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Bienvenue, YCDM réouvre ses portes en ce lundi 14/07.
Sur YCDM, seuls les élèves de Lungard (de 16 à 26 ans) et le personnel de l'école (plus de 26 ans), sont jouables.
La lecture de cette annexe est extrêmement conseillée pour bien cerner le contexte du forum, merci de bien la lire.
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 Etoiles ambrées (Josephir)

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Zineb Crane (Rosir)
Zineb Crane (Rosir)
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MessageSujet: Etoiles ambrées (Josephir)   Etoiles ambrées (Josephir) EmptyLun 21 Juil - 20:41

Assis sur ton lit, tu trempes une nouvelle fois ta plume tachetée dans l’encre ébène. Comme tous les soirs ou presque, tu communiques avec l’objet de tes désirs via un journal communiquant. Là, isolé des autres de par les rideaux de ton lit baldaquin, tu apprends à le connaitre bien que cela reste à sens unique. En effet, lui ne connait pas ton identité, ce qui te donne l’impression d’être moins secret avec lui, même s’il s’en plaint souvent. Trop curieux. Pourtant tu résistes, tu gardes le secret parce que t’es assez bon dans ce domaine.
Alors qu’il met du temps à répondre, tu ranges rapidement le devoir de Potions que tu viens de finir dans ton sac de cours. T’as pas envie que Napel fasse sa sieste dessus, malgré l’heure avancée ce paresseux de crapaud en serait bien capable. Il ne doit d’ailleurs pas être loin, emmêlé dans les couvertures de ton lit. Tu souris avant de sentir le journal en cuir chauffer doucement dans tes mains. Dans la pièce, les autres rient et s’amusent à t’en déranger. Soupirant, tu dis au revoir à ton correspondant avant de mettre le journal sous ton oreiller. Tu le rangeras mieux plus tard, là il faut que tu te détendes. Tu ouvres les rideaux unis, aides Napel à se défaire des draps avant de prendre ton paquet de clope. Qu’est-ce que tu fais Rosir ? Tu regardes rapidement le garçon avant de lui répondre d’une voix calme. Faire un tour. Il fronce les sourcils. Il va être l’heure du couvre-feu. Tu hausses les épaules et te diriges vers la sortie. Toutefois avant de refermer la porte, tu lui réponds à voix basse. Ça sera un petit tour alors…
Tu ranges ton paquet dans l’une de tes poches arrière tout en descendant les escaliers. Dehors, il doit faire pas mal frais alors tu enfiles une veste noire. Autour de toi, la plupart des élèves rejoignent les dortoirs, tu essayes donc d’être le plus discret possible. Au détour d’un couloir, tu entends ton père parler à l’un des membres du personnel et sans attendre, tu poursuis ton chemin tranquillement jusqu’au parc.
Arrivé là-bas, tu t’allonges sur l’herbe sans faire attention à ton pantalon sombre et regardes les étoiles. Tu en reconnais quelques-unes, t’épatant presque toi-même. Faut dire que c’est la seule chose que t’apprécies dans le cours d’Astronomie, regarder les étoiles. Après apprendre leur nom reste optionnel. Le ciel est attirant de sa beauté mystique et infinie. Il n’a pas de limite et vit au grès du temps sans se soucier du reste. Il fait rêver et donne envie. Tu aimes rêver, ça change de la vie quotidienne, ça divertit.
Les étoiles scintillent. Bien plus fort que tes yeux captivés. Sous l’éclat de la demi-lune, tu cales une clope entre tes lèvres sèches avant de l’allumer d’un coup de baguette. La fumée âcre te brûle légèrement la gorge et les poumons pour ensuite se disperser au grès de la brise fraiche. Les étoiles brillent toujours autant tandis que tu te souviens soudainement d’un extrait d’un des livres préférés de Dox. Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Ta voix grave résonne dans la nuit. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! C’est Eudoxie qui t’a fait connaitre ce livre, Le petit prince, lorsqu’elle était dans sa lubie de lire tous les livres qui lui tombaient sous la main. Alors en cet instant, tu te sens plus proche d’elle, un peu. Là, allongé près d’un saule pleureur et assez proche pour voir Lungard illuminé en cette douce nuit de septembre.


