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 (jokyria) + i feel it in the air.

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Walkyria Dragomir
Walkyria Dragomir
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MessageSujet: (jokyria) + i feel it in the air.   (jokyria) + i feel it in the air. EmptyDim 20 Juil - 18:13

Tu passes une main dans tes cheveux, puis serres fort. Comme si tu allais te les arracher. Non, tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas comment tu peux rédiger trois pages sur un philtre d'amour. Tu n'auras jamais besoin de philtre d'amour dans ta vie, tu n'auras jamais besoin de toutes ces potions. Sûrement parce que la potion de beauté de Malodora, ton ancêtre, coule encore dans tes veines. Tu es fascinante et crainte à la fois. Et ces deux sentiments te conviennent parfaitement. Tu ne veux en aucun cas, avoir recours à une potion de ce genre. Tu jettes ta plume, d'un coup sec sur la table. Faisant voleter quelques gouttes d'encres. « tu m'as tâché. » Tu lèves les yeux vers la personne qui vient de t'adresser la parole. Une petite fille prétentieuse, à la chevelure blonde comme les blés. Des bruits courent comme quoi elle descend d'une famille d'anciens mangemorts. Ça ne te fait ni chaud ni froid. Tu n'as jamais été le genre de personne à juger les gens sur la réputation qu'ils avaient ou sur le sang qu'ils avaient. Tu jugeais plutôt les gens par la manière dont ils agissaient et par ce qu'ils dégageaient. Malheureusement pour elle, elle n'était en rien ce que tu appréciais chez les gens. Peut-être trop pimpante, trop joviale et peut-être aussi trop niaise et prétentieuse à la fois. « et tu ne connais aucun sortilège pour te débarrasser de ces tâches? » En gros, t'es en train de lui dire d'aller se faire voir parce que tu as mieux à faire que de parler de tâches. Tu reprends ton parchemin, et soupires. La fille reste là, devant toi. Attendant quelque chose. « ok.. je te retire ces tâches, et tu m'aides à trouver la solution pour mon parchemin? » Concessions. Tu n'aimais vraiment pas en faire. Bizarrement, tu te sentais salie. Comme si cette générosité dont tu allais faire preuve, était un acte inconcevable. Un blasphème. Tu sors ta baguette et lui efface ses tâches. « tu peux aller voir le professeur hora maintenant, lui saura t'aider. » Imbécile. Bien sûr qu'il allait pouvoir t'aider, c'était lui qui t'avait donné ce devoir. Tu soupires, la regarde partir l'air triomphant. Bitch please. Tu lui ferais mordre la poussière un autre jour, pas maintenant. Maintenant, le professeur Hora occupait tes pensées. Un sourire séducteur se dessine sur ton visage, et tu mordilles ta lèvre inférieure. Tu attrapes tes parchemins, ta plume, et les enserres contre ta poitrine. Tu passes une main dans tes cheveux, puis te diriges de ta démarche à la fois féline et déterminée, vers les cachots. Tu sais qu'il se trouve encore dans sa salle. Tu sors ton  miroir de poche, et remaquilles tes lèvres de ton rouge à lèvres carmin fétiche. Tu te regardes brièvement. Tu es magnifique. Tu sais que si tu avais ton sosie parfait en face de toi, tu lui sauterais sûrement dessus. Tes talons claquent sur le sol. Tu t'apprêtes à ouvrir la porte de la salle des potions, mais tu te recules. Des élèves en sortent. Le dernier cours de la journée. Tu attends que le dernier élève soit sorti puis inspires profondément. Tu mordilles ta lèvre inférieure. Tu n'es pas certaine de vouloir entrer, pas pour quelque chose d'aussi futile. Et puis merde, tu pestes contre toi-même et entres, toquant au passage. « bonsoir professeur. » Ta voix se veut douce, mais tu peux sentir la pointe de séduction, terminer le dernier mot. Tu refermes la porte derrière toi, et t'approches de son bureau d'une manière assurée. « je suis vraiment désolée si je vous dérange. » Tu ne le déranges pas. Tu le sais très bien. Tu mordilles ta lèvre inférieure une nouvelle fois, et penches légèrement ta tête. Tu déposes tes parchemins et tes plumes sur son bureau, presque comme s'il était tient. « j'ai besoin de revoir quelques points, par rapport au philtre d'amour sur lequel nous travaillons et j'espérais, que vous auriez un peu de temps à m'accorder. » Avoir l'air intéressé. C'était ce qu'il fallait. Peut-être qu'il finirait par faire ton devoir à ta place, sans qu'il ne s'en rende compte lui-même. Tu te rapproches de lui, furtivement, et rapproches le parchemin de vous. « ce point là, par exemple, pourquoi utiliser de la racine de verveine, alors qu'elle a un effet à la fois répulsif et attirant comme.. » Tu t'arrêtes. Tu allais dire, « comme moi ». Mais tu préfères ne pas en dire plus, avant d'être attirée par autre chose. « j'aime beaucoup votre parfum. » Ton regard est vrillé sur lui. Tu le détailles un peu plus, de la teinte de ses cheveux qui étrangement te fascine, de ses tâches de rousseur. De sa peau, si blanche, comme celle d'un clair de lune. De la commissure de ses lèvres. Tu détailles toutes ces choses, avec un sentiment étrange et grisant. Tu mordilles légèrement ta lèvre inférieure, encore une fois.
