus tard monsieur Zacharias ? » Surpris par la question, tu tâchas d'y réfléchir, levant les yeux vers le plafond comme pour y trouver la réponse. Qu'est-ce que tu voulais faire plus tard ? T'en savais pas grand chose. Petit t'aurais voulu être flic, ou pompier, quelque chose dans le genre, mais désormais c'était plus compliqué. T'étais destiné à travailler dans le monde magique, mais t'y avais jamais vraiment réfléchis. Tu haussas un peu les épaules. « J'en sais trop rien à vrai dire. » Il parut surpris par ta réponse, du moins autant que tu l'avais été par la question. « Oh. Je vois. » Il répondit seulement, haussant les épaules avant de détourner son attention. Tu rangeas le livre dans ton sac, puis repartis songeur, en te disant que cette surprenante question, était finalement si pertinente...

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« Tu as tout ? » Tu fis un petit sourire, refermant ta valise en te tournant vers Juliette, lui faisant signe d'approcher avant de la serrer dans tes bras. Elle se serra contre ton torse, les yeux un peu humides alors que tu tentais de faire tout ton possible pour lui faire oublier que dans quelques heures, tu ne serais plus là. « Je commence à avoir l'habitude de faire des valises maintenant. » Tu répondis, sur le ton de l'humour pour détendre un peu l’atmosphère. Elle lâcha un bref soupire amusé, se serrant d'avantage contre toi. T'arrivais pas à croire que ça faisait déjà deux semaines, et qu'il était déjà temps pour toi de rentrer en Grèce. Cette relation à distance n'était franchement pas la meilleure, et même si t'adorais venir en France, tu ne pouvais pas te permettre un tel voyage trop souvent, pour des raisons financières, et cela même si c'était la famille de Juliette qui te payais le billet. Et puis tu avais les cours en Grèce, tu ne pouvais pas quitter ni ton pays ni ta mère, tu n'avais vraiment pas le choix. Mais tu lui avais promis que lorsque tu aurais vingt six ans, que tu serais enfin libre, vous vous verriez plus souvent, tu lui avais donné ta parole d'honneur, et tu tiendrais ta promesse. Malheureusement en attendant, t'étais obligé de partir, et tu grimperais dans ton train dans à peine deux heures. « Sois pas triste, dès les prochaines vacances je reviens squatter ici. » Vous lâchèrent en même temps un petit rire. « Ou tu peux venir à la maison, tu sais, aussi. » Tu savais que ta mère serait ravie d'accueillir Juliette,  qu'elle avait déjà adopté comme belle fille. Cette dernière hocha doucement la tête pour acquiescer, t'embrassant doucement. « Les prochaines vacances c'est trop long. » Tu soupiras, caressant sa joue. « Mais non tu verras, ça passera vite. Et puis il y a toujours le portable, et les lettres. » C'était sans doute mieux que rien, même si tu savais que ça n'avait rien d'idéal. T'étais très amoureux de Juliette, t'avais aucune envie de sortir avec quelqu'un d'autre, mais dans une telle situation, t'avais toujours peur que le temps finisse par vous éloigner. C'était toujours comme ça, avec la distance. T'espérais que ça n'arriverait pas, et heureusement pour toi, ce ne fus pas le cas.