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Joseph Hora
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MessageSujet: Re: Etoiles ambrées (Josephir)   Etoiles ambrées (Josephir) EmptyMar 22 Juil - 14:14

CIEL MARINE ;

Semaine, journée ? Il ne saurait laquelle de ces deux-là avait été la plus miséreuse. Sans doute, sept jours cumulés avaient un impact davantage foudroyant, écrasant, mais Joseph aurait juré avoir, en ces quelques heures, souffert de bien des horreurs. Mal être, maux intérieurs. Évidement, il avait à cela, la moindre originalité, tant il y était coutumiers ces dix dernières années durant. Oh ! C'était donc une miséreuse vie, s'enquit-il tout en se débarrassant d'un nœud papillon que trop serré. N'était-il pas un professeur d'un ridicule affirmé ? Joseph n'était certainement plus en mesure de se supporter lui-même, si bien qu'il se confina un temps, dans le recoin de sa chambre de fonction. Étendu, tableau imparfait. La chemise entrouverte, les cheveux dans un irrespect total de l'esthétisme. Évidement, nul ne doutait de la longueur dérisoire de ses baisses de morales : sans doute ira-t-il mieux le lendemain, où il signera la naissance d'un nouvel homme. Il sera alors bien plus encore ; ses sourires auront une toute autre signification, et prendront une infinie réalité. Sans doute, tentera-t-il d'être un bien meilleur pédagogue : pourtant, ses années à observer l'Homme et ses Détours, à avoir écouté les Détours de l'Homme ne devraient pas lui avoir porté préjudice, et même, aurait dû le propulser à détenteur de la Vérité... Une cigarette à ses lèvres qu'il venait de rouler – on voyait bien le maigre salaire professoral représenté, Joseph ne sut vraiment que faire, si bien qu'il se laissa encore pantois quelques minutes. « Comment règle-t-on la Langueur ? » Il était évident que ni ses murs, ni ses chaudrons rouillés risquaient de lui apporter la moindre réponse. « L'alcool, l’exutoire des maux. », tout en se redressant, curieusement décoiffé. Bien drôle de conception d'une tristesse profonde, d'être assez maigre pour disparaître sous un vulgaire tord-boyaux. Pourtant, c'était bien la seule manière qu'il comptait employer. L'ancien Serdaigle – issu d'une famille à la bouteille facile, visiblement, s'en alla quérir de quoi oublier sa torpeur. « Y a pire. » Bafouilla-t-il, manquant de faire tomber son éphémère.

Joseph déambula, sous le ciel étoilé, la démarche grave. Se reconnaissait-il lui-même ? Un briquet moldu, flamme salvatrice. Bouffée intense, gorge insensible à la moindre chose. Ce fut contre arbre, qu'il fit de quelques gorgées son affaire, tout en grimaçant : depuis quelques mois qu'il avait cessé. Superbes volutes qu'il s'amusa à suivre du doigt, tout en continuant sa route. La beauté du paysage lui échappa, comme à chacune de ses sombres phases : la vie, incolore. Les autres ne lui semblaient que grisaille, quand bien même, il y avait à cette règle une exception : Willa. Willa, superbe, Willa son étudiante. Elle n'était à ses yeux qu'une fleur faramineuse parmi les fanées, même si Joseph s'était défendu de penser ainsi. C'était tout à fait répréhensible. Malgré cela, il se promit de la garder encore un peu dans ses pensées. Puis, alors que sa démarche, toujours droite n'allait pas tarder à pâtir, une voix grave. Très conteur de film, fallait-il avouer. Le Petit Prince ! D'où venait-elle ? Tout contre un saule, un étudiant. Son visage, certainement pas inconnu. À mesure qu'il se rapprochait de lui, bouteille à la main – sans pour autant porter les stigmates de l'alcoolisme si ce n'était une chemise ouverte et froissée et des cheveux anormalement en bataille, il le distinguait un peu plus : Trou-truc, ou Trop-Vis, il savait pas trop. Travis ? Non, cela ne devait pas être ça. Vilaine mémoire ! Depuis quelques jours déjà, il oubliait sans cesse les divers ingrédient que contient son cher Felix Felicis. « Je suis certainement pas le Serpent qui va t'envoyer sur ta petite planète, gamin. » Il avait laissé tomber les bonnes manières, pour une fois. « Mais je peux toujours te faire passer un bon moment ? » Lui proposa-t-il, tout en tendant la bouteille de Whisky. « Les premières gorgées sont deg, mais au bout de la troisième, tu sentiras même plus ta cigarette. » Sans vraiment demander la permission, il s'installe à côté de lui. Un vrai nuage de volute autour d'eux ; « Tu fais potion toi ? T'es pas l'élève carrément brillant que j'ai en cours ? » Une autre gorgée. « Si oui, t'as un niveau impressionnant. Quand j'étais à Serdaigle – on va dire, c'est comme les Erudits, bah, j'étais bien meilleure qu'eux. Et toi, aussi tu l'aurais été si t'avais été à mon époque. » Quel bavard ! Voilà quelques gouttes, et sa langue se délie ! Quel infernal enfant. « À mon époque, quand je dis ça, j'ai l'impression d'être mon père. »
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Zineb Crane (Rosir)
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MessageSujet: Re: Etoiles ambrées (Josephir)   Etoiles ambrées (Josephir) EmptyMar 22 Juil - 21:04

