NOM : C’est avec fierté qu’elle porte le nom si connu de Belcourt. Connu pour ses prouesses durant la guerre, son père a fait partie de l’Ordre de Phénix, une appartenance qu’Alix n’hésite pas à rappeler dès lors qu’on la prend de haut ou qu’on la dénigre. Sa mère s’appelait autrefois Greyjoy, nom qu’elle a abandonné après le mariage. Tant mieux puisque ces derniers étaient connus, eux, pour leur fuite vers la France durant la Grande Guerre. Une information qu’Alix préfère oublier. PRÉNOM(S) : Son père tenait absolument à la nommer Octavia, comme l’une de ses très proches amies, à présent morte durant la bataille de Poudlard. Cependant Mrs Belcourt, particulièrement jalouse de cette dernière, insista pour ne pas rendre hommage à cette femme qu’elle n’appréciait pas. Ils trouvèrent donc un compromis, grâce à une voyante, en l’appelant Alix et en lui donnant tout de même celui d’Octavia en second prénom. AGE : Alix étant née en fin d’année, elle n’a pas encore vingt-et-un ans mais ne va pas tarder à les fêter. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : La jeune femme est née le vingt-huit novembre mille-neuf-cent-quatre-vingt-treize, par un jour de pluie, dans une clinique écossaise. On lui raconte souvent que ses premiers cris avaient été totalement couverts par le bruit de l’orage. STATUT CIVIL : Alix charme les hommes, elle prend leurs cœurs, sans pitié, avec son sourire angélique et son regard pur. Elle est d’une beauté virginale que personne ne peut ignorer, attisant la jalousie et l’envie de tous les côtés. La jeune femme reste cependant bel et bien célibataire, n’étant absolument pas prête à s’engager ou se poser, trop heureuse de pouvoir batifoler et voler de lèvres en lèvres, comme bon lui semble. ORIENTATION SEXUELLE : Alix est hétérosexuelle, jusqu’à preuve du contraire. Elle ne serait cependant pas plus dérangée que ça de se retrouver un jour pendue à la bouche d’une autre femme. GROUPE : La faction qu'elle a choisi lui va comme un gant, bien qu'elle en eut douté jusqu'à la cérémonie. Erudite, jusqu’au bout des ongles… Bien qu’elle ait franchement hésité avec les Audacieux, qui ne lui allaient pas vraiment au teint, après réflexion. STATUT DU SANG : Son sang est mêlé, et elle en est plutôt contente, préférant ce statut à celui des sang-purs.  Sa grand-mère était une née-moldue que son grand-père avait rencontré à Poudlard, alors que les sangs-purs dominaient encore les bancs de l’école. De toute manière, sa mère étant elle-même une vélane, elle n'est définitivement pas de sang-pur. ANNÉE / MÉTIER : Alix est en sixième année, étant plutôt douée en cours, elle n’a jamais eu besoin de penser au redoublement, à la plus grande fierté de ses parents. DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: Alix est la fille d'une vélane, ce qui fait d'elle une hybride, préférant le terme de demi-vélane aux cheveux d'or et aux yeux clairs, au charme fou affolant les hommes. ANIMAL DE COMPAGNIE : La jeune érudite possède une chouette brune nommée le chat. Son oiseau l'accompagne depuis sa première année et elle y est désormais plus attachée qu'à la plupart de ses camarades de classe. BAGUETTE : Idéale pour les métamorphoses, sa baguette est sculptée finement dans un bois de magnolia, imprégnée d'une plume de phénix et d'une longueur de vingt-trois centimètres virgule soixante-treize. On pourrait penser qu'elle aurait hérité d'un cheveu de vélane pour sa baguette mais il n'en est rien. PATRONUS : Il lui a longtemps été difficile d'en créer un et aujourd'hu, générer un patronus lui demande toujours beaucoup d'énergie. Il prend la forme d'une énorme baleine bleue. EPOUVANTARD : Sa plus grande peur est d'apparaître avec son vrai visage dans une pièce pleine de monde, faisant fuir tout le monde. C'est cette peur qui se matérialise devant ses yeux lorsqu'elle est face à la créature, cependant les autres ne voient que des sorciers en fuite devant Alix, sans deviner que dans son esprit, son visage est révélé. Peu de personnes comprennent donc la forme que prend son épouvantard. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : hautaine, souriante, intelligente, suffisante, moqueuse, méfiante, susceptible, rancunière, suspicieuse, forte, sensible, hypocrite, solitaire, introvertie, séductrice, joueuse, nostalgique, ambitieuse, charmeuse. CRÉDIT : tumblr, shakira, littlefinger + catelyn stark (grr martin).