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Joseph Hora
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MessageSujet: Re: (jokyria) + i feel it in the air.   (jokyria) + i feel it in the air. EmptyDim 20 Juil - 20:10

SUPERBE GÊNE ;
Lui-même, comptait les heures avant sa liberté anticipée, s'évertuait à tuer le temps, à le rendre plus agréable en compagnie de tels sots. Leur niveau était-il seulement qualifiable, toutefois sans se risquer à la grossièreté ? Malgré cela, il demeurait tout aussi pédagogue qu'il pouvait le concevoir, quitte à quérir la moindre once de brillance chez chacun. Quelle idée de mettre un chaudron entre de telles mains ! Ils semblaient n'avoir – Ô grand jamais – tenté leurs personnes du côté de l'Art des Potions. Même, il ne sut s'il était possible que le manuel ait été une moindre fois ouvert. Dépoussiéré, du moins ? Ah ! Folles pensées, la Jeunesse s'adonnait à des choses qu'ils jugeaient d'une importance toute autre : pourtant, n'était-il pas en mesure de tout à fait les comprendre ? Lui, d'ordinaire si compréhensif face à la nature humaine ! N'était-ce pas cette vile fatigue, le poussant dans de tels retranchements ? Sans doute, ira-t-il mieux demain. « Nous allons reprendre tout depuis le début, et vous allez devoir bien m'écouter. » Joseph, drôlement coquets ces temps derniers – s'il était envisageable de l'être davantage qu'à l'accoutumée, passa une main dans sa flamboyance. « Car, pour tous vous avouer, si vous ne faites pas ce que je vous dis, je double vos pages à faire pour demain. » Il y avait-il plus redoutable sentence ? En quelques jours, à peine !, ce cher professeur avait acquis la réputation d'une véritable bête de somme, à propos du travail : pages à foison ! Tout aussi exigeant correcteur, il relevait du miracle d'obtenir une note frisant les hauts rangs. À peine, eut-il le temps de poursuivre, que la cloche salvatrice, fidèle amie, délivra aussi bien enseignant que disciples. Oh ! Il rajusta alors ce costume, étriqué, d'un adorable Bleu Marine, et s'apprêta à se saisir de son trench Burberry – Qui a dit que les moldus ne savait rien en prêt-à-porter, ? avant d'être que trop vite coupé par ses obligations professorales : une élève en détresse. Évidement, il serait mentir si cette visite le gênait d'une quelconque manière : elle n'était nullement qu'une simple étudiante. Douceur évanescente, dans sa voix. Il crut ne jamais pouvoir se résoudre à répondre, alors qu'elle renforçait leur intimité – et tout en condamnant sa moindre chance de sortie. Quoique, il demeurait toujours les fenêtres ? Madame sans-gêne, devait-elle être. Tant elle se mordillait la lèvre, tant il faisait abstraction du plus infime bruit. « Mademoiselle... Euh... Bien évidement, vous ne me dérangez pas. » Joseph rougissait-il ? Oh, voilà le Joli-Cœur proie à l'émoi ! Il fit cesser cette moquerie intérieure. Le filtre d'amour ? Cette proximité ? Décidément, tout se prêtait à retarder sa tant attendue cigarette ! « Ma chère, sur ce point, ce sont mes observations personnelles qui vont vous éclairer. Car, à vrai dire, tout le monde n'est pas d'accord avec ce que je vais vous avancer. » Un clin d'œil adressé. Ne déchanta-t-il pas merveilleusement lorsqu'elle complimenta son parfum ? « Oh... » Troublé, des regards qu'il lui