Lungard, c’est un peu comme ta seconde maison. Bien sûr Lynmouth reste présent dans ton cœur, mais Lungard c’est pas pareil, t’y as vécu six années. Tu connais du monde, t’as vu passer plusieurs professeurs tous plus différents les uns que les autres. T’y as grandi et passé ton adolescence loin de tout, sauf de l’enseignement. Au bout de toutes ses années, tu connais par cœur tes lieux préférés, sauf peut-être le champ aux citrouilles géantes où les explosions font changer les lieux régulièrement.
T’y es là bien, parce que tu sais que tu vas retourner dans ton village lors des prochaines vacances. Et même si tu y as passé un bon été, ça te plait d’être de retour sous le ciel écossais. Alors tu continues à observer le château éclairé dont les torches brillantes rendent la bâtisse mystérieuse. Cette école c’est un peu l’étoile des sorciers, celle qui brille sur Terre.
Ou pas.
T’as l’impression de planer avec tes pensées étranges.
Tu souris dans la nuit sans prêter attention aux pas peu discrets qui se rapprochent de toi, pensant sûrement qu’ils appartiennent à un chat quelconque… Voir un gros chat même. Tu es plongé dans tes pensées jusqu’à ce que tu entendes une voix d’homme s’élever à quelques pas de toi. Tu relèves la tête rapidement, prés à trouver une excuse pour expliquer ta présence, mais heureusement, c’est le professeur Hora. Certes très débraillé, mais tu ne te soucies pas trop de ça. Du coup, tu lui réponds après un court silence, étonné qu’il connaisse l’œuvre de Saint-Exupéry. Je sais, vous n’avez pas d’écailles jaunes. Tu essayes de rester calme, comme s’il était normal qu’un élève fume dans le parc après le couvre-feu. Avec un peu de chance, tu n’auras pas trop d’heures de retenue. Quoique, la bouteille d’alcool qu’il te tend te dit que tu ne devrais pas avoir trop d’ennuis, surtout si le prof est plus en tort que toi parce que bon, les professeurs ne sont pas censés te proposer de l’alcool, pas vrai ? Tu le regardes en haussant les épaules. Pourquoi pas. La dernière fois que tu as bu, tu t’es retrouvé dans le même lit que James Abbot. Tout nu. Tous les deux. Alors qu’il est officiellement hétéro.    
Pourtant, tu ne t’inquiètes bizarrement pas, après tout ton professeur de Potions n’est sûrement pas du genre à désirer un de ses élèves et encore moins à y succomber.
Tandis qu’il s’assoit à tes côtés, tu portes la bouteille à tes lèvres pour en boire une grosse gorgée. Le liquide alcoolisé te brûle jusque dans ton estomac, te faisant tousser plusieurs fois. Ouais, j’ai déjà expérimenté ça. Le pire c’est le lendemain. T’es allongé en position trois-quarts lorsque Hora prend à nouveau la parole. Tu rougis sous le compliment, avec chance l’obscurité te permet de cacher ça. Je.. J’me débrouille mieux dans ce domaine que dans d’autres, c’est vrai. T’as pas envie de paraitre lourd avec ce sujet alors tu t’étales pas trop. C’est que t’as pas l’habitude de ce genre de comportement mais il est pionniste et doit en avoir marre des discussions sur l’Art de Potions. Ton rougissement se propage sur ton cou alors qu’il annonce ton talent. Ouais, je connais la maison Serdaigle, mon père y était. Dis-tu amèrement tout en pensant à ce qu’il vient de te dire. Je pense pas que j’y aurais eu ma place. Les Serdaigles étaient connus pour leurs désirs de connaissance. Les miens ne s’étendent qu’aux domaines que j’aime. Tu ricanes, aimant avoir cette différence avec ton père. Je serais surement allé à Poufsouffle, vous voyez ? Dis-tu avant de boire à nouveau quelques gorgés du liquide ambré. Pis tu le regardes avec curiosité. Ça vous gêne de ressembler à votre père ? Tu sais intérieurement que cette question est personnelle, trop peut-être pour votre lien élève-professeur, mais là dans la nuit, t’as l’impression que c’est pas grave, que c'est sans importance.