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« Hey mec, t'as l'air bizarre en ce moment, ça va ? » Tu relevais la tête vers ton interlocuteur, qui te regardais avec une curiosité non dissimulée. Tu lui adressas un petit sourire forcé, hochant doucement la tête en resserrant ta cravate, ramassant tes affaires. « Ouais ouais, ça va... C'est juste que... » Tu t'arrêtas une seconde, hésitant à te confier. Ton ami continuas de te fixer, suspendu à tes lèvres. Tu croisas son regard et soupirais, haussant les épaules en te disant que Darwin et toi vous vous connaissiez depuis votre première année à l'école, et que t'avais pas à douter, que tu pouvais tout lui dire. Tu glissas une main dans tes cheveux te tombant sur le front pour les remettre en place, hochant la tête en inspirant. « Ma mère va très mal et... J'suis pas là pour elle. » Tu lâchais, attrapant ta veste avant de sortir des vestiaires, Darwin te suivant au trot. Tu baissas les yeux vers le sol, n'attendant pas vraiment de réaction de sa part, du moins tu ne t'attendais pas du tout à celle qu'il adopta. « Tu veux quitter l'école ? » Tu clignas des yeux, secouant la tête de gauche à droite de façon négative, enfonçant tes mains dans tes poches. « Bien sûr que non, 'fin, j'peux pas. Tu te rends pas compte, j'peux pas quitter l'école. » Il soupira, glissant son bras autour de tes épaules en te donnant un léger coup sur le torse. « Mec, ça va ? » Tu t'arrêtas de marcher, les yeux vers le sol avant d'inspirer fort, portant ta main à ton visage pour cacher tes yeux. Darwin déglutit, sans trop savoir quoi faire, à part te serrer dans ses bras. « C'est si grave que ça ? » Tu soupiras, secouant la tête. « Je m'en veux tellement, elle va crever et j'serai pas là pour elle. Elle.. Elle a plus un cheveux sur le caillou, elle a une voix tellement faible au téléphone et elle fait écrire ses lettres tant elle est fatiguée. J'vais la perdre putain. » Tu massas doucement ton front pour te calmer, serrant l'autre poing. « Te met pas dans des états pareils Ulysse... Ça va aller... » Tu lâchas un énième soupire. « Ça fait cinq putain d'années qu'on me répète que ça va aller, et tu vois, ça va pas. Non ça va pas, c'est même de pire en pire. »

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« Expelliarmus ! » Ta baguette te fus arrachée des mains par une force invisible, qui la projeta au loin. Tu levais les yeux vers ton adversaire en te contentant de soupirer, n'allant même pas ramasser ta baguette, rebaissant les yeux en restant planter là, sans un geste. « Wow, Ulysse, tu te bouges un peu ! D'habitude t'es l'un des meilleurs élèves ! Qu'est-ce que tu as en ce moment ? Wow, tu réponds quand je te parles ?! » Le professeur vint se planter devant toi, avec sa bouche puant une odeur affreuse qu'il te fus incapable de décomposer. Tu te contentas de baisser à nouveau les yeux, haussant les épaules d'un air las. « Ulysse ! » Insista le prof en te hurlant dans les oreilles, alors que tous les élèves s'étaient rassemblés autour de vous, et vous fixaient d'un drôle d'air. Tu soupiras, te massant le front, avant d'aller ramasser ta baguette, puis d'attraper ta veste, dans un lourd silence. Tous te regardèrent faire, hébétés, sans vraiment comprendre ce que t'étais en train de faire. Ce fut lorsque tu t'approchas de la porte que le professeur retrouva ses esprits et se remit à hurler. « Mais où tu vas ?! Le cours n'est pas terminé ! » Tu posais ta main sur la poignée, hésitant un instant, avant de pivoter doucement vers ton professeur qui lui n'avait pas bougé de sa place. « J'ai pas la tête à lancer des petits sorts de merde et de faire joujou avec ma baguette, je suis désolé. » Ces derniers temps t'étais devenu le type à éviter. Toi qui avais toujours été un élève modèle, que tous les profs appréciaient, tu paraissais étrange aux yeux de tous, face à ton comportement étrange. T'étais plus le même, t'étais blasé par tout, toujours triste. Seul Darwin restait avec toi, au risque de s'en prendre plein la gueule, il t'était fidèle. Et malgré tes colères à répétitions, tu tenais à lui, et t'étais content qu'il reste. C'était lui qui te forçait à retourner en cours, si ça ne tenait qu'à toi, tu les aurais tous séchés. A défaut de ne pouvoir le faire, tu séchais ceux qui demandais de la pratique. En vérité, tu t'empêchais de pratiquer la magie, pire, tu te l'interdisais.