adressaient, depuis bien des cours, de cette proximité soudaine : n'était-il pas même furieux ? Ah, la bassesse dont il faisait preuve le torturait tout à fait. Tout cela, était bien contraire aux valeurs qu'il aurait aimé respectés. « Merci, c'est un Hermès. » Quand bien même, il s'avoua plus dégourdi, et outrepassa quelque peu ses propres barrières. Il lui saisit le bras, la guidant alors jusqu'à son propre chaudron. « Voyez, voilà notre Armotentia. Et elle comporte un défaut, ma chère... » Nullement insensible à la beauté d'une telle créature, il ne put tout à fait se contraindre à ne pas la flatter : « Au grand contraire de votre visage, qui visiblement, n'en a le moindre. » Aussitôt il se ressaisit. « Pardon, c'était surement déplacé. Hum ? Oui, les verveines. Déjà qu'en infusion, c'est carrément dégueulasse... Ce sont elles qui font tout le défaut, ou point faible peu importe, de ce filtre d'amour. Comme vous le dites, elles repoussent. Atténuant donc tout à fait l'impact de ce filtre : je suis presque certain que si nous supprimions cet élément, et le remplacions par quelque chose possédant que de bons effets, l'Amour serait parfaitement recréé. » Peu à peu, il plongeait son regard dans celui de son étudiante, s'y perdant tout à fait. Proscrit ? Il trouva soudainement si sot, de bannir la délectation des yeux. Il approcha sa main de la sienne, tout en se rapprochant légèrement. Sans doute une bonne – ce point étant discutable – fée venait de le pincer, causant un cuisant retour à la réalité. Aussitôt, il se détacha tout à fait d'elle, et en vint à lui tourner le dos. « Hum... Je suppose que si vous discutez sur l'utilité des racines de verveine dans votre devoir, et que vous émettez des hypothèses sur la manière dont on pourrait la rendre bien plus efficace, vous aurez une très bonne note, en vous en faite pas. » Frénétiquement, il fouilla dans sa poche de trench, et porta aussitôt une cigarette à ses lèvres, et il ne manqua pas de tendre le paquet à Mademoiselle Dragomir, quand bien même il regretta bien vite son geste : ça non plus, ça ne se fait pas tout à fait. « Je dois être vraiment fatigué : j'ai l'impression d'enchainer les gaffes. » Joseph allume son éphémère, et tira allègrement dessus. « J'espère que vous m'en excuserez. »
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Walkyria Dragomir
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MessageSujet: Re: (jokyria) + i feel it in the air.   (jokyria) + i feel it in the air. EmptyDim 20 Juil - 22:29

Aussi loin que tes souvenirs remontaient, tu avais toujours été cette jeune fille sans-gênes. Sûrement parce que tu avais du apprendre à faire les choses par toi-même et n'attendre rien de personne. Sûrement aussi, parce que les gens t'avaient fait devenir ainsi. Tu n'avais pas eu d'autres choix que de t'imposer, par d'autres choix que de te débarrasser de toute bienséance. Et dieu savait que tu étais destinée à en avoir. Tu étais la digne héritière d'une famille royale. Comme ton frère et ta sœur. D'ailleurs, en pensant à cette dernière, tu te rends compte que tu lui ressembles plus que tu ne veux l'avouer. Elle aussi aime séduire, elle aussi aime provoquer. Preuve à l'appui, elle t'a piquer ton mec. Mec qui t'avait malheureusement mise en cloque. Tu l'aurais gardé cet enfant, si