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Joseph Hora
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MessageSujet: Re: Etoiles ambrées (Josephir)   Etoiles ambrées (Josephir) EmptyMer 23 Juil - 14:54

CIEL MARINE ;

La nuit, si profonde. Tout aussi près du sol qu'il était, Joseph se sentait flotter, comme un corps qu'il aurait lui même quitté : sombre coquille. Ainsi, sa langueur s'était envolée, tout à fait, sans doute pour contaminer quelqu'un d'autre, de bien plus réceptif que lui. Il songea alors, qu'il serait davantage utile de prévenir les jeunes âmes des terribles détours de la vie, des maux qui vous accompagneront sans discussions, plutôt que des dangers qu'un verre de trop pouvait bien vous conférer. Certainement, s'il avait été tout à fait éveillé à cela... Une gorgée, brulante. Encore. Ou bien, était-ce sa cigarette qu'il portait aux lèvres qu'il se trimballait : même aboutissement, d'une certaine manière. Plus léger, infiniment débarrassé de bien des poids, le jeune professeur éprouva tout à fait la liberté qu'il s'était inventée : Joseph, drôle d'oiseau. Ne serait-ce pas parfait, d'être muni d'ailes et de bien des choses encore ? Merveille ! Tout à fait plaisant, que de s'élancer dans un vide, pour combler son propre intérieur. Ses paupières, un tantinet closes. On s'envole, et on s'écrase sur de trop hautes montagnes, à son esprit, en boucle . Hautes. Comme les piques qu'effectuent un cœur en chute libre, se prenant de maigres branches pour un envol plaintif, quelque fois. Un sourire, sur ses lèvres. « Non, et je le déplore. Au moins, si j'avais des écailles, jaunes de surcroît, mes élèves s'intéressaient à ce que je veux bien déblatérer. » Infiniment comique ! Il s'imaginait alors, siffloter des ingrédients, et sans doute, montrer ses crocs à n'importe quel fainéant. Oh ! Il aurait bien fallu qu'il adopte un de ces terribles bestiaux plutôt qu'une musaraigne arc-en-ciel à la moindre contrariété. Son étudiant boit, et lui, n'en éprouvait la moindre gêne. « Ouai, le lendemain, tu préférais mourir plutôt que de continuer à te trimballer ta propre carcasse. » Quel élève ! Oui, il était infiniment bon. Parfait Serdaigle, sans la moindre hésitation, quand bien même il n'avait pas cette glaciale figure que l'on attribuait à l'Aigle lambda : fier, délibérément fier. À la lueur d'une bouteille de délicieux poison, Joseph le trouva bien plus humble que l'orgueil maladif de ses anciens congénères. Une amertume à l'évocation d'un père. « Ton père, t'as pas l'air de le porter vraiment dans ton cœur. » Indécence ! Pourtant, qu'en avait-il à faire ? À ces confidences, son cœur se réchauffa, et il s'empressa aussitôt de lui faire part, de biens d'autres réflexions personnelles. « Tu sais, l'imbécile de couvre-chef qui nous repartissait, il a voulu me mettre à Poufsouffle. T'imagines bien comment ce fut un choc, pour moi. J'aurais presque préféré qu'il me dise que j'étais un parfait Serpentard qu'un drôle de blaireau. » Joseph poursuivit, sur le ton de la confidence : « Et pourtant, j'avais déjà un très mauvais avis sur ces Serpents. » Puis, une question personnelle. Lui-même s'enfile quelques gorgées, avant de tout à fait lui répondre. « Ouai, gamin. Je détesterai lui ressembler : il est devenu trop vieux pour se rendre compte qu'il n'est plus l'homme frais d'il y a vingt ans. Il veut s'amuser, manquer de sérieux. » Infiniment morose, son regard se perdit dans l'étendue sombre. « Alors, toi, tu fais quoi ici ? Le couvre-feu vient sans doute de se mettre en place, et à moins que ça te plaise de risquer ta peau pour une clope... » Lui-même, de nouveau indiscret. « Enfin, si jamais on se fait cramer, je dirais que c'est toi qui est venu me réveiller avec une bouteille, et qui m'a proposé d'aller comater contre un arbre. » Ajouta-t-il, taquin. « Ou bien, on prétexte réviser notre Astronomie en s'éveillant l'esprit. C'une bonne idée ça. » Il se fendait à demi la poire, tout seul. « Mais sinon, à part les Potions et ce cher Petit Prince, y a quoi qui te fait vibrer ? »