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« Je m'en veux tellement... Si tu savais comme je m'en veux... » Tes doigts frôlèrent les siens, et avec une douceur infinie tu vins saisir sa main, la serrant en plongeant tes yeux dans les siens, fatigués et rougis. Elle semblait avoir pris dix ans en à peine quelques semaines, et chaque jour la vieillissait un peu plus. T'avais de plus en plus de mal à passer la voir, tant ça faisait mal de la voir dans un état pareil. T'étais en vacances depuis une semaine, et tu redoutais un peu plus à chaque seconde le jour où tu devrais la quitter pour retourner à l'école. Tu savais que désormais ce n'était plus qu'une affaire de semaines, ou même de jours. Les docteurs avaient beau se montrer les moins dramatisants possible, t'étais pas idiot, et ta mère non plus. C'était comme ça apparemment, il n'y avait rien de plus à faire. Elle s'était battue mais ses forces étaient désormais si vaines, et les tiennes aussi. Au fond, malgré toute ta haine, t'avais finis par te résigner. Pourtant tu voulais te battre, mais ta mère elle même avait mit fin à la bataille. Elle te l'avait simplement dit, comme ça, un jour que tu lui tenais la main comme ici, elle t'avait dit qu'elle avait décidée d'arrêter de se battre, qu'elle était trop fatiguée, qu'elle n'en pouvait plus. La douleur avait été immense, parce que ce jour là t'avais compris qu'il n'y avait plus d'espoir de la voir se rétablir, toi qui y avais cru jusqu'au bout. « Je m'en veux parce que j'aurai dû profiter un peu plus de ta présence, j'aurai dû rester auprès de toi et à la place j'étais... si loin. » Une quinte de toux l'empêcha pendant un moment de te répondre, avant qu'elle tente de se reprendre. « Ne dis pas n'importe quoi... Tu vas devenir un merveilleux sorcier, moi je... » Nouvelle quinte de toux. « …Je suis fière de toi. » Tu levas les yeux vers le plafond, inspirant fort pour t'empêcher de pleurer, et surtout dénouer cette boule atroce  dans ta gorge qui t'empêchait de respirer. Tu serras un peu plus sa main en secouant la tête. « Mais c'est pitoyable bordel... Ça n'a aucune importance la magie. Plus j'y pense et plus je me dis... » Tu pris une inspiration, pour bien réfléchir à ce que tu allais dire. « A quoi ça sert d'avoir des pouvoirs magiques si on ne peut même pas sauver les gens qu'on aime ? Je me sens tellement inutile, ça me ronge... T'es en train de me crever entre les bras et je peux rien faire... On m'apprend à soulever des plumes dans les airs, à désarmer un ennemis mais soigner le cancer de ma mère en train de m'abandonner, je sais pas faire... » Et sans que tu puisses te retenir, tu laissas s'échapper un douloureux et incontrôlable sanglot. « Je suis tellement désolé d'être si inutile, de ne rien pouvoir faire... J'aimerai tellement pouvoir t'aider mais je... Suis rien. J'suis impuissant. J'suis qu'un sorcier de carnaval, qui fait sortir un lapin de son chapeau, mais qui sait rien faire d'utile.... Oh j'ten pris maman m'abandonne pas... » Elle ne répondit pas, ses yeux à elle se bordant à son tour de larmes. Et cinq jours plus tard, elle s'était éteinte.