tu n'avais pas vu ce qui s'était produit entre eux deux. Heureusement que tu les avais pris sur le fait. Tu en voulais à ta sœur, énormément. Mais une part de toi voulait lui pardonner. Elle n'arrivait cependant pas à balancer la haine et la rancœur que tu éprouvais pour cette harpie de bas-étages. Pas encore. Cela ne te dérangeait pas pour le moment. Il t'annonce finalement la marque de son parfum. Tu souris. Tu te souviens de ton père, entrant au château familial de Bulgarie, pour annoncer que les moldus avaient fabriqués un parfum semblable à l'un des votre. Et qu'ils avaient eu la bonne idée de le nommer Hermès, en l'honneur de ce dieu grec, messager. Il t'attrape alors par le bras pour te diriger vers son chaudron. Tu baisses les yeux sur sa main, divinement masculine, accrochée à ton poignet. Tu souris, faiblement. Son contact est à la fois apaisant, et torride. Comme si ton corps criait de fantasmes, qu'il en voulait plus, et qu'il en avait assez par la même occasion. Paradoxe. Il commence à te parler du défaut de sa potion puis place un compliment envers ta personne. Il s'excuse, et tu murmures un simple «ce n'est pas grave» inaudible. Il continue sur sa lancée, déblaterrant sur la potion. Bizarrement, en venant ici, tu n'avais aucun intérêt pour celle-ci. Mais la manière dont le professeur en parlait, t'y donnait de l'intérêt. Ou peut-être était-ce parce que tu éprouvais seulement de l'intérêt pour lui. Tu fronces les sourcils, lorsqu'il fini par dire que en remplaçant la verveine, vous pourriez créer l'amour parfait. Tu lui souris. « peut-être une hormone sexuelle? » Tu ouvres légèrement la bouche, puis la refermes. Tu plonges ton regard dans le sien, et regardes sa main se rapprochée de la tienne. Tu as du mal à le considérer comme ton professeur. Parce qu'il n'a que huit ans de plus que toi. Il pourrait être ton grand frère, ou même ton petit ami. Tu réalises alors ce que tu viens de dire. « je suis désolée, c'était déplacé. » Beaucoup plus que toute cette tension sexuelle qui tournoyait autour de vous. Parce que tu avais mis des mots dessus, parce que tu avais osée parler de ce qui se tramait. Il change de sujet, retournant au pourquoi tu étais censée être initialement venue. Il se met dos à toi, et tu croises les bras sur ta poitrine. Tu n'es pas gênée, non. Tu es plutôt frustrée. Il se retourne vers toi, et semble vouloir t'offrir une cigarette. Tu souris, de manière provocante. « pas du tout. » Vous suivez simplement ce que votre corps vous dicte. Tu lui souris, puis te retourne vers ton parchemin. Tu commences à le reprendre, à le ranger dans ton sac. Tu replaces ton débardeur, correctement, laissant entrapercevoir la délicatesse de ta poitrine. « je crois avoir oublié les miennes dans mon dortoir, ça vous dérangerait de me laisser votre fin? » Tu t'approches un peu plus de lui, ton corps a quelques centimètres seulement du sien. Tu lui souris, attendant. Tu peux recevoir la fumée de sa cigarette sur ta peau, et sentir l'odeur enivrante de son parfum. Tu sais que si tu te rapproches un peu plus encore, tu pourras entendre les battements de son cœur. Trépignants d'impatience, sûrement. « ça me permettra peut-être, de vous pardonner. » Tu termines ta phrase sur une pointe provocante, frôlant délicatement ses doigts des tiens.