Hj, mon rp est nul, je m'excuse. **
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Zineb Crane (Rosir)
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MessageSujet: Re: Etoiles ambrées (Josephir)   Etoiles ambrées (Josephir) EmptyMer 23 Juil - 16:48

Tu ne sais pas pourquoi est-ce qu’il te dit ça. Tu les aimes bien ses cours. C’est intéressant et même si tu trouves digne d’intérêt tout ce qui a trait à l’Art qu’enseigne monsieur Hora, tu sais qu’il connait ce domaine, qu’il n’est pas une ménagère quelconque qui ne connait que les potions qu’elle utilise pour soigner les coupures de ses petits bambins ou qui se rappelle vaguement des potions spéciales qu’elle a vu en cours. Le felix-felicis. Le veritaserum. Et un tas d’autres qui te font frémir d’envie rien qu’en y pensant. Il est intéressant, captivant. Alors tu lui dis ce que tu penses, par pour le flatter, ni pour qu’il ait une meilleure idée de toi. Juste parce que c’est comme ça que tu vois ses cours. Vous n’avez pas besoin de ça pour intéresser les gens je pense. Sauf si vous voulez leur faire peur, peut-être. Il terroriserait les premiers années à coup sûr ou alors il serait apprêté pour aller danser la Samba au carnaval de Rio, ça pourrait être drôle à voir. Très sûrement même. Puis tu te souviens de ta première vraie cuite, de son lendemain également.
Gueule de bois que ça s’appelle, non ? Tu appellerais ça plutôt gueule de déterré vu le nombre de personnes que tu as vu fuir à ta vue, ou bien même gueule étonnée lorsque tu as compris que non, le truc chaud dans ton lit n’était pas Napel sous amplificatum mais bien un garçon. Au final, c’est un peu con cette expression ‘gueule de bois’ parce que quoi qu’il arrive, tu finis par ressembler à tout, sauf du bois… Du coup tu comates tout reste de ta journée dans ton lit en espérant que ça passe. Ouais c’est un peu ça. Ça pourrait te rappeler des souvenirs, mais c’est pas le cas parce que toi, tu n’as pas eu la chance de rester au lit, t’as juste dû courir vers le tien avec un mal de tête carabiné. Heureusement, tu avais quelques fioles de potion contre les maux de tête en réserve.
En pensant à ça, il faudrait peut-être créer une potion anti-gueule de bois. Ça serait bien pratique pour toi, plus que la potion contre la lycanthropie. Ouais.
Nan pas vraiment mais bon, je m’en voudrais de casser du sucre sur son dos en faisant ma langue de basilic alors qu’il reste votre collègue. Dis-tu en essayant de paraitre léger même si dès que la conversation dérive sur lui, tu te tends passablement. Foutus liens du sang. Les seuls que vous avez au final.
Tu l’écoutes silencieusement.T’aimes le blaireau, d’un côté il ressemble un peu à ton patronus parce que personne le respect et qu’il sait ce que les autres pensent de lui. Un animal banal mais une vie et une personnalité quand même. Puis tu penses à nouveau à Dox. Elle y aurait eu sa place, chez les jaunes et noirs si elle n’avait pas été cracmole. Elle aurait p’t-être même révolutionné la sculpture magique et les collectionneurs de cartes chocogrenouilles s’arracheraient sa carte. tu le sais, tu le sens. Moi j’aime bien les blaireaux, même si beaucoup pensent silencieusement que c’était une maison poubelle. La poubelle c’est les autres. Dis-tu plus vraiment sûr de toi. Cette expression marche avec poubelle ? Peut-être que ça a un sens alors tu dis trop rien pour rectifier le tire. Tu veux pas te taper la honte.  
Son père est l’inverse du tien, toutefois il n’a pas l’air mieux que lui. On choisit pas sa famille, pas vrai ? Tu as un sourire sardonique sur les lèvres. T’as jamais dit quelque chose de plus vrai, ou presque.
Puis il te demande ce que tu peux bien fiche ici. Ça semble tellement dérisoire maintenant.
Je suis pas là pour une clope. Enfin si quand même un peu. Je suis là pour me détendre, le rire des autres m’insupportait. Et vous ? Tu le regardes attentivement. Il n’y a plus qu’à espérer que personne ne vienne, quoique j’aurais bien besoin de cours supplémentaire en Astronomie donc ça peut passer… avec un sortilège de confusion bien sûr. Dis-tu le sourire en coin. Tu te mets à réfléchir, le goulot de la bouteille contre tes lèvres humides. Oh… la mer, j’aime bien la mer. Pis les fêtes foraines moldues aussi. Ça fait longtemps que je n’y suis pas allé. Ça me manque, je crois. Après rien que des choses banales. Même si tu aimes quelquefois l’inédit, les choses banales et quotidiennes te rassurent. C’est ce genre de pensés qui te font te demander si t’as bien fait de choisir les audacieux. Vous êtes déjà allé dans ces fêtes foraines ? T’es curieux de l’homme en face de toi. Il t’intrigue.

