NOM : McFusty. Susurré au creux de la nuit, ce nom a longtemps hanté les histoires d'horreurs les plus sanguinaires. Il faut dire qu'entre la branche des éleveurs de dragons depuis la nuit des temps et la nouvelle branche devenue d'imminents chasseurs de créatures maléfiques, les ragots n'ont que faire. PRÉNOM(S) : Olivia Moïra. Deux prénoms qu'elle doit à ses arrières-grands-mères afin de leur rendre hommage comme le veut la tradition. Néanmoins, seul Olivia est utilisé couramment. AGE : Olivia va bientôt souffler ses vingt-deux bougies. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : écrire ici. STATUT CIVIL : Question fatale que de nombreux curieux posent encore et encore. Sachez pour votre curiosité insasiable qu'Olivia est une célibataire compliquée et difficile qui voue déjà un amour pour ses flèches et ses proches (même si ce n'est pas perceptible à l’œil nu) ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. A ta tête, je ne saurais dire si tu es déçu ou enthousiasmé... GROUPE : Les Audacieux STATUT DU SANG : Sang mêlé. Les McFusty font plus attention à la valeur de l'identité et de la nationalité plutôt qu'à celle du sang. ANNÉE / MÉTIER : Sixième année en vue de devenir une future chasseuse accomplie : destin familial. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE:  Suit une formation de chasseur depuis ses seize ans. Or, être loin du cercle familial ne l'empêche pas de continuer à s’entraîner furtivement et clandestinement. ANIMAL DE COMPAGNIE : Aucun. Ses amis d'enfance lui suffisent. Surtout les guerres entre le chien Kieran et le chat Erin. BAGUETTE : écrire ici. PATRONUS : Oubliez les images féminines du joli papillon ou de la magnifique libellule. Ce n'est rien de plus qu'une lionne prête à vous sauter dessus pour vous bouffer qui apparaît pour la belle brune. EPOUVANTARD : écrire ici. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : Violente ; Butée ; Courageuse ; Impulsive ; Contradictoire CRÉDIT : tumblr.

UN SENTIMENT  :  L'excitation. UNE COULEUR : Le bordeaux. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : Défense contre les Forces du Mal UN RÊVE : écrire ici, autrement dit le vœu le plus cher de votre personnage. UN ÉLÉMENT : Le feu. UN SORT : Sort d'entrave. Car contrairement à ce que la majorité pensent : Olivia n'a encore jamais tué un seul être maléfique (en-dehors d'un malheureux chaporouge). UNE POTION : Potion de soin. Si souvent utilisé. UNE RELIQUE DE LA MORT : La cape d'invisibilité. UN PÉCHÉ CAPITAL : L'orgueil.

Il était une fois…. Une rivalité vieille de nombreuses années avant la chute de Vous-Savez-Qui. A force d’avoir été raconté au coin du feu, elle en est venue à mourir dans les braises, se ravivant parfois lorsque quelques inconnus souhaitent se réchauffer, laissant alors leurs mornilles engrossaient le barman contre quelques chopes de bieuraubeurres chaudes et c’est ainsi que quelques addicts continuent à la marmonner tout bas, de peur qu’à voix haute cela ne provoque le mauvais sort sur eux, entraînant alors le fantôme de la terrible banshee responsable de ce drame familial. De ce drame de tartans. Le whisky-pur-feu délie leurs langues à la nuit tombée, là où le vent ramène les plaintes acerbes des vagues écorchées par les récifs. Au dehors, plus rien ne bouge et tout s’agite à la fois. On a peur qu’elle débarque mais en même temps, on ne peut s’empêcher d’en parler. De la murmurer, cette histoire morbide qui est responsable du climat actuel. Enjolivée. Déformée. Elle ne ressemble plus à rien mais heureusement pour vous, voici la vérité ultime. Celle que vous ne dévoilerez jamais, sauf à vos aïeuls, quand vous les rejoindrez après avoir rendu votre dernier souffle.
C'est l'histoire d'un homme qui s’éprit de la femme d'un autre. Si fort, qu’il en est venu à la courtiser malgré le fait que la belle était fiancée à un autre écossais. Un McGregor de Glenlyon, ce n’était pas vraiment un écossais. Surtout quand ce dernier traficote avec ces satanés rosbifs qui pensaient pouvoir s’octroyer la fière, sauvage et indépendante Ecosse. Lui était un McFusty de Glencoe. Un vrai de vrai. L’histoire ne raconte pas comment il s’y est pris (trop de légendes ont pris le pas sur la vérité) mais Liam McFusty eut finalement gain de cause. Sauf qu’en conquérant le cœur de sa belle, il déclencha une hostilité toujours plus grandissante et meurtrière entre les deux clans, plus ennemis que jamais. Cette antipathie affecta le cours de leur vie a de nombreuses reprises et aujourd’hui encore, de grandes tensions animent leurs cœurs, les parents apprenant à leurs enfants à haïr et se méfier grandement du clan opposé. Seule problématique à l’horizon : ils sont les seuls clans écossais assez fous pour affronter tout type de créatures hostiles. C’est souvent les plus grands ennemis qui peuvent être les meilleurs alliés. Pourtant, un écossais est trop orgueil et con pour oser faire le premier pas. Ou comprendre.