hj; c'est pas fameux, désolée. (jokyria) + i feel it in the air. 3670133886
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Joseph Hora
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MessageSujet: Re: (jokyria) + i feel it in the air.   (jokyria) + i feel it in the air. EmptyDim 20 Juil - 23:44

SUPERBE GÊNE ;
Cette danse des corps, se cherchant ainsi dans trop de brouillard – comme une drôle de mascarade, n'était-ce pas profane ? N'y avait-il pas tant de mal à ainsi se laisser tenter ? Il ne saurait ni vraiment y résister, fallait-il y avouer, ni y répondre tout à fait. N'était-ce pas une infinie preuve de santé, que de se laisser aller à ses Passions Intérieures ? D'y trouver un exutoire ? Joseph s'avouait confiné dans un nuage de perplexité, où il s'y noyait inévitablement. S'il cédait, même juste un tantinet, ne serait-il pas tout à fait guéri, débarrassé, de cette véritable torture ? Ou bien, serait-ce la meilleure manière d'y être effroyablement coutumier ? Un drôle de désespoir s'empara de lui ; lui remémorant alors, tout à fait, quelques lignes de sa vie. Avait-il dix-neuf, ou bien vingt ans ? Avait-il seulement son importance ? Cependant, voilà une chose sur laquelle son esprit ne se risquait guère : l'alcool avait coulé, tout autant que les paroles grivoises, et en abondante quantité. Que fêtait-il ? Un événement de moindre envergure, comme il était d'ordre dans l'irréprochable manoir des Hora, où le faste fantasque était de rigueur, presque chaque samedi soir. Oh ! À en faire pâlir Jay, Jay Gatsby, certainement ! Les femmes se paraient de merveilles qu'elles enlevaient pour un baiser volé, et les hommes, n'étaient que trop souvent cruellement dénudés. Si peu de mœurs, avaient pourtant donné quelques Serdaigle – et bien des Érudits à venir. Étonnant, n'était-ce pas ? Il était vrai que notre Cher Joseph ne participait à ces légendaires décadences que pour l'alcool qu'il pouvait descendre, et non pour le plaisir de danser, ou bien, de rencontrer du monde. Souvent, il puisait toute sa délectation en détaillant les convive, collant de justes étiquettes et devinant leurs malheurs les plus sombres. Et si, une seule fois il s'est tenté à se jeter au milieu de la foule ? Faire partie d'eux, au lieu de n'être qu'un bien morose philosophe ? Si seulement il s'était résolu à céder, il ne serait certainement pas tout aussi concerné, encore aujourd'hui.Une hormone sexuelle ? Il ne put s'empêcher de sourire tout à fait, saluant l'idée bien trempée. « C'est une bonne idée, je le reconnais. » Déplacées, ses paroles ? Aucun doute là dessus, quand bien même, ses pensées l'auraient bien plus offusquées. « Je... Ça n'a pas la moindre importance, c'était une bonne idée. » Alors qu'il se paraît de toute sa timidité, elle s'en va, ranger son devoir. Peu après, il remarqua cette poitrine, adorable. Et, ses pensées divaguèrent encore : l'homme était la bien plus faible des créatures, face à une Désirable. La fumée, distraite, en de belles volutes, le rassuraient, comme une promesse de contrôle qu'il n'aura jamais. Sa faim ? Oh, fin ! Lui, il était bien dévoré par un faim, obsessionnelle et malsaine. Fauve réel, elle réduisait les centimètres les séparant. Son cœur s'accélère, et l'Erudit est tout à fait en mesure de se délecter d'un tel visage. Instinct primaire ? Il s'avança lui aussi, se retenant presque de la coincer contre le mur, ou bien, contre le bureau. Pour se faire pardonner, il ferait bien des choses ! Ah, il se détestait de penser ainsi, et pourtant, il oublia bien vite à ce chaste contact. « Ce n'est pas une fin, c'est une moitié, mais ça va quand même ? » Sa main vint épouser la forme de son menton, dont le pouce caressa – d'un geste si discret !- la lèvre inférieure de son étudiante, avant d'y glisser sa propre cigarette. « Pardonné ? » Il aurait bien profané sa bouche davantage encore, mais une retenue de gentleman lui interdisait formellement. « Tu sais... Vous savez que... » Bafouillant, Joseph détourna le regard, un drôle de sourire peint sur sa gueule. « Oh, je suppose qu'en vu du nombre de centimètre nous séparant, nous pouvons bien nous tutoyer : enfin, si tu veux, moi c'est Joseph. » Alors qu'il allait se laisser corrompre tout à fait – ses lèvres se penchant dangereusement jusqu'à celles de Mademoiselle Dragomir, jusqu'à les effleurer – il se redressa soudainement et prit drôlement la fuite, et s'assit sur son bureau, visiblement gêné. « Vous... Oh... Tu es... Enfin, nous sommes professeurs, et élèves. Ce n'est pas ce qu'il faut faire. » Un soupire, il se haïssait presque d'être un tel dégonflé. « Même si, je ne saurais très longtemps résister à de tels charmes. »