UN SENTIMENT  : la colère, la colère qui lui bouffe la vie, qui bouffe son bonheur jusqu'à la moelle et ose encore en sucer l'os. alix n'est rien sans la colère, elle fait partie intégrante de sa vie, lui rappelle qu'elle n'est pas aussi parfaite qu'elle veut bien l'avouer. UNE COULEUR : le rouge bordeaux des couvertures de cuir des livres et grimoires anciens dans lesquels elle se plonge, faute d'autre compagnie. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : la métamorphose pour laquelle elle se passionne depuis sa plus tendre enfance. il faut dire que voir son visage se déformer sans qu'on ne lui demande rien explique bien pourquoi elle s'intéresse tant à cette matière. UN RÊVE : une colère envolée, décomplexée, qui ne lui tord plus, ni le coeur ni le corps. un beau rêve qu'elle n'avouera jamais à personne. UN ÉLÉMENT : le feu, fascinant, chaud et brûlant. beau et terrifiant, il lui rappelle quelqu'un, mais qui ? elle ne saurait dire, tiens. UN SORT : accio, attirer les choses, elle aime ça. UNE POTION : le veritaserum, si elle doit savoir des choses, elle préfère que ça soit la vérité. pas par souci d'authenticité mais pour ne pas avoir l'air bête si elle réutilise cette information plus tard. UNE RELIQUE DE LA MORT : même si elle ne l'avouerait pour rien au monde, c'est la cape d'invisibilité qu'elle choisirait. UN PÉCHÉ CAPITAL : l'orgueil, sans aucun doute.

Alix n'était qu'une enfant à l'époque. Un petit grain de femme avec des rêves pleins la tête et des promesses soufflées au quatre vents. Sa mère lui contait alors les prouesses de sorciers puissants, comme son père qu'elle ne connaissait pas à l'époque, venant la secourir dans sa tour d'argent. Elle était promise à un grand avenir, c'était ce que sa mère ne cessait jamais de lui raconter. Elle serait forcément une grande sorcière, parce qu'elle était une Belcourt, et une Greyjoy. Son père faisait la guerre, il était un héros, et il allait gagner. C'était comme une litanie. Si Alix avait été plus âgée, elle aurait compris que ce n'était que pour se rassurer, que sa mère lui répétait avec tant d'insistance. On rentrera bientôt, l'Ordre va gagner. Sans doute la seule promesse qu'elle avait su tenir. Une fois l'adolescence atteinte, elle comprit que la seule raison pour laquelle sa mère restait avec son père était parce qu'il était vu comme un héros. Membre de l'Ordre, soldat durant la Bataille de Poudlard, il vit plus d'un ami mourir sous ses yeux. Dont une en particulier : Octavia, dont sa fille tient le seconde prénom. L'amour n'avait jamais eu sa place dans le couple Belcourt. Ils étaient aimés par beaucoup, adulés par certains. Mais Alix grandit en apprenant que l'amour n'existait pas, qu'il n'y avait que l'intérêt et que les promesses étaient vaines, tout comme les contes qui n'étaient que des ramassis de mensonges. Vers l'âge de quatre ans, ses pieds refoulèrent enfin son sol écossais natal. Ton père a gagné la guerre. C'était comme s'il était Harry Potter lui-même, qu'il avait défié Voldemort à mains nues. Il était le héros dont sa mère avait besoin pour briller encore plus. Elle avait été élevée ainsi, pour l'idolâtrer, juste à l'image de sa mère.  Les retrouvailles furent larmoyantes, mais au fond, tous savaient que l'union des Belcourt étaient teintée d'un éternel intérêt, ineffaçable. Pénélope Greyjoy et Jules Belcourt se marièrent finalement donc durant l'été quatre-vingt-dix-huit, l'une bien décidée à profiter de la nouvelle notoriété de son mari pour s'élever dans la société et l'autre, tout aussi avare de pouvoir, prêt à tout pour se faire remarquer. Et quoi de mieux qu'une femme à la beauté à vous couper le souffle pour cela ? L'amour n'a jamais eu de place dans la vie d'Alix, ses parents étaient le modèle même du mariage d'intérêt qu'elle ne voulait jamais reproduire. Et pourtant, plus les années passèrent, plus l'espoir de trouver un jour l'homme de ses rêves s'effaçait. Tu verras Alix, un jour tu comprendras que les sentiments ne sont que décorations. Un jour, tu comprendras que pour nous, ce n'est pas l'amour qui compte. L'amour ne comptait pas. Seuls prévalaient les intérêts qu'un bon parti pouvait amener. Alix refusait d'y croire, dans des jérémiades insoumises d'adolescentes. Sa mère ne tenait de tels discours que pour se justifier d'avoir donné sa main à un homme qu'elle n'aimait pas ! Un jour, quelqu'un l'aimerait. Comme les chevaliers des contes. Un jour, oui, elle trouverait l'amour, et elle montrerait à sa mère qu'elle ne méritait pas un homme aussi bon que son mari.