Depuis, les anglais ont annexé l’Ecosse et l’industrialisation a eu le temps de transformer le pays. Gardant toujours son caractère sauvage, l’Ecosse est en partie l’isolée de la Grande-Bretagne. Trop sauvage. Trop abrupte et dangereuse pour les délicats nantis anglais. Le travail est parti mais la fierté du sang reste. En digne représentant des McFusty de Glencoe, être de sang-pur n’était pas une formalité dans le clan si bien que personne n’émit de protestation lorsqu’on maria Keir McFusty à Aileas Cameron, une sorcière née-moldue d’un clan lointain. Tant que son sang était écossais, la demoiselle serait bien accueillie dans les landes verdoyantes. Au début, elle n’était qu’une apprentie dans l’élevage d’Abraham McFusty. Fiers éleveurs de Noirs des Hybrides, ce dernier était trop vieux pour s’en occuper tout seul. Or, si son fils cadet l’aidait dans sa tâche, ce n’était pas le cas de son aîné qui préférait partir en chasse du matin au soir. Rien ne semblait le vouloir faire rester à la maison. Jusqu’à ce jour. Un sourire fier et heureux naquit sur les lèvres du chasseur le jour où il embrassa pour la première fois cette brune aussi insoumise que les animaux qu’elle domptait. Caractéristique qu’elle donnera plus tard à leurs enfants. Deux années plus tard, un jeune garçon vit le jour et fut surnommé Duncan. Trois ans plus tard, une petite fille pointa le bout de son nez. Une petite Olivia.



Courant à perdre haleine, Olivia ne se retournait même pas pour vérifier qu’il était derrière elle. Elle pouvait entendre son couinement à travers sa respiration entrecoupée par sa course. Son cœur affolé lui enserrait les tempes, si bien qu’elle faillit trébucher contre une racine. Se rattrapant rapidement au tronc, elle relança sa course tout en tenant fermement son arc en main. Mais qu’est-ce qui lui avait pris, hein ? Foutue écossaise arrogante ! Sortant en douce au crépuscule, Olivia était partie en chasse avec la ferme attention de montrant à ces imbéciles orgueilleux qu’elle avait parfaitement sa place parmi eux, malgré sa condition féminine (après tout, sa propre mère était une éleveuse hors pair de dragons et sa tante une chasseuse de harpies) et ses quinze ans. Elle détestait être traitée comme une enfant alors qu’on avait cru bon de commencer son entrainement physique depuis ses treize ans et demi tandis qu’on la préparait depuis gamine à haïr et contester les créatures magiques dangereuses. Un chaporouge. Un foutu chaporouge. Petit. Teigneux. Aux dents aussi crochues que ses longues griffes. Parfait pour impressionner et clouer le bec une bonne fois pour toute à ses ignares ! Elle avait tout lu à leur sujet et s’était même renseignée discrètement auprès de son oncle Neil pour monter son plan d’action. Il était parfait. Parfaitement parfait. Putain mais voilà qu’un maudit volatile entra dans l’équation et qu’elle se retrouvait à courir pour rester en vie. Cours Forest, cours. Mais voilà, la peur est un élément qu’on ne prend pas en compte lorsqu’on est encore un gamin ignorant, impulsif et impatient. Si la première fois ne fut pas la bonne, la fin de la montagne arrêta nette la gamine qui commença à paniquer. Plutôt mourir des griffes d’un chaporouge que d’admettre sa défaite. Quoique… Non, elle ne serait pas capable de supporter les rires moqueurs des membres de son clan. Quoique… La peur s’initiait dans ses pores et traversait toute son âme alors qu’elle se retournait pour voir les feuillages bouger, signe que la créature approchait. Son ricanement était le pire à attendre… et la gamine n’eut que le temps de déglutir en priant Callùm Fiornan, ce grand sorcier écossais réputé pour son courage et sa hardiesse si bien qu’une carte de chocogrenouille fut créé à son effigie.
C’est alors qu’un couteau de chasse coupa le chaporouge dans sa course, lui faisant faire un temps d’arrêt. Un second vint se planter là où auparavant se tenait l’ignoble créature qui profita de l’alternative pour se lancer toutes griffes et crocs devant sur la jeune chasseuse qui ne put avoir qu’un mouvement de recul.