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Walkyria Dragomir
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MessageSujet: Re: (jokyria) + i feel it in the air.   (jokyria) + i feel it in the air. EmptyLun 21 Juil - 13:51

Son attitude est à la fois distante, et enjôleuse. Comme s'il était partagé entre deux personnalités, deux entités définies qui se combattaient en son fort intérieur. Comme toi, dans certains instants. Quand tu ne savais plus qui tu étais, l'humaine, ou l'harpie. La provocatrice, ou la divine candide. Au final, tu t'étais rendu compte que dans cette situation, tu t'étais plutôt placée comme l'incertaine, ou l'indécise. Tu lui demandes donc sa fin, mais il t'offre sa moitié. Etait-il de ces personnes, à qui l'on demandait la main, mais auxquels on prenait le bras ? Il ne te laisse pas le temps de lui répondre, que sa main s'approche déjà de ton visage, à la douceur éternelle. Il te met la cigarette dans la bouche, et caresse lentement, et de manière voluptueuse ta lèvre inférieure. Tu ne bouges pas, et tes yeux sont plongés dans les siens. Ils se teintent d'une couleur mordorée, brillant dans l'obscurité naissante de la salle. On dit que les yeux, sont le reflet de l'âme. Les moldus ne savent pas à quel point ils ont raison. Tes yeux, comme ceux de toutes harpies et demi-harpies, se teintaient de couleurs mordorées, lors de fortes émotions. Et là, l'émotion grisante qui venait de naître au fin fond de ton être, était plutôt liée à la luxure. Il te demande s'il est pardonné. Tu tires sur la cigarette, aspirant de la fumée, avant de la recracher, en formes voluptueuses. « on peut dire ça comme ça. » Ton regard est toujours plongé dans le sien, toujours mordoré. Tes lèvres se définissent ensuite, d'un sourire enjôleur. Il se met alors à bafouiller, et tu souris une nouvelle fois. Mais d'un sourire un peu plus sincère, et amusé. Surtout amusé. Tu faisais toujours cet effet là aux gens. Peu importe qu'ils soient réellement timides, ou simplement craintifs par rapport à ta nature. Tu continues de fumer, arrivant déjà à la fin, de la cigarette. Il te propose de le tutoyer et s'avance même à te dire son prénom. Comme si tu ne le connaissais ps, comme si tu n'avais pas idée de qui il était. « et moi c'est walkyria, mais tu dois déjà le savoir. » Étrangement, tu n'as pas besoin de bafouiller. Et tu n'hésites pas alors que tu emploies le tu pour la première fois avec lui. Tu termines la cigarette qui disparaît alors, en fumée. Tu aimais la magie de ces petites choses. Ses lèvres s'approchent alors des tiennes, et les effleurent. Cet instant semble durer de nombreuses minutes, alors qu'il ne doit durer que trois secondes et quelques. Il se redresse et fuit. Tu te mordilles la lèvre inférieure puis croises les bras sur ta poitrine. Tu te mets à soupirer, aussi. Il te parle alors de l'éthique, du fait que c'est un prof, et que tu es une élève. « ce n'est pas comme si tu pouvais être mon père. » Tu trouvais sa timidité écossaise agaçante. Et frustrante aussi. Tu t'approches de lui et plisses légèrement les lèvres. Il te dit ensuite, qu'il n'est pas certain de pouvoir résister plus longtemps à tes charmes. Tu souris, et passes une main dans tes cheveux. Tu restes debout mais t'approches un peu plus de lui, plaçant tes mains autour de lui. Comme une barrière. Tu plonges ton regard dans le sien. Tes yeux toujours aussi mordorés. Comme parcourus de flammes, de tentation et de passion. « le meilleur moyen de résister à la tentation, est d'y céder. » En d'autres termes, tu en avais envie, et si il ne cédait pas à tes besoins très rapidement, tu risquais de lui retourner toute sa salle. Même s'il cédait à vos pulsions d'ailleurs. Tu approches ton visage du sien, et places ta tête près de son cou, humant son parfum. Oui, c'était bien la copie du parfum de ton père, datant de 1998. Tu places tes lèvres près de son oreille. «tu sais que si tu veux te faire pardonner, il va falloir faire un petit mieux que ça. » Ironique, quand on savait qu'il devait se faire pardonner de son comportement déplacé envers toi. Ironique, quand tu avais envie de ses pulsions depuis déjà de nombreuses minutes. Ironique, quand on savait qu'en fait, tu avais cette envie sourde d'être punie de nombreuses façons. Tu t'approches de ses lèvres, et les effleures des tiennes, avant de doucement mordiller sa lèvre inférieure. Tu t'arrêtes, plonges ton regard dans le sien, et souris. Tu laisses tes mains, doucement, se rapprocher des siennes. « donc? » Ta voix est à la fois provocatrice et douce.