Si seulement je pouvais faire des rp's aussi nuls que le tiens brille Etoiles ambrées (Josephir) 3670133886
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Joseph Hora
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MessageSujet: Re: Etoiles ambrées (Josephir)   Etoiles ambrées (Josephir) EmptyMer 23 Juil - 21:01

CIEL MARINE ;

Lui-même, lui revint les effluves – tout à fait nébuleuses – de sa première expérience avec l'alcool, qui fut aussi une cuite tout à fait mémorable. Ce n'était guère les conditions d'une soirée joyeuse, amicale, qui l'avait poussé à des telles résolutions, mais bien une terrible nouvelle, abattant son monde de sang froid. Joseph avait quinze ans, tout au plus. La rousseur de ses cheveux, infiniment mal coiffés, lui donnait un air sot, ingrat. À cette époque, il n'était ni un modèle d'élégance, ni d'aisance en public – quand bien même, il ne le sera pas encore vraiment à ce jour, enfin, pour le dernier point à bon entendeur. Quelques heures plutôt, il s'était accaparé une bouteille, dont il n'avait la moindre idée du coût à vrai dire, appartenant à son père, homme qui désormais n'était à son cœur qu'une bien maigre personne. Le soir même, à la lumière d'un ciel si dégagé qu'aucune étoile ne saurait indéfiniment se cacher, il avait apprivoisé le goût amer, tantôt brulant tantôt grisant, d'un alcool trop fort. Il se sentit infiniment tournoyer sur lui-même, son corps s'élever alors qu'il demeurait prostré. Des larmes, parfois. La haine aussi. Il se répéta que trop de fois, sa rancune exacerbée, que son père n'avait la moindre empathie pour sa pauvre personne, à l'enlever ainsi de Poudlard. Sous quel prétexte ? La situation se gâtait évidement, mais il ne pouvait tout à fait supporter que ce dernier ait autant dénigré son professeur favori. Non ! Lui-même ne pouvait concevoir qu'il ait ainsi, son cher enseignant, tourné du côté... sombre, dira-t-on. Joseph, cette fois-ci, l'homme de trente-deux années, redescendit sur terre : voilà que son élève complimente sa pédagogie. Oh, faire peur ! Il riait doucement. C'était bien vrai qu'il n'y avait à craindre chez lui, que les pages qu'il vous donnait sur un sujet. Lorsque le jeune Travis constata un autre fait sur les cuites, d'autres souvenirs – toujours liés à cette fameuse nuit, revinrent à son esprit. En effet, il s'était réveillé tout à fait mal en point : gorge sèche, ou bien pâteuse, des yeux bien trop lourds pour être commodément portés, et une envie affreuse de se vider complètement. « Mais, t'inquiète, si demain t'as envie de mourir à moitié à cause de la gueule de bois, j'ai un remède pour ça. Par contre, tu auras la peau des mains un peu frippée – comme quand tu restes trop dans l'eau, mais je jure que tu te sens hyper normal après. Enfin, t'as aussi trop d'énergie, mais sinon, la potion faisait que tu dormais pendant des heures, donc bon... » Hum, son père, un de ses collègues ? Une bonne gorgée, interminable, pour l'aider à se remémorer tout à fait. Alors qu'il s'en allait lui demander davantage de détail sur ce prétendu père, Joseph eut une révélation : le prof d'Histoire ! « Oh... Ne t'inquiète pas, je ne suis pas très ami avec les autres profs. Enfin, y en a un, on était ami durant l'enfance, mais il a oublié, et je crois qu'il a plus envie de me cogner bien fort, donc bon... On