NOM : Depuis quelques années elle répond au patronyme de King, mais, cela n'a pas toujours été ainsi. Pendant seize ans, elle n'a répondu à aucun nom de famille, dans le cirque personne n'en avait réellement un, même ceux qui ont, un jour eut une famille. Ce n'était pas le cas de Maiween, le cirque a toujours été sa seule famille. Jusqu'à son entrée à l'école du moins. Désormais elle a le poids de la couronne des King sur les épaules, seule héritière de cette famille elle ne comprend pas encore tout ce que ça entraine pour son futur.   PRÉNOM(S) : Découverte par la famille du cirque un jour de janvier, emmitouflée dans une couverture sur le pas d'une église à peine âgée de quelques jours elle n'avait pas encore de prénom. Ainsi, c'est les premiers flocons qui le lui ont donné, pendant des années c'était Snow, et aujourd'hui encore ses proches, à l'école, l'appellent comme ça. Mais, à son arrivée chez les King, elle a du apprendre à répondre à un prénom tout autre qu'elle a, encore aujourd'hui, du mal à considérer comme le sien : Maiween. AGE : Âgée de 21 ans elle fêtera ses vingt-deux ans en fin d'année. Elle est entrée dans l'âge adulte mais a encore beaucoup de mal à se considérer comme telle. Les responsabilités d'héritière lui font froid dans le dos, elle voudrait redevenir enfant. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : : Personne ne sait réellement la date ou le lieu de naissance de la jeune femme puisque sa mère biologique n'est plus de ce monde pour en témoigner, tout ce que l'on a pu lui dire, c'est qu'elle est née durant l'hiver, en décembre ou janvier, quelque part non loin de Londres, surement dans un hôtel de passe miteux d'après la femme de son père considérant depuis toujours sa mère biologique comme une prostituée. Si elle n'y croit pas, elle n'a aucun moyen d'en savoir plus, du moins, pour le moment.   STATUT CIVIL : Célibataire, c'est surement mieux ainsi, très peu d'hommes veulent bien s'approcher d'un oiseau de mauvaise augure. Elle a eu quelques aventures sans grande importance, elle ne sait pas si elle fait fuir les hommes ou si elle n'est pas faite pour l'amour mais parfois, elle se sent seule.   ORIENTATION SEXUELLE : Purement attirée par les hommes elle rêve d'une histoire d'amour digne des plus grands contes de fées face à quelqu'un qui ne la jugerait pas par rapport à ce don, ou cette malédiction qui est sienne. GROUPE :Il y a quelques années, lorsqu'elle a fait couler son sang sur les débris de verre, elle était persuadée de ne jamais le regretter, désormais, la faction des sincères est comme une cage qui se referme de plus en plus sur elle, elle n'est plus à sa place, elle n'est plus sincère et tout le monde le sait, ceux qui devaient être sa deuxième maison lui tournent autant le dos que sa véritable famille. STATUT DU SANG : : Si la famille King est tout ce qu'il y a de plus pure, rien ne dit que ce fut le cas de sa mère. Personne n'a jamais réussis à en savoir plus, surtout que, personne n'a jamais réellement cru en les dire de la jeune femme. Mais, maintenant que Maiween est la seule héritière de la fortune et du nom des King, ils sont plus aptes à croire sa feu mère lorsqu'elle avouait avoir un sang tout ce qu'il y a de plus pur, c'est donc le cas de Maiween, du moins, c'est ce qu'on dit. ANNÉE / MÉTIER : : Elle a entamé sa sixième année au sein de l'école. Si au début de sa scolarité, il lui tardait les vacances afin de retourner au cirque, de retrouver sa famille, elle passe désormais la plus part des vacances dans les couloirs de l'école, Lungard est aujourd'hui sa seule véritable famille, elle voudrait considérer les King comme sa famille, mais il est clair que ce n'est pas vraiment le cas... Elle ne désire pas quitter Lungard, elle ne sait même pas ce qu'elle pourrait faire de sa vie dans quelques années.   DON/PARTICULARITÉ MAGIQUE: : Depuis sa plus tendre enfance, du plus loin qu'elle s'en souvienne, elle a été accompagnée de ces visions, et des crises les précédents. Dotée du don de clairvoyance, héritage venant de sa mère, elle a appris à détester sa nature au fur et à mesure des années passées chez les King, elle qui était si fière de ses visions ne s'en sert désormais que pour de mauvaises choses, après tout, elle ne se croit plus capable que quoi que ce soit de bien...   ANIMAL DE COMPAGNIE :Un chat, un chat noir comme la nuit aux yeux de topazes qui la suit partout, comme une ombre veillant sur un elle d'une certaine manière. BAGUETTE : Délicat alliage d'un bois d'aubépine et d'un crin de sombral cette baguette est le reflet des dilemmes de la personnalité de la  jeune femme, aussi caractérielle qu'elle peut l'être cette baguette n'en reste pas moins son meilleur allié désormais, puisqu'elle ne peut faire confiance aux hommes. PATRONUS : Maiween a jadis, maitrisé le sortilège du patronus, presque à la perfection, ce dernier prenait la forme d'un renard, mais désormais, elle est incapable d'en produire un, elle ne sait pas si son âme est trop noircie ou si elle n'en a plus la force mais elle arrive à peine à faire sortir une brume blanchâtre de sa baguette au jour d'aujourd'hui. EPOUVANTARD : Difficile de savoir ce qui fait le plus peur à Maiween, il y a tellement de choses mais ce qui est sur c'est qu'il y a quelque chose qui lui fait encore plus peur que tout le reste, l'abandon. Mais comment cela pourrait-il se répercuter dans un épouvantard? Il apparait que c'est un miroir, sans aucun reflet, elle se voit abandonnée d'elle-même et de tous les autres, cela la panique plus que tout. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : brillante + fétarde + grande gueule + manipulable + manipulatrice + fausse + souriante + caméléon + a une peur phobique de l'abandon + élégante + paradoxale + hautaine + amicale + charismatique + solitaire + sincère + menteuse +déterminée + ambitieuse + perdue + seule + CRÉDIT : tumblr.