Une ombre sortit du bosquet et arrêta sa course tout en l’enfermant dans un filet semblant indestructible. Il était beau fut la première pensée de l’adolescente qui se gifla mentalement de suite. Sa technique était belle. Oui, voilà : c’était surtout sa technique pour attraper l’infâme créature. Profitant de l’instant pour bander son arc, elle aperçut alors une partie du visage de l’inconnu : Mais c’était un gamin de son âge ! Comment était-ce possible ? Le sang fier de l’écossaise ne fit qu’un tour. Secourue par un chasseur plus expérimenté, elle pouvait l’accepter après de nombreuses semaines d’auto-persuasion mais là : c’était trop. Grinçant des dents en les tenant fermement ses mâchoires closes pour ne pas dire sa pensée tout haut, elle se reconnecta à la réalité lorsque le chasseur reprit son couteau pour l’enfoncer dans le ventre de la créature.

« Arrête ! » Surpris, le jeune homme arrêta son geste, ce qui permit à la créature de s’esquiver furtivement pour venir le mordre au poignet, enfonçant ses crocs acérés comme des lames de rasoirs au plus profond de sa chair afin de se délecter du goût chaud de son sang. Le cri du jeune homme résonna dans la clairière, faisant écho à celui de la jeune McFusty. Écarquillant les yeux, Olivia ne prit pas de longues réflexions et décocha une flèche sur la créature qui, dans sa vitesse, alla se planter dans le tronc derrière lui, entraînant dans sa mort un morceau de chair du malheureux sauveur. Une fois le choc passé, elle voulut s’approcher de lui pour savoir s’il allait bien mais le jeune homme lui hurla dessus. « Mais qu’est-ce qui t’a pris ? T’es débile ou quoi ?! » La surprise fut plus vive face à cette remarque acerbe. « Je viens de te sauver la vie, crétin ! » s’énerva-t-elle en le regardant de haut en bas comme si elle avait en imbécile en face d’elle. Après tout, il se comportait comme tel. Ne pouvait-il pas avoir un tant soit peu de reconnaissance à son égard ? Il la jaugeait comme si elle n'était qu'un poulain tenant à peine sur ses pattes et il suffisait de la regarder pour comprendre qu'elle n'appréciait guère la comparaison. « Parce que moi, j’ai sauvé tes miches. Une nana qui se bat à l’arc, on aura tout vu ! » maugréa l’adolescent qui se tenait fermement le bras afin d’arrêter l’effusion de sang de couler. Le coup partit tout seul et fit un bruit tellement sourd que les oiseaux s’envolèrent de leur branche et que l’imbécile anonyme recula d’un pas. Ce ne fut pas une gifle qui partit en premier mais bel et bien un poing. Toujours fermé contre sa hanche, il vibrait sous la rage de l’adolescente, furieuse du peu de reconnaissance, de l’imbécillité dont l’inconnu faisait preuve et du féminisme indépendant qui coulait dans ses veines.