- - - - - - - - - - -

Alors elle était partie, comme ça, d'un coup. T'arrivais pas à y croire, t'arrivais pas à t'y faire. T'étais resté peut être dix minutes comme ça, à la regarder, en essayant de te convaincre qu'elle était simplement endormie. Au fond, il y avait quelque chose qui donnait l'impression qu'elle dormait, et tu croisais à chaque seconde les doigts pour voir son ventre se soulever doucement au rythme de sa respiration. Mais rien, pas un mouvement, pas un bruit, pas un sourire, plus rien. T'étais resté là, con, statique, à pleurer comme un gamin de cinq ans. On était venue chercher le corps, on t'avait présenté des condoléances, on t'avais dis d'être courageux, mais t'avais pas vraiment écouté tout ce qu'ils avaient bien pu te dire. Le regard vide, incapable de pleurer encore tant t'avais épuisé tout ton stock de larmes, t'étais simplement rentré à la maison, enroulé dans une couette en te disant que demain il fallait reprendre le car pour retourner à l'école. Bizarrement tu t'étais endormis d'une traite, tout habillé, vidé de toute énergie. Le réveil t'avais réveillé le lendemain, avec des cernes et les yeux rougis comme jamais. T'avais attrapé le chat de ta mère et tu l'avais foutu dans une caisse, rassemblant tes affaires et les chargeant dans le bus. T'avais fermé la maison à clé et puis t'étais grimpé dans le bus, sans un mot. Tu t'étais assis au fond, laissant Darwin seul sur sa banquette. Ce dernier n'avait pas essayé de te rejoindre, comprenant sans mal ce qu'il s'était passé. T'avais fourré tes écouteurs dans tes oreilles et t'avais écouté de la musique tout le trajet. Lorsque le bus fut arrivé à destination, t'avait récupéré ta valisé et le chat, et t'avais été tout rangé dans le dortoir. T'avais pris le chat avec toi, le serrant contre toi à la façon d'un ours en peluche, et t'avais été jusqu'au bois, tes converses en toile s'enfonçant dans la boue humides de la forêt. T'avais regardé partout autour de toi en reniflant, frottant tes yeux endoloris par les larmes et les traces qu'elles avaient laissées sur ton visage. T'avais fait quelques pas pour rejoindre la clairière et tu t'étais installé sur une pierre pendant un moment, fixant le vide, en caressant le chat qui étrangement ne bougeait pas, se mettant même à ronronner. T'avais soupiré, et sursauté en entendant des pas autour de toi. T'avais écarquillé les yeux, les sens en alerte, effrayé, et ce fut à ce moment précis que tu les vis : les sombrals. Là, juste devant toi, ces créatures squelettiques à l'allure de cheval, te fixant comme toi tu les fixais, ne bougeant pas, ne se montrant pas agressive. T'avais compris de suite à quel animal t'avais affaire, et t'avais inspiré, tendant la main vers la bête, qui s'approcha sans crainte. Ta main glissa le long de sa tête et t'eus l'impression de caresser de la roche, plutôt que du crin. T'avais fixé la bête un moment en soupirant, avant de renifler et de te recroqueviller sur toi même, là, à l’abri des regards, seul. Puis comme effrayé d'un seul coup, t'avais relevé la tête vers le sombral en grognant. « J'veux pas te voir, t'as compris ? Tu devrais être invisible pour moi, je devrais pas pouvoir te voir ! Tous, vous devriez pas être là, vous... Q-Que... Pff. » T'avais essuyé tes jours du revers de la main et t'avais rattrapé le chat avant de filer, te jurant de ne plus jamais chercher à revoir ses immondes bêtes, qui te rappellerais encore et encore que t'avais perdu l'une des personnes les plus chère à ton cœur, et à quel point t'avais été inutile.


IV - Adulte à part entière.


« Fait un peu froid, tu trouves pas ? » Tu souris un peu pour acquiescer, détectant le message sans même qu'elle n'est à te le dire vraiment. Fallait dire que tu commençais à bien la connaître ta Juliette, et tu savais même lire dans ses yeux mieux que quiconque. Alors, en bon gentleman, tu retiras ta veste et tu la lui mis sur les épaules, pour la réchauffer. Outch, c'est vrai qu'il faisait froid... Doucement, tu vins prendre sa main, serrant ses doigts fins en lui adressant un nouveau sourire. Elle te le rendit avant de détourner le regard, regardant autour d'elle, les rues splendides de la ville dans laquelle vous vous promeniez. Il fallait dire que vous aimiez tous les deux les balades nocturnes, comme ça, main dans la main, à la lueur des lampadaires et de la lune loin dans le ciel, comme le soir où vous vous étiez embrassé la première fois. Vous ne parliez pas beaucoup, vous vous contentiez d'observer autour de vous le sourire au lèvre, alors que tu caressait sa main. Mais ce soir, t'avais quelque chose d'important à dire. « Tu te souviens la première fois qu'on s'est promené comme ça, au clair de lune ? » Elle revint poser son regard sur toi, te souriant doucement. « T'étais si maladroit. » Tu ris doucement, hochant la tête avant d'inspirer, mordillant nerveusement ta lèvre. « Je voulais que tout soit parfait, j'avais peur que tout s'arrête là. » Nouveau sourire de sa part, celui que tu aimais tant, elle déposa un baiser sur ton épaule avant que tu te remettes à marcher. Allez, tu ne pouvais pas laisser une si belle occasion passée, c'était maintenant ou jamais, t'avais tout prévu. Alors doucement, tu passas devant elle, la dépassant d'une tête, lui souriant à ton tour en inspirant. « Je t'ai aimé dès le premier regard et j'ai vite compris que tous les deux on serait heureux ensemble... Même aujourd'hui, malgré la distance et tous nos problèmes, tu vois, on continue de s'aimer comme le premier soir. » Tu posas un genoux à terre, ayant minuté ton coup pour t'être arrêté juste devant les jardins du parc, aux fleurs luxuriantes et aux odeurs magnifiques s'en échappant. Une légère brise vint balayer les mèches tombant sur le visage de Juliette, et tu pris une inspiration pour te donner du courage, sortant de ta poche un écrin que tu ouvris lentement. « Juliette Roksanne Hill, je sais que je suis un peu plus âgé que toi, que j'ai un humour de merde et que je suis certainement pas le plus bel homme de cette planète mais, je suis complètement fou de toi alors... Est-ce que tu veux m'épouser ? » Elle avait éclaté de rire, puis hoché la tête, ses yeux devenant humides. Alors tu t'étais redressé et t'avais passé la bague à son doigt, avant de l'embrasser avec passion, serrant ta fiancé contre toi.