T'es un monstre ! Elle n'avait qu'onze ans lorsqu'on lui lança cette phrase à la figure pour la première fois. Mais Alix ne pleurait pas dans les jupes de sa mère, non. Déjà très jeune, elle avait été dotée d'un caractère bien trempé, vicieux à souhait et surtout, d'un égo surdimensionné. Pourtant, cette phrase l'atteint, et la poussa à se retrancher dans sa bibliothèque où elle se fit, parmi les grimoires et les bougies, des amis de papier. Et puis Aedès était arrivé dans sa vie, comme une comète inattendue, il avait éclairé son ciel nuageux. Il ne souriait pas, mais il avait cet aura, le même qu'une créature blessée, mutilée, d'un ange à qui on aurait coupé les ailes. Alix le recueillit, sans trop s'en rendre compte, le laissant s'immiscer dans les moindres recoins de son existence. Puis un jour, l'évidence lui sauta aux yeux. Il n'était pas comme ça de nature. Ou plutôt si, parce qu'il n'était pas de la même espèce qu'elle -évidemment- ou que n'importe quel sorcier. C'était un loup-garou, comme ceux des contes. Mais les contes étaient farcis de mensonges. Et encore une fois, la vie le lui prouvait. Ils avancèrent ensemble, contrôlèrent leur colère ensemble. Deux créatures méconnues, incomprises, qui s'unissaient autour de leur différence pour en limiter les dégâts. Cela devait faire plusieurs mois que les deux amis avaient commencé leurs entraînements, dans la forêt qui séparait leurs deux terrains, lorsque Mrs Belcourt finit par parler à sa filles des légers désagréments qu'il y avait à être une vélane. Aujourd'hui adulée par la presse écrite, elle l'avait été dès son pied victorieux posé en Angleterre. Femme d'un héros, beauté à couper les souffle, ayant fui pour protéger sa famille, les médias se l'arrachaient, lui donnant une brève mais intense attention populaire. Attention qui la brisait peu à peu, aussi vite qu'elle s'éteignait. Les femmes s'étaient reconnues en elle, lorsqu'elle avait fui pour protéger sa fille, le coeur brisé. Mais à présent que de nouveaux temps arrivaient, tous l'oubliaient. Fais attention Alix, la colère ne change pas uniquement ton physique, mais tout ce que tu es Sa mère et ses conseils à la con. Croyait-elle qu'elle n'avait pas encore découvert quelle était sa vraie nature ? Qu'on ne lui avait pas expliqué ce qu'était une vélane ? Un visage de harpie, déchaînée, une colère qui vous étouffait le coeur et vous projetait sur votre proie. Elle avait lu des légendes, trouvé des grimoires pleins d'images effroyables dans la bibliothèque de sa tante. On n'arrêtait pas une vélane en colère, et même si son sang n'était pas purement démoniaque, elle savait qu'elle était un danger. Pas autant qu'Aedès, mais pas loin. Les secrets de sa race étaient souvent ignorés de la plupart des sorciers, mais les vélanes avaient des sirènes la caractéristique d'assassiner les hommes, autrefois, pour les tuer. En réalité, ce n'était qu'une légende que l'on disait entre vélanes, ne sachant trop si c'était la vérité ou non, toujours était-il que la haine de la gente masculine était bien présente parmi ses ancêtres.