Inspirant profondément, Olivia conserva son air comme pour se donner du courage. Ca y est : elle y était. Son heure venait de sonner. Fermant les yeux, elle les rouvrit plus convaincue que jamais et c’est d’un pas déterminé qu’elle s’élança en direction de l’estrade où reposait le couteau. Une entaille. Une seule et elle saurait. Elle saurait si elle était réellement une McFusty. Tandis que ses pas la rapprochaient de son destin, son sang cognait plus fort dans ses tempes lui insufflant le doute ultime de la dernière conversation de ses parents, entendue en cachette. Une dispute dérisoire que la gamine avait surprise en haut de l’escalier, enlaçant ses genoux pour pouvoir mieux se concentrer dessus. Stupide curiosité. Sa mère ne souhaitait pas voir sa fille rejoindre les audacieux et en voulait à son mari de l’avoir pousser sur cette voie. L’éducation de son époux était dure et rude. Lui-même étant confronté à la dureté et à la cruauté de l’humanité magique, il ne souhaitait pas que ses enfants ne se bercent d’illusion futile qui pourrait un jour les mener à un destin funeste. Adieu les contes de fées, bonjour la réalité. Tandis que d’autres parents auraient appris à leurs enfants à faire des colliers en queues de citrouilles, les McFusty apprenaient à leurs enfants à survivre en forêt ou le combat au corps-à-corps. Toujours sous forme de jeu. Toujours sous forme de compétition. Duncan était meilleur qu’elle. Plus grand et plus fort, il l’envoyait toujours au sol dans un parfait tapis. C’est peut-être pour cela que la demoiselle est tenace et déterminée aujourd’hui. Allez savoir. Dans tous les cas, le côté mère protecteur d’Aileas n’appréciait guère que cette éducation ne soit le pilot central de la vie de ses enfants. Pourtant, Kleir arriva à l’en convaincre en lui racontant la terrible histoire de la petite Shona McFusty. Onze ans lors du drame. Complètement déchiquetée par un lycan sous couvert d’une vengeance. Olivia n’aurait jamais dû entendre la suite. Mais Olivia est trop curieuse pour son propre bien-être. Ses nuits ne furent alors plus que cauchemars et c’est dans un honneur vengeur qu’elle repensa à sa cousine en s’emparant du couteau. Le faisant glisser sur sa main, elle n’en ressentit pas la douleur, trop préoccupée par sa promesse vengeresse silencieuse alors que les gouttes de son sang glissaient jusqu’au bol des chardons ardents qui se mirent à crépiter face à la venue d’une des leurs.

Un fier sourire vint se loger sur ses lèvres, la réconfortant plus qu’il ne la rendait fière. Elle était une Audacieuse. Elle était la fille de son père et le charbon la reconnaissait en tant que tel. C’était stupide de s’attacher à l’approbation d’un vulgaire élément et pourtant, cette dernière semblait y attacher une réelle importance. Après sa première partie de chasse interdite, elle s’était vue être réduite à devoir redoubler d’efforts afin d’attirer l’attention de son paternel. Déçu, ce dernier l’avait laissé volontairement de côté, en punition pour sa désobéissance qui aurait pu la conduire jusqu’à la mort ; Oh bien entendu qu’il était fier d’elle. Tellement, d’ailleurs. Mais terriblement inquiet aussi. Le courage et la témérité de sa fille ne semblaient avoir aucune limite et en cela, il était terrifié que quelque chose ne puisse lui arriver. C’était finalement trop tôt tandis que sa gamine faisait tout pour grandir trop vite. Olivia n’avait jamais apprécié qu’on ne la traite comme une gosse. Mais voilà, il y avait eu le cas de Shona. Pauvre petite Shona. Personne ne sut ni comment, ni pourquoi mais la nièce de Kleir avait été retrouvé égorgée et éventrée au bord de la clairière alors que la nuit venait juste de tomber. Elle n’avait que onze ans. Blonde comme les prés, c’était un petit ange qui venait d’être emportée dans les bras éternels de Morphée. Un drame qui bouleversa la famille toute entière sur des générations. Olivia n’avait que quatre ans à l’époque. Elle ne s’en souvenait qu’à peine et les médicomages avaient fait un travail remarquable sur la recomposition faciale de la petite pour l’enterrement. Mais cette histoire hantait les nuits de pleine lune de chaque McFusty. Paranoïaques. Apeurés. Ébranlés par la douleur, la peine et la colère, ils se terraient et s’assombrissaient d’année en année. C’est alors que le domaine de la chasse prit une tournure plus importante et que les légendes commencèrent à pleuvoir sur eux. Tueurs de monstres. Égorgeurs d’harpies. Pourfendeurs de lycans. Tout y passait, si bien qu’on ne sût plus où était la vérité. Mais ils ne firent rien pour enrayer les histoires les plus folles, racontées la plupart du temps par de vieux ivrognes souhaitant effrayer la galerie. Répétés. Amplifiés.