est pas une famille très unie, nous les profs. » Puis, après un discours sur les décisions d'un stupide couvre-chef, son tout nouveau partenaire de bouteille émet des idées tout à fait intéressantes, qu'il considéra avec beaucoup d'« affection », s'il était possible de dire ainsi. Il eut soudainement envie d'ajouter Amen, mais il avait bien passé l'âge de se ridiculiser. On ne choisit pas sa famille. Ses mots heurtèrent tout à fait l'enseignant, et il se vit drôlement émotif. Une simple phrase pourtant. « T'as bien raison. C'est à la fois ignoble, de ne pas choisir, mais ça apprend des tas de trucs. Enfin, j'aurais cent fois choisir, faut bien avouer. » Le rire des autres. Évidement, les autres, les autres, avaient bien le don pour vous exaspérer, vous miner sans vraiment le vouloir. Ou parfois, c'était bien prémédité. Question retournée, oh. « Et bien, j'ai eu une journée excellente, mais catastrophique. » Une cigarette, à ses lèvres. « Je veux dire, j'avais la possibilité de la rendre superbe, mais j'ai un peu tout gâché. J'ai trop été confiant et j'ai blessé quelqu'un, dans son intérieur. Et puis, ça me torture de savoir comment je peux me faire pardonner auprès d'elle. » Tordant, cet élève ! Joseph passait un moment agréable, insoupçonné, mais curieusement sympathique. « Ma baguette me boude, donc vaudrait mieux que tu le lances, ce sortilège. » Tout cela à cause d'une confusion intérieure, elle n'était plus en mesure lui obéir véritablement. Ah ! Peste ! La mer. Les vagues, à ses oreilles. Il s'y berçait merveilleusement, puis, oh ! L'odeur de la Barbapapa. Comment ne pas aimer tout à fait les fêtes foraines ? « Ma mère m'y emmenait souvent. Elle, elle était très tournée vers les Moldus, même si elle était un peu sorcière. Elle adorait les belles couleurs, les rires d'enfants qu'on entendait au loin, alors qu'on s'y rendait en voiture. » Un vague sourire. « Elle m'offrait toujours des Barbapapa. Les bleues, bien évidement : elles étaient les plus belles. » La tête en arrière, suite à une faible douleur au crâne. « Mais c'pas ça qui me fait vibrer tu sais. Enfin, d'y penser, ça me rend mi-joyeux, mi carrément en l'air tu vois. » Il alluma son éphémère et tira allègrement dessus. « Ce que j'aime vraiment, ce qui me fait tout à fait vibrer, c'est le comportement humain. Jveux dire, l'observer et toutes ces choses:c 'est magique. C'est bien mieux que de pouvoir faire léviter un objet, car c'est toi qui comprend ces choses, tu te contentes pas d'exécuter un sortilège, mais bien plus encore. Tu analyses l'autre, et ça t'aide à vaincre ta peur de l'inconnu, tu vois, si tu sais comment les gens marchent. » Une pause, durant laquelle il expira de maigres volutes. « Et puis, quand les gens te rejettent, ça fait moins mal de savoir. » Un regard dans le vide. Non, c'était faux, enfin, pas tout le temps. La plupart du temps, ça marchait bien de se dire que cet imbécile ne vaut guère mieux que n'importe quel autre, mais lorsque c'est justement quelqu'un que vous savez différent, et recelant bien des merveilles, ça fout une tristesse insurmontable.
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Zineb Crane (Rosir)
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MessageSujet: Re: Etoiles ambrées (Josephir)   Etoiles ambrées (Josephir) EmptyMar 29 Juil - 16:32