Le grand jour était arrivé. La plupart des élèves étaient pleins d'excitation, et puis il y avait Alix, droite sur son siège. Les regards se posaient déjà sur elle, et elle n'avait qu'une seule envie : disparaître. Un comble pour une vélane. Enfin demi-vélane. Mais personne ne s'ennuyait à faire la différence. On la blâmait pour le sang qui coulait dans ses veines. Et c'était bien triste. Heureusement qu'elle connaissait déjà quelques personnes. Aedès entre autres, avec qui elle s'installa dans le train. Et puis vint la cérémonie du choix. Son coeur était déchiré en deux. D'un côté sa fierté, le courage qui coulait dans ses veines, grâce à son père, et de l'autre, son amour des livres, son besoin incessant de tout savoir. Ce n'était pas tant ca l'érudition qui l'appelait mais plutôt la fierté que l'on ressentait à tout savoir, à avoir réponse à tout. Et d'un autre côté, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer le courage et l'intrépidité des Audacieux. Et puis elle monta les marches, lentement, son esprit toujours indécis. Audacieux, Erudits, Audacieux, Erudits. Elle ferma les paupières, regardant les coupelles, pleine de doutes. Aedès était chez les Audacieux. Son père y aurait été, et sa mère aurait été chez les Erudits, elle en aurait mis sa main à couper. Mais Alix ne voulait pas être comme elle. Jamais. S'entaillant la paume, son regard passa de l'un à l'autre. L'eau et le feu ? Elle était l'un et l'autre. Belle et limpide de corps, ardente de coeur. Elle pinça les lèvres et leva sa main. Son sang se mit à couler, se déversant dans l'eau, disparaissant instantanément. Elle avait été l'une des premières, et la toute première Erudite. Lançant un sourire à Aedès, elle alla s'installer à sa table. bienvenue Un garçon de quelques années de plus qu'elle. Lui souriant avec politesse, elle rejeta son regard vers la table, se désintéressant de ses camarades. Alors c'est elle la vélane ? Elle est pas si belle que ça ! Demi-vélane Pensa-t-elle. Toutes les filles avaient très vite commencé à la dévisager, la laissant seule avec ses livres, à la bibliothèque. Le schéma se répétait. Et puis comment pouvait-elle trainer avec un mec comme ce grand bizarre d'Aedès ? Un Audacieux ! Alix n'avait jamais vraiment aimé le caractère envieux et compétitif des femmes, et celles-là ne l'aidaient pas à changer d'avis. Aussi mangeait-elle souvent seule, ou en compagnie de garçons de passage, dont elle connaissait à peine le nom. C'est ainsi que sa réputation se mis en place.

Les gens n'aimaient pas les vélanes. Toutes des briseuses de couple. Ou des putes de luxe. Elle en avait entendu des remarques ! Mais avec le temps, elle avait appris à ne plus les prendre pour elle. Ce n'était même plus de la colère qui enflammait son coeur, mais plutôt la morosité, la nostalgie des temps où personne ne la connaissait. Alix, la jolie blonde de la maison d'un côté. L'anonymat. C'était tout ce qu'elle voulait à nouveau. Et puis tous les hommes. Tous les mêmes. Personne ne lui avait jamais dit qu'elle était gentille, intelligente, incroyable. Non, elle était jolie, belle, bonne. C'était triste, terriblement blessant. Alors elle s'enfermait dans cette carapace superficielle. Les années passèrent, lentement mais surement. Brillante en classe, elle n'avait que ça pour s'occuper : la lecture. Les moqueries s'étaient atténuées mais les rumeurs subsistaient. Alix était épuisée. Et il n'y avait rien de pire qu'une vélane épuisée, le coeur empli de tristesse. Dégage ! Même sa voix semblait différente. A l'instar de son visage. Une harpie. Ces êtres ailés qui mangeaient les hommes. Et si elle était elle aussi une créature des enfers ? Ne disait-on jamais de se méfier des belles choses ? Mais elle devait se calmer. Respirer. Lentement. Se concentrer sur quelque chose. Comme la poignée vibrant de la porte. Elle le regarda longuement, l'imaginant changeant de couleur. Les coups à la porte cessèrent. Et ses doigts reprirent une apparence normale, tout comme son visage. Essoufflée, elle déverrouilla la porte. Les rechutes étaient de plus en plus fréquentes. Je crois qu'on va devoir faire équipe sur ce coup là Elle lui sourit et hocha la tête. Il se pourrait bien qu'ils avaient bien besoin de libérer à nouveau cette bestialité mordante qui faisaient d'eux ce qu'ils étaient : des monstres.

Félicitations ! Ta fiche a été validée par le staff et te voici membre du groupe ÉRUDITS, ne l'oublie jamais et agit en conséquence. Si ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons à aller lire les annexes, tu peux aussi aller les relire, ça peut toujours être utile. Tu as désormais la possibilité de recenser ton patronus, ton métier, ou à rejoindre l'équipe de quidditch de ta maison par exemple ... tout ceci se passe par là. Voilà, tu peux désormais pleinement entrer dans le jeu. La première chose à faire est de te trouver des liens, et nous t'invitons donc à visiter cette partie. Enfin, tu peux créer un ou plusieurs scénarii, mais n'en néglige pas pour autant les autres membres du forum, ils ont besoin de liens eux aussi.
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