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« Et qu'est-ce qui vous pousse à nous rejoindre ? » Difficile comme question. Parce qu'en vérité, il y avait un million de choses qui te poussais à rejoindre Lungard, même si deux sortaient forcément un peu du lot. D'abord il y avait le fait que cette école était unique en son genre, et qu'elle t'avait séduite en un clin d’œil. Tu t'étais dis que si t'avais pu choisir, ce serait sans doute dans celle ci que t'aurais été, et cela malgré le fait que t'étais grec, heureusement pour toi t'avais pas un trop mauvais niveau en anglais. Et puis la seconde bien sûr, c'était que Roksana s'y trouvait, et que c'était ta chance de la retrouver, elle qui ne répondait plus à tes textos et qui semblait totalement t'ignorer pour une raison qui demeurait obscure dans ta tête. Tu savais qu'elle avait besoin d'aide, avec tout ce changement d'identité, qu'elle se faisait des idées, et puis merde, elle était ta future femme ! Tu te raclas la gorge. « Votre école est unique en son genre, et présente tous les critères que je recherche. Pour moi c'est en quelque sorte réellement le meilleur poste que je puisse trouver. » Tu répondis, avec l'impression amère de ne pas avoir assez argumenté. « Pourtant vous êtes grec, pourquoi venir à Lungard qui est une école anglaise ? » Tu secouais la tête. « Les quelques écoles de magies se trouvant en Grèce sont loin de ressembler à Lungard. » Il se passa un petit silence avant que Cox ne poursuive. « Certes. » Tu inspiras, un peu mal à l'aise. T'avais horreur de ce genre d’entretien, non pas que t'étais pas sûr de toi, mais parce que tu redoutais les questions trop compliquées, ou tu risquais de t’emmêler les pinceaux. T'avais besoin de ce poste, il te le fallait. « Si vous deviez intégrer l'une de nos factions en tant qu'élève à Lungard, laquelle choisiriez-vous ? » Un peu déstabilisé par la question tu laissais un petit silence s'installer avant de répondre, tortillant tes doigts sur le bureau avant d'hocher la tête. « C'est un choix compliqué... je dirai que je rejoindrais les sincères... Oui je pense que c'est ce qui me correspond le mieux. » Il nota ta réponse et ne tarda pas à enchainer. « Je vois que vous avez une période de trou de plus de six mois dans votre CV, vous pouvez m'en expliquer les raisons ? » Tu secouais la tête pour acquiescer. « Bien sûr. Eh bien durant ses six mois j'ai cherché du travail. Pour être tout à fait honnête avec vous, j'ai d'abord cherché à travailler dans le secteur administratif du ministère de la magie, qui m'avait d'ailleurs proposé un poste qu'ils m'ont retirés pour des raisons obscures à la dernière minute. » Cox leva un sourcil. « Voilà qui est étonnant. Poursuivez ? » Tu acquiesçais. « Un peu déstabilisé, et sachant qu'il me faudrait des mois pour refaire passer ma candidature j'ai préféré changer de secteur, et c'est là que j'ai entendu parler de votre école qui recherchait un nouveau bibliothécaire. J'ai saisis l'occasion, il faut dire que c'est un poste très prisé. » Tu te tus alors, laissant un nouveau silence durant lequel ton – tu l'espérais – futur supérieur examina ton CV. Il sourit alors et se leva de son bureau pour te serrer la main. « Bon eh bien merci d'être venu, je vais méditer un peu sur la pile de dossier qui se trouvent sur mon bureau et vous aurez des nouvelles dans quelques jours. Je ne suis jamais bien long pour choisir, du moins je vous promet de faire au mieux pour vous transmettre une réponse rapide. Au revoir monsieur Zacharias. » Tu souris et lui serrais la main avant de récupérer ta mallette et de poliment le remercier, quittant le bureau. A peine sortit tu poussais un long soupir de soulagement, la pression retombant d'un seul coup, ouf.