Les lumières vacillantes t’hypnotisent. Peu à peu, tu sens le whisky-pur-feu agir sur toi, sur tes pensées. Ouais. T’as jamais vraiment tenu l’alcool. Est-ce à cause de ton âge ou de ta faible expérience ? Sûrement les deux. Sans savoir pourquoi, tu souris bêtement en voyant les brins d’herbe frétiller sous le vent. On dirait des poils verts. C’est amusant. Tu écoutes ton professeur avec une attention presque caricaturale, comme les psychommages.  
Sa voix, tu l’aimes bien. Elle est intéressante même lorsqu’il ne parle pas de l’art des potions. Je viendrai surement vous voir. T’façon même si j’avais la recette de cette potion, je ne pourrais pas la refaire après une cuite. Je n’aurais même pas la force de me trainer jusqu’aux toilettes pour installer le matériel. Abandonnés les toilettes hein ! Je fais pas ça devant tout le monde… Tu hausses les épaules sans vraiment savoir pourquoi. T’aimes bien aller dans les toilettes abandonnés, y’a pas beaucoup de monde et même si le fantôme est assez spécial, tu fais avec parce que mine de rien, y’a pas beaucoup d’endroits désaffectés à Lungard. C’est dommage d’ailleurs. Il te parle ensuite des liens entre les professeurs, enfin plutôt l’absence de liens. Ca te rassure un peu parce que ça l’aura foutu mal qu’il soit pote avec ton père. Après tout même s’il ne te parle pas, tu ne sais pas ce qu’il dit à ses amis. Est-ce qu’ils connaissent l’existence de ta mère ? Les circonstances de sa mort ? Peuvent-ils être au courant de l’abandon de ton père ? Tu espères que non, ta vie t’appartient. Tu ne veux pas que l’un de tes enseignants en connaisse les détails à ton insu, ça serait quasi flippant. Dérangeant aussi.
Tu regardes tes doigts légèrement tachetés par la pratique des potions. Ils sont longs, surement trop, tu ne sais pas vraiment. Tu mordilles ta lèvre inférieure, elle a le goût de l’alcool, le goût de l’interdit. Ouais mais si on pouvait choisir, certaines personnes seraient seules. C’est triste d’être seul toute sa vie. Le nombre de personnes qui sont devenues aigris à cause de ça le prouve assez bien. Dès fois, la solitude est si présente qu’elle devient ta propre famille. Une personne à part entière. C’est ça le plus triste dans l’histoire.
Gâcher sa journée sans le vouloir ? Oui, y’a des jours comme ça où il vaudrait mieux rester couché, ne parler à personne. Tu regardes Hora parce que t’es un peu peiné pour lui. Quelquefois vaut mieux rien faire qu’empirer les choses. C’est pas un bon conseille, ni même une bonne solution, je le sais bien. Dis-tu en souriant durement. Mais bon, y’a des fois où la blessure est trop grande, trop profonde pour la guérir. Alors il faut attendre, ainsi peut-être il y aura un truc d’améliorer. N’est-ce pas justement ce que tu reproches à ton père ? Qu’il ait trop attendu ? Et toi tout ce que tu trouves à faire c’est de lui donner ce mauvais conseille. Nase. Tu avales difficilement. Tout aurait été plus simple si ta mère n’avait pas pris ce sortilège de la mort, parce qu’elle n’était pas le Survivant. Parce qu’elle n’y avait pas survécu.
Sa mère ressemble un peu à Dox, même si elle se fichait pas mal du sourire et des rires des autres enfants. Seul les tiens importaient vraiment à ses yeux. Moi je prenais toujours une barbapapa rose, les originales. Ou les violettes, celles qui avaient le goût de mûres. Ce genre de souvenirs me rend mélancolique. Tu renifles vivement en allumant une seconde clope. Être mélancolique en ayant bu, c’est pas mal démoralisant. Tu l’écoutes discourir à nouveau. Si les cours de métamorphe étaient aussi intéressants, tu serais peut-être meilleur en théorie. Pour la pratique tu te fais pas d’illusions. T’es une bille, c’est tout.
Et vous êtes fort pour analyser les gens ? Moi j’me trompe quelquefois, trop à mon goût. Je place mes espoirs en quelqu’un et bam, ça me retombe dessus, comme un boomerang. J’me reprends tout en pleine face, comme ça. Tu fais des gestes maladroits avec tes mains pour illustrer. J’aime pas les boomanrang, ça revient en traitre. On sait ce que c’est, mais on peut pas s’empêcher de les lancer quand même. J’aimerais un jour apprendre à ne placer mes espoirs qu’en moi-même pour ne plus être déçu, ou au moins n’avoir que moi à blâmer. C’est là que tu n’aimes pas trop l’alcool. Il délie ta langue mieux que n’importe quel breuvage. T’en as pas trop l’habitude. Je… J’pense que quoique qu’on puisse faire, être rejeté ou abandonné fait toujours mal. Qu’on le sache en avance ou non. C’est comme quand on sait qu’un de nos proches va mourir. Même si on est préparé, ça fait mal quand même. C’est surement notre côté humain qui fait ça. Ou alors notre côté masochiste. Tu sais plus trop non plus, alors tu continues à regarder la fumée âcre se disperser dans les airs, le visage absent.
C’est une bonne nuit pour boire.
Vous savez ce qui fout le plus les boules ? C’est que malgré la douleur, on est prêt à pardonner pour que la personne revienne. Alors on attend qu’elle en prenne conscience jusqu’au jour où finalement, il est trop tard car il est trop difficile de pardonner. Ta gorge se noue et tu essayes de te persuader que c’est la fumée qui te brûle les yeux. T’essayes ouais.
 
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