« Putain, mais pourquoi elle s’intéresse à ce type ? C’est un nargol ignare qui ne fait que caqueter. » Furibond, Kieran entra dans la salle commune des audacieux en rageant comme une harpie en furie. Tournant autour du canapé, il prit un coussin pour finir par l’envoyer rageusement de l’autre côté de la pièce. Le jeune homme continue à vociférer durant de longues minutes sans qu’aucun son n’ose l’interrompre. « Tu m’écoutes, espèce de gorgone ?! » Assise en formation du lotus sur la grande table, Olivia eut le temps de décaler sa tête vers la droite pour ne pas recevoir le malheur coussin en plein visage. Sans ouvrir les yeux, elle inspira lentement avant de lui répondre. « Tout le château t’entend geindre comme une fille, Kieran ! » Ce qui n’était pas faux. Ni même exceptionnel. Elle n’avait pas besoin de le voir pour ressentir sa colère et tenter de lui couper la parole alors qu’il déversait son « trop-plein » d’émotions n’était vivement pas conseillé, même pour l’âme la plus suicidaire des audacieux. Ils avaient la réputation d’être de gros tarés se lançant dans n’importe quelle aventure grotesque juste pour sentir leurs tripes vibrer. Ce n’était pas faux. Mais même eux avaient leurs limites. La sorcière tenta de se reconcentrer mais les soupirs de son ami d’enfance l’en empêchèrent. Roulant des yeux, elle finit par abandonner sa séance de méditation qu’elle s’infligeait comme une torture obligatoire dans son entrainement hebdomadaire. Si elle ne pouvait plus réellement s’entraîner à traquer et chasser sans être en-dehors des limites du règlement intérieur, elle pouvait aisément renforcer sa force et son contrôle de soi à la vue et sue de tous. Surtout que ce n’était pas la plus patiente des audacieux. Loin de là. Sautant de la table, elle s’en alla se jeter dans le canapé aux côtés du jeune homme qui grogna de plus belle sans qu’une phrase ne sorte de sa bouche cette fois-ci. C’était toujours çà avec Kieran : il vociférait seulement lorsqu’il explosait puis il se renfermait. «  Alors, qu’est-ce que c’est… cette fois-ci ? » C’était plus fort qu’elle et le jeune homme ne réagit même pas. Depuis le nombre d’années qu’ils se connaissaient, il avait cerné le caractère de l’écossaise bien que c’était mal parti en première ligne. « Erin… » Parce que c’était toujours Erin. La seule à réussir à mettre le pauvre garçon dans tous ses états, au point de laisser la violence parler pour lui. Aussi étrange que cela ne puisse paraître, le trio se connaissait depuis qu’ils étaient hauts comme six citrouilles et apprenaient encore à lire et écrire. A croire que Kieran était tombé amoureux de l’érudite dès qu’il avait posé les yeux sur elle. Olivia les avait rencontrés par l’intermédiaire de sa famille, son père étant un ami proche de Poudlard de celui d’Erin. Une histoire banale où l’on tente de rapprocher les enfants pour qu’ils puissent jouer ensemble pendant que les adultes bavassent entre eux. Elle adorait ses deux meilleurs amis, qu’on se le tienne pour dit. Certes, elle avait quelque peu du mal avec Erin au début à cause de son côté collée-petit ange à Papa. Mais au final, son visage double-face avait séduit l’écossaise comme le sang bouillonnant de l’irlandais. Cependant, il lui arrivait souvent de péter un câble lorsqu’elle cherchait à comprendre réellement le lien qui unissait les deux jeunes sorciers. Des amis, certes. Des protecteurs jaloux, d’autant plus. Mais des amoureux, il serait temps qu’ils ouvrent les yeux. Alors, au lieu de leurs botter le cul respectivement à chacun comme ils le mériteraient, Olivia utilisait toute la patience qu’elle avait en elle (soit très peu) pour écouter son ami et le pousser à devenir plus audacieux envers l’érudite. Histoire qu’on en finisse une bonne fois pour toute. « Ouais, tu peux parler avec ton chasseur. » « Pauvre con ! » C’est dingue le nombre de fois où leur conversation se terminait de la sorte…

Félicitations ! Ta fiche a été validée par le staff et te voici membre du groupe AUDACIEUX, ne l'oublie jamais et agit en conséquence. Si ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons à aller lire les annexes, tu peux aussi aller les relire, ça peut toujours être utile. Tu as désormais la possibilité de recenser ton patronus, ton métier, ou à rejoindre l'équipe de quidditch de ta maison par exemple ... tout ceci se passe par là. Voilà, tu peux désormais pleinement entrer dans le jeu. La première chose à faire est de te trouver des liens, et nous t'invitons donc à visiter cette partie. Enfin, tu peux créer un ou plusieurs scénarii, mais n'en néglige pas pour autant les autres membres du forum, ils ont besoin de liens eux aussi.
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