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Dieu ce que ces livres étaient lourds... Tu te demandais parfois ce qu'on pouvait bien mettre dans ces nouveaux manuels scolaires pour qu'ils soient aussi lourds. Ils étaient fait en brique ou quoi, franchement ? Tu te forças à soulever la pille posée sur ton bureau, soufflant, en pressant le pas jusqu'à l'étagère où tu devais les ranger. T'aimais quand tout était à sa place, bien rangé, pour que les vrais intéressés n'aient pas à chercher pendant des heures le livre qu'ils souhaitaient consulter. Et puis c'était ton travail désormais, de prendre soin de cette bibliothèque bien plus grande que celle de ton ancienne école. Pour un passionné de littérature comme toi, ce métier sonnait plutôt comme une évidence que comme un job lassant et crevant. Enfin bon, tu n'étais peut être pas complètement au bout de tes surprises, après tout. Tu plaças chaque livre dans le rayon, ne remarquant d'abord pas la table d'élèves non loin de toi, qui te fixait depuis dix bonnes minutes déjà. Ce fut lorsqu'un gloussement parvint à tes oreilles, que tu relevais la tête et fronçais les sourcils, cherchant d'où il provenait. Ils ne devaient même pas avoir plus de dix huit ans, et te fixaient tous en gloussant, les joues rougies et la main devant la bouche pour s'empêcher de rire d'avantage. Tu levas un sourcil, enfonçant tes mains dans les poches de ton élégant pantalon, en t'approchant d'eux, curieux. « Je peux savoir ce qu'il y a de si drôle ? Moi aussi je voudrais rire. » Ils se jetèrent un regard commun comme pour recueillir les avis de tous avant de parler. Patient, t'attendais, les fixant tous un part un sans flancher. Ce fut la petite blonde au gloussement particulièrement agaçant qui pris la parole : « Non en fait c'est parce que... Vous rangez les livres à la main, c'est drôle. » Tu levais d'avantage ton sourcil, t'appuyant sur ton pied droit en croisant désormais tes bras sur ton torse. « Ah bon, et pourquoi ? Expliquez vous, je suis curieux. » Quelques uns rougirent, comprenant sûrement qu'il ne valait mieux pas aller plus loin, mais la petite blonde semblait prise dans son élan et ne lança pas d'autre regard aux autres : « Ben c'est complètement con pour un sorcier, vous vous imposez des corvées de moldus alors que d'un petit coup de baguette les livres seraient simplement rangés. Vous voulez qu'on vous montre le sort peut être ? » Ce fut à ton tour de ton montrer stoïque, puis de lâcher un petit rire, n'y croyant pas. Tu clignais des yeux et secouais la tête, avant de dégainer ta baguette et d'un petit tour de main, refermer d'un seul coup tous les livres que chacun avait entre les mains. Ils sursautèrent tous en même temps au claquement de leurs bouquins, cessant de rire d'un seul coup. « Ce n'est pas parce que je ne suis pas un professeur que vous avez le droit de me traiter comme votre pote... Ou seulement lorsque c'est réellement drôle, disons. » Tu roulas les yeux. « Bref, j'ai du travail. » Tu fis quelques pas vers l'étagère avant de t'arrêter et de doucement pivoter vers eux. « Ah oui, je vous colle deux heures. Vous aurez le temps de m'apprendre des sorts comme ça, hein ? » Tu fis un grand sourire. « Bonne lecture. »





Dernière édition par Ulysse Zacharias le Dim 27 Juil - 23:56, édité 21 fois
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Roksana Ozera
Roksana Ozera
‹ érudite ›


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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyMer 23 Juil - 23:54