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Joseph Hora
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MessageSujet: Re: (jokyria) + i feel it in the air.   (jokyria) + i feel it in the air. EmptyLun 21 Juil - 15:43

SUPERBE GÊNE ;
Mordoré. Un regard d'une telle ampleur, si changeant valait bien tout son intérêt : drôlement merveilleux. Il aurait bien pu s'y plonger tout à fait, s'en délecter bien des heures durant, pour ne jamais les comprendre vraiment : en quel honneur, pouvaient-ils se métamorphoser ? Hormones exacerbées, sentiments à trop haute pression ? Ce serait évidement que trop probable, quand bien même il aurait préféré ne pas avoir été mené à une telle réflexion. Oh ! Son geste allait être d'une telle envergure. Sans doute, ce manque d'innocence allait être le signal de départ de bien des complications. Ce serait bien là, tout à fait effroyable. Et si tout cela, même les prémices, venaient à ainsi être découvert, serait-ce pris à la légère ? Il en doutait fortement; un tel événement demeurerait même, bien des temps encore, tout aussi important et discuté qu'une élection honnête. Son prénom, qu'elle dévoila lui fit une infinie sensation, d'un drôle de malaise : Non, tout cela courrait à leur perte. Tout de même, affreusement tenté, il ne put faire autrement que faire preuve d'une présence un brin, agréable. « C'est joli. Je suppose que c'est Russe, non ? » Quelques professeurs avaient laissé entendre ses origines, au détour d'une pseudo discussion de vagues résultats. Effleurer ses lèvres, cruel geste auquel il souhaiterait ne plus jamais s'y risquer. Désormais, assis sur son bureau, il s'élança dans un maigre discours sur ce qu'il était bon, respectable de faire. Y croyait-il un seul mot ? Phrase, détour?Oh ! Il craignait déblatérer des convictions qui n'étaient plus les siennes. Son père ? Non, mais son grand frère certainement. N'avaient-ils pas un peu moins de dix années d'écart ? Certes, ce n'était en aucun cas colossal, mais ce n'était pas d'un respectable flagrant. Toujours un redoutable fauve, cette étudiante. Ses mains de part et d'autre de lui, lui interdisant toute fuite. N'était-elle pas Vélane, pour ainsi le tourmenter ? Joseph crut défaillir. Voilà qu'elle lui débitait une phrase digne de Dorian Gray, sur un ton qui se voulait salvateur à ses propres pulsions. « Oh, v... tu sais, j'ai assez lu d'Oscar Wilde, et des tergiversions des philosophes sur la Passion, et y céder, pour savoir que la plupart conseillent fortement d'y succomber. » Ce ton professoral, dès qu'il énonçait autre chose d'un commun navrant. Son visage, près de son cou. Oh ! Divin, exquis, cette proximité. Il aurait bien souhaité la voir continuer, quelques minutes encore. Ses mains se posèrent, dans une moindre retenue, sur les hanches de Walkyria, son élève. Il ne prêtait plus trop attention à ses paroles, se contentant d'un maigre contact physique, presque guérisseur. Depuis combien d'années, n'avait-il pas souffert de chaleur humaine ? Depuis son départ ? Aussi longtemps que cela, c'était évident. Ses lèvres, effleurant les siennes, qu'elle mordilla. Des saveurs, dans son bas ventre, s'éveillaient. « Oh, ce serait me tromper moi-même que de ne pas céder. » Doucement, il l'attira vers lui, dans une infinie délectation. « Même s'il ne faut pas perdre à l'esprit que je risque mon poste, et toi, sans doute ta réputation ou n'importe quoi, à être dans une telle situation. » Comme des paroles en l'air, sa bouche navigua jusqu'au cou, doux, irrésistible de la Demie-Harpie. Transit, ou désireux, peu importe, il le couvrit de baisers fiévreux, tout en la serrant bien plus encore contre lui. Qu'il aimait cette étreinte ! D'ailleurs, son corps, tout entier y répondait, souhaitait affreusement bien plus de proximité encore. Homme faible, sans aucun doute. « Et toi, ton parfum, ta peau, sont délicieux. »
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