UN SENTIMENT  : l'abandon. UNE COULEUR : le rouge. UNE MATIÈRE SCOLAIRE : les potions. UN RÊVE : la fierté de ses proches. UN ÉLÉMENT : le feu UN SORT : confringo. UNE POTION : un philtre d'amour (james ). UNE RELIQUE DE LA MORT : la pierre de résurrection. UN PÉCHÉ CAPITAL : l'avarice.

Tu sentais que c’était bientôt finis, tu tremblais de tout ton corps, mais, sans attendre, une voix forte s’exclama au micro : « Veuillez faire un triomphe à Snow ! » Avec difficultés, tu te détaches de la rambarde, faisant une légère révérence devant les applaudissements du public. Tous tes membres sont engourdis et tu sens que ta tête tourne plus que de raison. Tu as de plus en plus de mal à déclencher les flashes à la demande. C’est de plus en plus douloureux lorsque l’un d’entre eux prend place dans ton esprit. C’est comme si tout ton corps était écartelé entre présent et passé, futur et présent. Tu ne comprenais même pas comment cela se faisait que le public y croit encore, même toi tu avais du mal à comprendre ce que tu voyais, peut-être appréciaient ils d’imaginer ce qu’il se passait durant ta transe, peut-être croyaient-ils, réellement, à ce que tu prédisais. Tout était bien flou dans ton esprit et tu te sentais défaillir peu à peu. Mais tu tins bon, tu n’avais pas le choix, cela ferait mauvais effet que le public entier te vois t’écrouler au milieu de la piste. Tu ne voulais qu’aider le cirque, seulement aider ta famille et cela ne leur apporterai rien de bon que tu perdes ainsi connaissance. Continuant de sourire malgré le mal-être et la douleur, malgré les perles de sueur qui coulaient dans ton cou et les goulettes de sang qui s’échappaient de tes paumes. Jetant un regard derrière toi, toute la détresse que tu ressentais se reflétant surement dans tes yeux noirs, tu implores une des personnes dans l’ombre de venir t’aider. Ils comprennent rapidement, c’est habituel que tu aies besoin d’aide à la sortie de ton numéro. Peut-être encore trop jeune, trop peu expérimentée, trop fragile, tu ne supportais pas de subir aussi longtemps les assauts de tes visions. « Viens par ici Snow… » Murmure une voix en t’attrapant par les épaules, gardant le sourire, mais les apparences étaient parfois trompeuses. S’accrochant au bras du clown elle titube jusqu’à la sortie, se sentant comme écrasée par la toile du chapiteau. A peine sortie de la piste tu t’effondres, tes jambes ne te portant plus, tu sens à peine lorsque tu es portée jusqu’à ta roulotte, jusqu’à ton lit que tu ne quitteras pas avant quelques jours, le temps de te remettre. La vie au cirque était ainsi rythmée des numéros et des journées passées à te remette, des rires et des crises de folie, la vie au cirque n’était pas parfaite, loin de là, mais c’était ta vie, tu étais entourée de ta famille, et même si la vie n’était pas toujours rose, que les problèmes de trésorerie faisaient partie du quotidien, le cirque avait toujours eu cet esprit de famille soudée. Peu importaient les difficultés, l’important était d’être ensemble et de profiter de l’instant. C’était les bonnes années, jamais tu ne te serais douée qu’elles finiraient si brusquement… Tu n’avais que douze ans à cette époque-ci mais tu pensais que cela pourrait durer toute la vie. Après tout, comment aurait-il pu en être autrement ?