MON ULYSSE  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 777213464 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3659518960 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2797515304 I love you mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2773902494 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2459649661 brille mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3406711287 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 1524054886 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 1455299976 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2312009055 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 1974703899 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 328529895 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2801397181 
Bienvenue officiellement parmi nous Camille! Il me tarde vraiment de pouvoir rp avec toi! I love you Bonne chance pour ta fiche je vais suivre ça de près ! mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 1439549463
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Joseph Hora
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyMer 23 Juil - 23:55

Faut toujours écouter papa José. mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266
Bienvenue, mon cher, et tu resteras toujours pour moi ce UC. I love you
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Milo Flores
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 0:19

Non mais Nico  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2797515304 . Je me remet toujours pas de la dernière scène avec Emma.  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2797515304 .
Bienvenue, UC I love you.
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Kirsteen Rgayen
Kirsteen Rgayen


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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 0:29

Bienvenue entre non-validéééés.  graou 
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Maleficia Dragomir
Maleficia Dragomir
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 6:53

Bienvenuuuuuuuuuue. Excellent choix d'avatar, ça donne envie d'aller bouquiner tout ça.  graou mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3578903486 
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Loki Redfield
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 10:12

 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3578903486  I love you Ulysse + bibliothécaire, j'aime.
Bienvenue!  
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Ulysse Zacharias
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 11:10

Roksana --> OMG, j'avais pas vu ta signature  bavee Merci beaucoup, j'espère que ma fiche te plaira alors  brille  I love you 

Joseph --> Il peut dire papa Jose avec sa petite voix hein, moi je sais bien  :D Merci papa Jose pour le prénom en tout cas I love you Ahah, tu vas continuer de m'appeler UC alors ? Quelle horreur  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 139578226 

Milo --> Il va vraiment falloir que je vois cette scène alors, je vais être choqué à vie moi aussi  wuut Merci  I love you 

Kirsteen --> Merciiiiiiiii I love you

Maleficia ---> Merci bien miss Dragomir, fais donc, fais donc ! Ca fera plaisir à Ulysse  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3578903486 

Loki --> Ah ben si Loko aime, alors c'est parfait  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3746881369 Merci Loki qui pue  I love you 
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Zineb Crane (Rosir)
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 12:11

Un bibliothécaire sexy mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2797515304 Je sens que Rosir va passer encore plus de temps là-bas mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2459649661
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Ulysse Zacharias
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 12:15

Rosir Travis a écrit:
Un bibliothécaire sexy mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2797515304 Je sens que Rosir va passer encore plus de temps là-bas mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2459649661
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Zineb Crane (Rosir)
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 12:47

Je sens qu'on va bien s'entendre tous les deux mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266
Tu sais à lungard on fait pas dans le professionnel, y'a qu'à voir Joseph et les relations qu'il a avec ses élèves mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 139578226
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Ulysse Zacharias
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 13:28

Rosir Travis a écrit:
Je sens qu'on va bien s'entendre tous les deux mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266
Tu sais à lungard on fait pas dans le professionnel, y'a qu'à voir Joseph et les relations qu'il a avec ses élèves mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 139578226

Je crois aussi  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266 
Mais Joseph c'est un gros pervers  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3746881369 
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Roksana Ozera
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 14:57

Tssssss! Faites gaffes tous mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 139578226 !
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Wilhelmina Eagles
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyJeu 24 Juil - 15:30

déjà que Willa aimait bien la bibliothèque, j'crois qu'elle va y aller plus souvent  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 305758266 ulysse a l'air trop cool, et moi, j'aime les gens cool  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3578903486 What a Face en plus, nico, il est trop trop rare sur les fos  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3836729694 
bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 777213464 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 2797515304 mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3670133886 enjoy  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 541342822 
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Ulysse Zacharias
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyVen 25 Juil - 13:46

Roksana ---> Mais voyons ne sois pas jalouse, je suis tout à toi  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 3746881369 

Wilhelmina ---> Mouahaha, mais elle est la bienvenue, Ulysse va être content de donner aux élèves envie de lire Arrow mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 139578226 Merci beaucoup de tes compliments, ça fais plaisir ! Et toi tu peux dire avec Watson mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 767474558 Merci !
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Roksana Ozera
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyMar 5 Aoû - 9:28

J'espère que tu seras rapidement validée!!  mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) 777213464 
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) EmptyMer 6 Aoû - 13:41

Ben j'espère aussi :')
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MessageSujet: Re: mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE)   mais quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison ? (ULYSSE) Empty

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